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Channel: Les commentaires de Pointscommuns.com
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Dupontel-Reggiani par Chamallowette4

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Deux jours à tuer, de Jean Becker. N'ayez crainte, je ne m'improvise pas critique de cinéma, il y a sur ce site plusieurs personnes qui savent vraiment de quoi elles parlent, et j'en serais bien incapable. Non, juste un gros coup de coeur pour ce film qui vient de passer à la télévision, et surtout pour Albert Dupontel ! Il y campe un personnage, Antoine, dont la vie semble être celle dont tout le monde rêve, mais qui décide brusquement de tout foutre en l’air en l’espace de quelques jours. Pourquoi ?! Tour à tour drôle, provocateur, méprisant et odieux, « Antoine-Dupontel », au fil de l'histoire et sur la route de son retour aux sources, devient attachant, émouvant, juste ! Grand acteur vraiment. A plusieurs reprises, ces quelques notes musique, ces fameuses notes qui me rappelaient une chanson que j'affectionne particulièrement, mais dont je n'arrivais pas à me souvenir du titre. Puis vint le générique.......avec Reggiani, mon deuxième coup de coeur de la soirée, avec cette chanson : « Le temps qui reste ». http://www.youtube.com/watch?v=Pp9nCNy04So La bande annonce du film : http://www.youtube.com/watch?v=_Whk0baCxic Voilà, c'est tout, c'était pas trop long hein ?

l'homme à la chasse aux papillons par Ishtar deux

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Les hommes sont des conquérants. Je vous laisse décider s'il faut prendre le mot homme au sens générique. Même s'il est assuré que les grands conquérants sont des hommes... et s’il est assuré que les femmes ont aussi le goût de la conquête, et même s'il ne faut pas le dire. Hormis la langue populaire qui sait le dire et aller droit au but. Les hommes sont des conquérants. Rien ne plaît tant aux hommes que la chasse. S’ils étaient heureux, si rien ne leur manquait, ils n’éprouveraient pas le besoin de chasser et du coup n'éprouveraient pas non plus les plaisirs de la chasse et de ses frissons. C’est pourquoi les hommes aiment faire la cour aux femmes. La cour est l'art suprême de la chasse faite aux animaux très particuliers que sont les femmes et qui aiment cela. Conquérir en faisant la cour est un grand plaisir, qui peut occuper toute une vie. Chasser, être chassé, du reste on ne sait jamais qui chasse qui et qui joue le mieux au jeu du chat et de la souris. Mais je voudrais cependant faire remarquer à l'honorable assemblée que certains hommes sont fort contradictoires et ne savent pas ce qu'ils veulent : inconstants, capricieux, faux, indécis, hypocrites et lâches... inutile de poursuivre, tout le monde le sait, d'autres l'ont écrit avant moi, les disant même menteurs. Les hommes sont bien plus contradictoires et versatiles que les femmes à qui est faite cette réputation, bien à tort. Tenez celui-là. Il se désolait de son état de moine solitaire qui avait suffisamment duré depuis le temps où la compagne au long cours de toute une vie qu'il s'était choisie, un beau matin en avait eu assez de voir toujours la même tête sans doute et l’avait largué sans préavis, laissant un grand vide dans sa vie, surtout du fait de l’absence de conversation qui s’en était suivi. (bien sûr nous n'évoquerons pas la sensualité sous-entendue, cher lecteur) D’autant qu’il avait toujours préféré la conversation des femmes et leur compagnie qui ne cessait de l'émerveiller et de le surprendre, à celle des hommes trop prévisible pour lui qui connaissait trop bien leurs ressorts . Seules les femmes constituaient ses amitiés. Il n'y avait du reste pour lui d'amitié qu'amoureuse et féminine. Avec les femmes seulement il pouvait se sentir libre de parler avec authenticité et facilement, se laisser aller à des confidences et se sentait intelligent. Avec elles seules il se sentait vraiment exister et être lui-même. Il avait éprouvé depuis très jeune que les femmes sont préférables aux hommes dans l'échange sans rivalité, par leur sensibilité plus subtile, parce qu'elles ne dissimulent pas inutilement leurs émotions ni ne cherchent à les brider. Il aimait leur point de vue différent, la finesse de leurs observations et leur conversation, toujours singulière, chacune étant unique, et qui se révèle plus profonde, plus vraie. En tout cas pour les femmes qu'il connaissait. Ses goûts et préférences allaient vers elles. Toujours. Les hommes avec leurs stéréotypes comparatifs, compétitifs et vantards l’ennuyaient. Ils étaient trop prévisibles. Il avait remarqué que bien souvent ils se croient obligés de s’en tenir à des rôles convenus de sorte qu’on les voit venir de loin. On les connaît par cœur, surtout quand on est un homme et que l’on sait de quoi on est soi-même capable à la limite, si d'aventure on se laissait aller... Non, lui n’était pas comme ça. La fraternité virile ne l’attirait pas, lui paraissant trop facile. Tandis que les femmes lui laissaient toujours entrevoir la possibilité de l’étonnement et de la surprise. Jamais de la fadeur. Bref, il aimait les femmes. Il savait leur parler et elles aimaient sa compagnie autant qu’il appréciait la leur. Les hommes qui aiment les femmes les attirent comme des aimants. Du fond de sa solitude involontaire qui ne lui correspondait pas, il ne cessait de tendre des filets pour aller en chercher de nouvelles et se lançait sans cesse en quête de nouvelles aventures charmantes. Il en attirait plus qu’il ne pouvait, comme tous ceux qui aiment les femmes les attirent tels des papillons voletant autour de lui, ce qui lui plaisait et satisfaisait son âme de chasseur. Mais gare au retour de flamme du chasseur flamboyant. Il ne faisait pas bon aux papillons de s’approcher trop près, le chasseur les chassait, et sur la flamme qu’il avait allumée ils se brûlaient et mouraient...

Cela sent le Sapin par Jules Félix

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Le titre n’est pas de moi mais repompé des borborygmes humoraux sur Twitter. Il donne une vision un peu pessimiste de l’avenir du héros en voie de cressonisation. À la question : « Si demain, on revenait au trente-neuf heures payées trente-neuf, des gens seraient peut-être ravis ? », le Premier Ministre a effectivement répondu le 29 octobre 2012 au Parisien : « Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort ». Sur les dernières phrases, sur la négociation, sur le besoin d’agir pour réveiller la croissance industrielle du pays, il n’y a pas grand chose à dire, Ayrault a bien sûr raison même s’il présente deux versions antagonistes : il faut négocier avec les syndicats et avec les entreprises, il faut préserver les acquis sociaux mais créer un choc de compétitivité. Mais ce sont les premières phrases, les plus spontanées, les moins réfléchies, les moins calculées qui ont fait scandale. Rien que le « Il n’y a pas de sujet tabou », ça ne te fait pas penser à quelqu’un d’autre, encore là récemment ? Le plus mortel était bien sûr le « pourquoi pas ? », du genre à être prêt à remettre en cause la réforme de sa rivale Titine réalisée il y a plus de douze ans, en période plutôt de pente ascendante pour l’économie. Gros titres dans les journaux écrits et parlés du lendemain matin, sur un sujet très franco-français : il n’y a qu’en France où l’on parle de la durée légale du temps de travail. La logique voudrait qu’elle ne soit pas unique mais adaptée à chaque secteur économique qui a ses particularités (comme les emplois saisonniers). Pour les secteurs pénibles, trente-cinq heures, c’est déjà beaucoup par rapport à la vie reposante voire endormie dans un bureau ou dans une salle de réunion. Mais c’est un sujet sensible : ni Chirac ni Sarko n’ont osé touché cette loi, c’est dire ! Alors Flanbus ! Du coup, le premier à recadrer le Premier Ministre, ce fut son ministre du Travail, Michel Sapin. Sapin est un très très très proche ami de Flanbus : non seulement condisciples à l’ENA, ils ont fait le service militaire ensemble, cela crée des liens "à la vie à la mort". Confiance totale. Sapin recadre son supérieur hiérarchique, je crois que cela ne s’est presque jamais vu (je pense que Sarko a dû quand même ne pas se gêner lorsqu’il était place Beauvau avec Raff et Vivil, mais je n’ai pas d’exemple précis). Puis, c’est Ayrault lui-même qui rétropédale à vide. La boulette est extraordinaire. Au lendemain du congrès atone de son parti qui avait quand même fait preuve, l’année précédente, d’une incontestable démocratie, un fait historique et sans précédent, avec la primaire mais cette année d’un quasi-retour à la glaciation monolithique avec le choix régalien du premier secrétaire, le chef du gouvernement s’autoboulettisait tout seul, c’est assez fort. Cela restera dans les annales. La descente aux enfers de la popularité de l’exécutif était à prévoir avant même l’élection : les propos de campagne n’ont jamais rien eu à voir avec les propos d’après-élection. C’était le cas avec tous les Présidents, y compris De Gaulle qui est revenu au pouvoir avec le soutien des partisans de l’Algérie française alors que les Accords d’Évian ont inversé le processus (il suffit de discuter avec des encore partisans de l’Algérie française qui secrètent le plus intense antigaullisme ; enfin, il y en a de moins en moins, la nature fait tranquillement les choses). Giscard qui a pris à rebrousse-poil son électorat avec l’avortement, la majorité à dix-huit ans et deux ou trois lois adoptées en-dehors de sa majorité. Mitterrand qui a imposé le blocage des prix et des salaires après avoir vidé les caisses de l’État. Chirac qui avait promis de réduire la fracture sociale et qui s’est élargie. Enfin, Sarko qui voulait attraper la croissance avec les dents s’il le fallait. Bref, j’ai toujours une pensée émue pour l’électorat majoritaire en France : il croit toujours au père Noël, et pas seulement les jeunes, parfois les moins jeunes, après pourtant plusieurs tentatives infructueuses. Mémoire trop courte ? C’est plutôt positif : les électeurs ont encore gardé l’espoir. Le négatif, c’est que peut-être qu’un jour, ils vont en avoir vraiment vraiment vraiment ras-le-bol, et dans ce cas, tout est possible, même le pire ! Alors, c’est sûr qu’à force de promettre sa lutte contre les puissances de l’argent, Flanbus a amadoué la classe moyenne. Pourtant, il fallait être naïf pour ne pas voir que quelques jours après son discours du 22 janvier 2012 au Bourget, fameux discours qui a amorcé la pompe qui l’a amené jusqu’au sommet du pouvoir, Flanbus négociait discrètement à Londres pour rassurer les traders de la City ! ou négociait en sous-main avec Dame Angela pour dire qu’il ne retoucherait pas au traité qu’il promettait pourtant de renégocier. D’un certain point de vue, je le comprends très bien. Si tu veux te faire élire, tu ne vas pas te donner des gifles, tu dis ce que les gens veulent entendre. Le tout est de savoir ce qu’ils veulent entendre. D’où les sondages. Et après avoir critiqué l’abus du prédécesseur, Flanbus a repris la méthode : l’Élysée a commandé plein de sondages depuis quelque semaines. Ce qui fait que le vote des étrangers va se faire de plus en plus discret, par exemple. Ce serait géniale s’il y en avait pour les choses de l’amour. Qu’est-ce que les femmes cibles voudraient entendre pour se faire séduire ? Vi, je sais, c’est spécifique à chaque électorat, je veux dire, à chaque personne convoitée, d’où l’intérêt d’avoir une sœur, un confident, un tiers pour sonder la cible avant l’attaque directe. Entre les belles déclarations de cour (et de basse-cour)n genre prince charmant allant chercher sa belle en haut du donjon, et le canapé-match de foot-pizza-popcorn d’après crac-crac, finalement, c’est le même processus psychologique. Ce n’est pas nouveau que la démagogie soit reine de l’élection et finalement, ça se comprend aussi que les électeurs veulent entendre un faiseur de rêve et pas un père fouettard (il y en avait un ou deux candidats en 2012 !). Un merlin le réenchanteur. Et puis, tant qu’à faire, je préfère cela à l’inverse. Le serrage des vis actuel (qui se poursuivra les années prochaines, il ne faut pas en douter, c’est déjà programmé), c’est de la responsabilité, et il vaut mieux ne pas suivre sa propre propagande et agir selon ses nouvelles responsabilités nationales. Et il est bien connu que tout changement dans les acquis sociaux ne peut vraiment se faire durablement que par le versant gauche et pas par la droite qui serait dans un cadre de confrontation sociale très dure (décembre 1995, septembre 2010). Jojo avait déjà privatisé pas mal, notamment le monopole de l’électricité, et Flanbus va achever le travail dans la législation sur le travail. Ce que Sarko n’avait pas pu faire, il le fera. D’où le malaise sur les trente-cinq heures, car le « pourquoi pas » finalement n’étonne plus, il est même redouté par ceux qui, à gauche, croyait le mythe inattaquable. Le « pourquoi pas » est crédible. Finalement, le vrai problème d’Ayrault, c’est son incapacité à communiquer, à emballer avec de chatoyantes fioritures sa politique pas très sexy. Les conseillers à l’Élysée s’arrachent les cheveux chaque jour. L’un des exemples flagrants, c’est lors de l’odieux assassinat de deux jeunes à Échirolles. Valls et Flanbus sont arrivés immédiatement sur les lieux (au fait, ça te fais pas penser à quelqu’un ?) tandis qu’il a fallu une semaine pour que Matignon réagisse. Une semaine, c’est des millénaires en politique ! Comme Voynet lors du raz-de-marée en Vendée. À l’époque de Twitter, il faut maintenant réagir au quart de tour si tu ne veux pas être coulé par les copains, et surtout, par l’opinion publique (que je n’ai encore jamais rencontrée). Donc, depuis deux mois, on parle de remplacer le héros par un type un peu plus professionnel de la communication. Et justement, il y en a un en stock actuellement. Le plus pro du domaine (il était même le directeur de la communication du candidat pendant la campagne), c’est le ministre le plus populaire, et autant le dire, le seul ministre populaire du gouvernement. Pas de problème, c’est maintenant juste une question de mois. Autant aller jusqu’au fond de l’impopularité pour faire peau neuve ensuite. Ce fut ainsi qu’on poussa laborieusement Raff un an de plus de 2004 à 2005. Certes, on disait la même chose de Fillon à la même époque, mais Fillon faisait partie du sérail, connaissait bien le gouvernement pour y avoir été souvent ministre. Là, Ayrault laisse maintenant entendre qu’il y a un procès parce qu’il ne sort pas de l’ENA (Fillon, Raff et Sarko non plus), qu’il n’est qu’un enseignant prenant ses petites vacances en camping-car et pas en yacht, qu’il n’est pas comme le "milieu", qu’il est comme Béré… sauf que Béré, lui, bien avant Matignon, a été félicité même par le Financial Times. Il avait l’expérience du gouvernement, lui. Comme le Président est un gentil, il aura du mal à se séparer de lui. Mais le passif, un jour, sera trop épais. Il devra faire comme Jojo avec Allègre, se séparer d’un ami ou choisir de couler avec lui dans son pédalo de sauvetage. NB. Aux dernières nouvelles, d'ailleurs, le héros pourrait avoir quelques difficultés avec son futur aéroport international des Landes-à-Nantes : le préfet chargé de l'offre publique pour sa construction vint de pantoufler dans un grand groupe français de bâtiments et travaux publics... http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2012/11/04/notre-fric-des-landes-par-herve-kempf_1785281_3232.html

N’oubliez pas de noter sur votre agenda… par Jules Félix

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Ah, comme la fin du monde s’approche, il faut absolument en faire profiter le maximum de parcelles de pub. Car 2012 va bientôt finir et finies les pépettes, ça risque de tourner au bug de l’an 2000 qui, en 2001, est devenu carrément anachronique. Le sujet n’est pas nouveau et déjà en décembre 2011, il avait été abordé par une émission trash. Ici, le 11 décembre 2011 : http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=100550 http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=101693 Maintenant, il ne reste plus que quelques jours, il faut en profiter un max. Et c’est ainsi que le premier numéro de la nouvelle émission présentée par Sidonie Bonnec (où sa valeur ajoutée ?) au titre tout mystérieux "Au cœur de l’étrange", diffusé sur W9 le 30 octobre 2012 (première diffusion le 3 octobre), a porté sur cette apocalypse prévue du 21 décembre 2012 (ils ont même cité l’heure, mais je me souviens plus, un truc comme minuit vingt-deux). Bref, n’oubliez pas de le noter dans votre agenda. C’est assez amusant de voir qu’une chaîne de télévision propose une nouvelle émission (en fait, il n’y a pas grand chose de nouveau sur son concept) pour parler de la fin du monde pour dans deux mois. Comme c’est ballot d’investir et d’innover pour si peu de temps. La bande annonce est ici : http://www.w9.fr/w9-et-vous/videos/11252203-apocalypse_au_coeur_de_l_etrange.html Alors, de quoi s’agit-il ? Toujours ce foutu calendrier maya. Les Mayas imaginaient-ils que mille cinq cents ans après, on parlerait toujours de leur p*tain de calendrier des PTT ? Parce que toute la peur repose sur le fait que le calendrier s’arrêterait le 21 décembre 2012. C’est vrai, c’est un peu étrange, pourquoi n’ont-ils pas poussé jusqu’au nouvel an ? ou au moins jusqu’à Noël, histoire de profiter des cadeaux, quand même. Moi, chaque année, ma factrice préférée me propose le calendrier des PTT (je sais, ça a changé) et chaque année, je m’aperçois que la fin du monde est pour le 31 décembre. Parfois, c’est au 31 janvier de l’année d’après, cela dépend des chapelles. Alors, il y a bien sûr des exégètes pour proposer que le calendrier maya était du solide. Qu’il prévoyait cinq ou sept cycles (je ne me souviens plus) de cinq mille ans et quelques et que nous étions à la fin du dernier cycle. Bigre ! D’ailleurs, ce calendrier maya, il a même été dessiné sur des champs en grandeur énorme et seulement vu du ciel. Ce sont des machins circles (un truc en anglais, crumbles circles ou un truc du genre). En fait, ce ne sont que des épis de blé qui sont pliés, pas de quoi pavoiser. C’est sûr que c’est très joliment fait. Les mecs ont dû en baver la nuit pour faire cette belle géométrie. Pour preuve que ça a une origine bizarre. Premier argument : personne de Terrien n’a jamais été pris sur le fait de faire ce canular la nuit (voilà qu’il est solide, l’argument). Second argument : on a vu des extraterrestres les faire, genre un rayon laser de l’Espace qui fait s’agenouiller tous les p’tits brins de blé (faut savoir, on a surpris des auteurs de ces cercles ou pas ?). Les extraterrestres essaient de nous dire de faire gaffe, mais nous, nous ne les écoutons pas, pfff. Oui mais comment les extraterrestres connaîtraient-ils mieux que nous un calendrier maya qui date de mille cinq cents ans ? Faudrait qu’ils aient une sacrée ressource en archéologie terrienne. Bon, heureusement, on a retrouvé aussi des trucs dans la Bible. C’est mieux la Bible, c’est plus fréquent qu’un calendrier maya. C’est un journaliste, Drosnin je crois, qui s’est fait des burnes en or avec ses recueils "Révélations sur la Bible, le code secret" ou un truc du genre. Il s’est amusé à prendre un algorithme sur le texte hébreu et à prendre une lettre sur cinquante. Pas sur quarante-neuf ou cinquante et un, non, sur cinquante. Et il y a trouvé plein de mauvaises choses. Juste des événements qui se sont déjà passés, c’est pas rigolo. En début 2001, il n’avait par exemple pas prévu les attentats du 11 septembre 2001 (remarque, ce n’est pas la fin du monde). Mais il a pondu un second tome "Nouvelles révélations" où, justement, il a retrouvé 2001 et aussi 2004 (le tsunami), 2010 (le tremblement de terre à Haïti), 2011 (Fukushima) etc. et bien sûr, le 21 décembre 2012, avec une comète qui s’éclaterait chez nous (mais là, il a copié sur les Mayas, c’est pas drôle). Et c’est là où ça craint. Car le fait que ce soit la fin du monde, c’est une chose, mais laquelle ? Comment nous allons nous faire écrabouiller, là, ça diverge un max. Alors, j’essaie de lister les catastrophes (qui ne peuvent pas statistiquement arriver le même jour, tout de même !). D’abord, une comète qui s’écrase sur notre nez. Il n’y a aucun lieu pour y échapper sur Terre. Toute la surface du globe ressentira le choc. C’est la catastrophe. Plus de lumière pendant trois ans. Plus d’électricité etc. Il faut dire que les images de synthèse sont très impressionnantes. L’informatique fait de ces miracles, maintenant, dommage que ce soit pour faire trash. Ensuite, autre possibilité, un énorme volcan avec un cratère de cent kilomètres de diamètre au nord-ouest des États-Unis. Il peut se rallumer. Et s’il se réveille, c’est la cata. Tous les États-Unis vont être détruits. J’te dis que c’est la fin du monde ! Il y a encore mille possibilités. Le vent solaire. Depuis une petite année, le Soleil commence à s’exciter. Cela arrive tous les onze ans je crois. Bref, il crache du feu, envoie ses turgescences un peu dans l’Espace et vomit des particules radioactives qui vont arriver un jour plus tard sur la Terre et mettre en l’air tout notre électromagnétisme : plus de téléphone portable, plus de gps, plus de wifi, plus d’électricité, bref, c’est la fin du mooooonde ! Ils oublient juste de dire qu’il y a justement un astucieux champ magnétique terrestre (dû au noyau de fer liquide à l’intérieur de nos entrailles qui bougeotte encore, un peu notre cœur) qui permet de nous protéger de ces vilains cadeaux solaires. Bon, en fait, ça fait surtout de jolies zaurores boréales. J’en avais parlé en mars dernier ici : http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=101815 J’en ai oublié. Il y a aussi la dixième planète qui se rapproche de la Terre et qui va la heurter justement le 21 décembre. Ou juste la frôler mais ça suffira pour anéantir toute l’espèce humaine. Bon, là, soit le documentaire est trop vieux soit ils sont vraiment barges, car en deux mois, nous avons largement le temps de voir une planète surgir à l’improviste des confins de notre système solaire. Pas très crédible vraiment. Il y a aussi un petit reportage sur le village de Bugarach, dans les Pyrénées méditerranéennes (dans l’Aude en fait), qui serait le centre où toute les forces positives de la planète se concentreraient. Bref, pas de problème, c’est là qu’il faut aller pour se protéger de la fin du monde (hihi). La preuve ? Il y a des hélicoptères qui survolent le pic (mille deux trente mètres) qui fait d’ailleurs furieusement penser au Devil’s Tower dans "Rencontre du Troisième type" de Spielberg (1978). J’imagine que c’est une pub pour le maire ? En Norvège, il y a aussi un bunker antiatomique qui a été construit pour protéger l’élite mondiale (dommage pour Sarko, c’est Flanbus qui va survivre). L’élite mondiale, c’est les riches, les chefs d’État, les scientifiques et les médecins. Bon, ça en fait du monde, mais il y a la place. La preuve ? Une lettre publiée sur Internet qui raconte qu’il a vu cette construction et qu’il y a dedans des extraterrestres. L’auteur, c’est un ancien membre du gouvernement norvégien, au nom équivalent norvégien de Philippe Martin (il y a déjà deux députés français de ce nom-là en ce moment) mais il se trouve qu’aucun gouvernement n’a jamais eu de ce nom dans sa composition. Est-il utile de citer aussi une petite-fille d’un empereur japonais qui a été directement en contact avec des extraterrestres et qui est allée prêcher la paix auprès de tous les chefs d’État ? En fait, elle n’aurait été la petite-fille de personne. Comme experts invités à apporter leur "éclairage", il y a des auteurs de bouquins sur 2012, un "thérapeute spirituel" qui a une voix caricaturale d’homosexuel, ce qui n’est pas une tare mais un peu agaçant à l’écoute, un peu illuminé, et le plus scientifique est néanmoins journaliste et pas scientifique, à savoir Michel Chevalet (diplômé des Arts et Métiers) dont je me demande quel est le nombre de femmes séparées à qui il doit verser une pension alimentaire pour se prêter à ce petit jeu ridicule à soixante-treize ans quand même ! Bon, allez, tout cela n’a été qu’une opération com’ pour faire passer les nombreuses pages de pub. Car l’honneur est sauf grâce aux dix dernières minutes où le documentaire s’évertue alors à rejeter toutes les idées précédemment émises. Merci bien mais c’était inutile. J’avais même failli m’endormir, surtout après chaque paragraphe ponctué par la question "Alors, vous n’êtes toujours pas convaincu que c’est la fin du monde avec toutes ces preuves ? La suivante vous convaincra !". Le truc que j’ai appris, c’est que du coup, on a utilisé l’algorithme de Drosnin appliqué sur d’autres livres que la Bible, et oh stupeur, on a trouvé chez "Moby Dick" cet étrange message "Kennedy Dallas". Il date de 1851 et l’assassinat du Président américain de 1963. Diable ! Avec des algorithmes, on peut donc faire dire n’importe quoi à n’importe quel bouquin ! Renseignement pris, Michael Drosnin (soixante-six ans) a pondu trois épisode de son "Code secret" : le premier en 1997, le deuxième "Le compte à rebours a commencé" en 2002 et le troisième "Les nouvelles révélations" en 2011. Nul doute qu’il en fera paraître un en 2013 pour expliquer pourquoi la planète n’a pas éclaté en 2012. La date de rediffusion de ce documentaire a surtout été de très mauvais goût puisque c’était au lendemain des ravages de l’ouragan Sandy aux Caraïbes et aux États-Unis (près d’une centaine de morts). Histoire de maintenir les foules dans la peur ? 2013 sera une autre année, le ciel se dégagera. La prochaine fin du monde, ce ne sera alors pas avant l’an 3000 !

oho bama (et battez le gromney) par Deuxpassage

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La toussaint c’est vraiment le jour le plus déprimant de l’année, le lendemain aussi, et les jours autour ce n’est pas mieux. Je n’ai pas vocation à ajouter ma touche perso à l’angoisse saisonnière, mais là je me vois obligé de mettre les points sur les « i » et les barres aux « t » : ceux qui voteront pour Romney le 6 novembre prochain là bas aux states risquent clairement de nous plonger dans une merde abyssale, pour ne pas dire internationale. Romney c’est quand même un acteur majeur de la grande finance, un dépeceur d’entreprise qui fit fortune avec des méthodes purement et impitoyablement capitalistes. Un libéral pur sucre qui ne croit qu’aux forces et vertus du marché, doublé d’un mormon intangible, anti avortement, anti enfants hors mariage, et j’en passe. Bref l’assurance que si ce mec devient président des Etats Unis d’Amérique, il ne lèvera jamais le petit doigt pour contribuer à lever cette main mise de la finance sur nos destins, bien au contraire. Cette amérique vient déjà d’avoir une méga tempête, je ne lui souhaite pas un cataclysme par semaine. Zaviez qu’à regarder ce remarquable programme d’Arte dont la redif est prévue samedi 3 à 15 H 45 sinon voyez sur replay : Le duel 2012 Qui, du premier Noir élu à la présidence des États-Unis ou du millionnaire mormon, l'emportera le 6 novembre ? Michael Kirk retrace l'histoire des deux hommes en s'appuyant sur des images d'archives inédites et de nombreuses interviews de leurs collaborateurs. La quête d'identité de Barack Obama, de l'Indonésie et d'Hawaii jusqu'aux quartiers déshérités de Chicago où il s'est investi comme travailleur social, l'a conduit à la politique dans le camp démocrate. Mitt Romney, lui, est né dans une bulle : fils du gouverneur républicain du Michigan, élève de prestigieuses écoles privées, il inscrit son engagement dans la continuité familiale. Les démocrates parviendront-ils à convaincre l'opinion de la froideur et de l'indifférence du champion conservateur vis-à-vis des classes moyennes ? Les Américains voteront-ils une nouvelle fois "Yes, we can" ? Les sondages montrent les deux rivaux au coude à coude. Et Michael Kirk tend son micro aux électeurs... (Etats-Unis, 2012, 104mn) Date de première diffusion : Mar., 30 oct. 2012, 20h54 Date(s) de rediffusion : Samedi, 3 novembre 2012, 15h45 La semaine prochaine je parle surtout pas de l’apocalypse prévue pour décembre. Dormez brave gens.

Rue de Tlemcen par Alma-dies

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Jour de Toussaint , au gris peu amène Mes pas me ramènent Rue de Tlemcen Rue non huppée des quais de Seine Rue plutôt bigarrée couleur ,Hauts de Seine Adolescente azuréeene...Rue de Tlemcen Peuplée de voisins et amis ,carnation méditerranée qui regardaient passer et en accent chantant apostrophaient La fille au panier Birkin ,non encore Hérmés, mais en osier! Toujours gentils, jamais obscènes ils se moquaient De la frêle brindille perchée sur hauts talons compensés Ils ont bien rigolé, quand j'ai chuté, au passage clouté... Mais m'ont promptement ramassée et rassérénée Et je me souviens ... Avec un thé à la menthe, consolée « Voilà ma fille tu veux faire la belle sur les pavés! Il faut mettre des babouches pour les arpenter! Première fois ... Rue De Tlemcen The Great Gig In The Sky, nous fait haut planer Et comme un diamant fou, la vie s'est mise à briller Corps liés, devenue femme désirée, Rue de Tlemcen... Adolescence complexée , évaporée à tout jamais ! Quinquagénaire...Rue de Tlemcen je passe chaleur au coeur , malgré le froid, te saluer... Citation... Le Paradis de l'Eternité, ô Tlemcéniens,  ne se trouve que dans votre Patrie.  Et s'il m'était donné de choisir,  je n'en voudrais point d'autre. (Ibn Khafâja - XIe siècle)

Pisco n'était bien ! par Voltuan

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Jeu des 10 mots ( connu sur PCC, au Chalet de l'Amitié et ailleurs ) : les convives d'une soirée bien arrosée et festive se sont mis d'accord pour pondre un commentaire portant le même titre en utilisant les dix mots suivants : pisco, vigogne, abricot, buddleia, crumble, baguenauder, polaire, A6, sabre, plaqueminier ! Ah quelle belle soirée ce fut, organisée encore une fois par un membre actif de PCC, pour ne pas la nommer, l'adorable Lisa6000, au sourire enjôleur, d'ange quelle que soit l'heure...Une amie de longue natte, mais sans longues nattes ! Je tombais sur notre amie, sortant de chez elle ( afin de récupérer les derniers ingrédients de la soirée dans le coffre de sa voiture...), le visage rayonnant, chaleureux me convainquant s'il en était besoin, combien l'amitié authentique est éternelle :) Pris par tant d'émotions de la revoir et de rencontrer les autres aminches bientôt dans la soirée, je n'avais plus conscience d'un possible repas pris en commun, tellement j'étais enchanté, ému de ces retrouvailles avec notre hôte ! Oublié le froid polaire, qui m'avait décidé à sortir plus tôt de chez moi...Oubliés les embouteillages sur l'A6...mais ô joie d'en retrouver d'autres sur l'A Table : bouteilles mises à la queue leu leu, pisco ( eau de vie de raisin du Pérou, titrant entre 30e et 45e d'alcool ! ), champagne, vin rouge, vin rosé, carafe d'eau, jus de fruits, etc. Oh cette soirée les copines, les copains...composée uniquement de belles plantes ! Pour l'occasion certains s'étaient déguisés qui en buddleia, qui en plaqueminier, qui en hortensia ou en groseillier ( foin des circonstances de saison ) ! Arrivé plus tôt donc, j'ai pu aider la maîtresse de maison non seulement à préparer le repas ( aidé ensuite par les autres convives ) mais également à changer deux ampoules nazezbroks sur le lustre du salon :) Pour ce faire j'avais momentanément ôté mon costume de Jujubier...Parmi l'assemblée naviguait de temps à autres une jolie vigogne au poil soyeux, beige orangé que sa maîtresse avait surnommé "Abricot'...L'animal disposait de vigognières ( chattières améliorées ) afin de déambuler selon ses désirs dehors et dedans ! L'ami Xavier arrivé moins tard que prévu s'arrangea quand même ( alors que nous étions tranquillement assis en train de siroter notre verre de Pisco...) pour nous faire une frousse digne d'Halloween en se présentant déguisé en Pterocarpus santalinoïde , à une des fenêtres du salon ! Il portait à une main un sabre qu'il brandissait fièrement façon capitaine Haddock et de l'autre une bouteille de Château Glabou :) Sûrement il avait dû bagenauder dans tout le jardin avant de se présenter à nous de cette façon car des voisins sonnèrent à la porte pour tirer ( sabre eux aussi ? ) au clair le mystère entrevu qui les avait tant inquiétés ! La suite de la soirée festive fut beaucoup plus raisonnable, si l'on peut dire ainsi, au fil des savoureux et fabuleux mets composant la tablée. Huiùùùmm le crumble aux pommes et à la cannelle, yoououss la tarte aux ananas, zzzoieooooee le gâteau au chocolat, Yapasssshhhh la Guillemette aux yaourts !!!...C'était à ce point jouissif, orgasmique, étant donné qu'on avait tous trouvé le point G et le point A : Générosité...Amitié...à foison !!! :) Quand je pense que l'on remet le couvert ( d'un autre façon...eh...) le 23 novembre prochain...ouh la la....ça promet !!!

De gueule coup! par Alma-dies

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J'aime pas les gourous! ils provoquent ,haut ,mon courroux Chefs de sectes à l'égo fou Doués d'un immense bagou ils te prennent, te pressent ...Les gourous Et te laissent l'esprit , tout flou flou En te piquant parfois au passage tous tes sous Je leur mettrai bien un tour d'écrou A ces empêcheurs de libre penser , ces voyous qui mettent faibles et malléables à genoux Gourou ,pensée unique, poseur de verrous Religions, idéologies ou tout simplement sur nous! Ne le voyez vous donc pas agir ces grands manitous Ou est ce d'en parler un tabou? Ils sont partout les gourous! Repérons les, et tordons le cou à ces immondes poux! Avant que notre pensée ,ne se résume, à un tas informe de mou

pisco on était bien par Touslesbato

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On était si bien voila une semaine et maintenant une semaine de plus et c’est la galère. Et pourquoi donc ? Pas parce que le pisco n’est plus là, j’ai de quoi le remplacer, pas plus tard qu’à midi, je me suis fait flamber des bananes au grand marnier, et quelle flambée, ça léchait presque le plafond, à cela je rajoute une lichette de chocolat fondu, ah que c’était bon ! Pas une histoire d’A6 non plus car ça fait aussi plus d’une semaine que je l’ai laissée faire des nœuds autour de Savigny, je la reprends en fin de semaine mais on ne m’y reprendra plus à me laisser embobiner comme ça, encore un truc technologique pour nous faciliter la vie, c’est plutôt la bilirubine que ça développe sans vergogne ces grands machins, et hélas on a jamais vu une bignone grimper sur les bas côté, encore moins une vigogne baguenauder sur le terre plain, par contre des lapins heureusement ça arrive encore. J’ai pas mangé non plus le fruit du plaqueminier, il a pourtant une superbe couleur orange, ce coquin de kaki pas du tout vert. C’est le fruit citrouille d’automne, en apparence tout sympa, tellement alléchant, viens, viens me manger et si par malheur vous croquez dedans, vous tombez pas dans les pommes comme celle que vous savez, mais vous sentez vos dents pousser et devenez un vampire au rictus atroce, parce que ça tire vraiment les dents ce fruit diabolique. On a donc décidé quand on s’est retrouvé voila une semaine de se lancer dans la rédaction des 10 mots. Ma foi, le défi semblait pas trop difficile, plus de 7 jours de réflexion, ça laissait le temps et bien sûr c’est toujours au dernier moment qu’on se dit ah mais oui, c’est aujourd’hui ! Et oui sauf que merveille de la technique ou sortilège, on en ait pas à un près, l’internet a décidé de fausser compagnie à mon vieil ordinateur tout pourri, reviens Léon ce n’est pas un kaki ! Et Dieu sait si j’ai bidouillé, j’ai farfouillé, j’ai déconnecté, rebranché, enlevé le parefeu, appelé abricot (j’en suis encore à ne pas citer des marques, il parait que maintenant faut en citer au moins 3 et ça passe, quelle hypocrisie, le capital est partout) qui ne m’a point aidé, et donc TOUJOURS pas d’internet. Or le pacte tout amical, rassurez vous, pisco on était bien, était celui-ci: diffusion simultanée des textes à 8h le lundi 5 novembre sur PCC. Ah mais comment diffuser sans internet ? D’autant plus que mon texte n’est même pas fini. C’est vrai ça, il me reste encore 4 mots à placer, bon le 1er est franchement simple ; c’est pas ce froid polaire qui s’insinue sous les portes et les fenêtres qui tarira mon inspiration, youpi plus que 3... Adieu buddleia et ses grappes odorantes autour desquelles volètent bourdons et papillons, l’été est bien fini et novembre nous tire sa triste mine, bien sûr il reste la possibilité pour oublier cette saison revêche et parfois carrément mortifère de se gaver de pâtisserie et de crumble mais comme nous le dit pas l’autre princesse si fine et si blonde, le tour de taille peut être extensible à l’infini ; la balance risque de ne pas le pardonner (à moins que ce ne soit moi qui ne pardonnera pas à la balance). Et d’un coup de sabre, voir carrément plusieurs, le chipotage n’est plus de mise, réduire en fines lamelles tchac tchac tchac (Edouard à moi !) balance, ordinateur, machine à laver qui tressaute, souffleuse de feuilles qui déchire les oreilles, voitures qui bloquent le passage, et tout ce qui peut empêcher le monde de tourner rond, pour filer, quelle heure est-il au fait ? 19h45, ouf c’est encore possible chez mon amie K diffuser ce texte avant qu’il soit lui aussi ensorcelé. PS : le SAV suivra c’est certain mais ... quand internet reviendra

Génie d'une voix par Pardeverslun

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Si tu me veux du mal, je dis Vis ma vie depuis mes sept ans ma tête des flammes des flammes entre amis ennemis des slams qui jettent leur blâme sur ma maison qui bouge encore en ma raison des corps trop morts des voix qui hallucinent ma nuit à l'intérieur de toutes mes vies je suis né pauvre et j'ai appris aimer les unes et les autres celles qui aiment toute grande l'amie la déesse Mère le Père est l'Autre celui qui au jardin d'éden possède en lui en elle en nous la connaissance qui donne vie qui fait jouer les saisons pleines devers l'espace de nos vies devers l'espace de nos vies à cela que nul ici n'ignore que je ne crache moi sur personne et sur nul autre et ni sur l'or que pour son mal on a en sonne dedans le verbe de merci dedans la route la voie libre la liberté grande elle aussi aime qui aime et aime vivre aime qui aime c'est NOUS le livre Pour deux Personnes qui aiment avec deux m Lu & approuvé par ma Grand-Mère . Sainte Carine, 2012. am

Pisco n'était bien par Lisa6000

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Les images défilent, les glaçons, les glaciers, du Pisco sour au Pisco summit, froid polaire, plus loin, les vigognes courent les montagnes, un chat sauvage baguenaude sur les rochers… Coup de sabre magique, le paysage change, nuit noire, longue route, A6 indique un panneau … elle débouche sur une forêt dense, palmiers, noyers, buddleias, abricotiers, plaqueminiers … Puis, une lumière, un salon, un cercle amical, une tablée, un carré de jeu, le plaisir, ensemble. Un bel après-midi, ensoleillé, apaisé, cela faisait longtemps, je déguste un restant de crumble, entre autres … je songe à celui qui a changé l’ampoule du lustre, quelle ténacité ! à ceux qui ont sauvé le brave saumon de la sècheresse, à notre partie de chatouilles en cuisine … à celui qui a oublié le plus chaud de sa tenue en partant … à ceux qui se sont égarés en rentrant … à notre brunch cocooning des survivants le lendemain. Je songe à celle toujours présente, soucieuse, touchante, à ceux qui n’ont pas pu venir, à ceux qui n’ont pas répondu … à ceux venus de tous les points cardinaux, n’est-ce pas merveilleux ? Je songe à Coelho, et Calderon: « Qu'est-ce que la vie ? Un délire. Qu'est-ce donc la vie ? Une illusion, une ombre, une fiction; le plus grand bien est peu de chose, car toute la vie n'est qu'un songe, et les songes, rien que des songes. » …. intenses, sublimes et sans frontières. Un abrazo.

Pisco n'était bien... par Pomi1912

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Pisco n'était bien... Que dans ce jardin où vivait Vigogne Ne trainaient jamais que des amoureux aux sourires béats, Flânant à l'envi, criant sans vergogne Leur plaisir futile, la main dans la main près des buddleia. Puisque baguenauder leur était plaisant, Ils babillaient à n'en plus finir entre deux bécôts, D'allées en venues dans ce beau jardin aux tons apaisants. Venait alors l'heure, de se partager un bel abricot, Le temps a passé et nos tourtereaux sont toujours solaires. Ils n'ont d'autres dieux dans leur petit monde que l'un et que l'autre. Quelque soit le lieu, quelque soit le temps, aride ou polaire, Leurs yeux d'amoureux restent pétillants. Ce sont deux apôtres. Un lien bien plus fort que l'acier d'un sabre les a habillés. À6 ou à 2, peut importe leur nombre, leur bonheur est franc. Ils sont un bel arbre ancré dans leur sol comme un plaqueminier, Que les tempêtes cruelles n'abattent que rarement. Devant ce crumble émietté des fruits de leur jardinet, Ils repensent sans dire à leurs premiers pas auprès de Vigogne D'un sourire à l'autre, repassent en silence leurs si belles années Qu'un petit bébé va émerveiller, descendu du ciel ou porté par cigogne !

Concert inachevé. par Barioline

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Prélude : Les archets ont détricoté les cordes de la harpe, les flûtes se sont faufilées à l'intérieur des trompettes, l'orgue de barbarie a rengainé sa rengaine, la bande à Léon s'est coalisée avec les guéridons du salon pour occuper le terrain, la chorale s'est repliée dans la chambre à coucher, les choristes ont brûlé leurs partitions, les solistes ont pris mal au coeur, le chef a donné le signal des hostilités. Et pendant ce temps-là : Le piano refuse de sortir du frigo, l'accordéon file un mauvais coton, la guitare broie du noir, la mandoline se débine, le clavecin et les cymbales font bande à part, le tambour tape sur les nerfs de la batterie, laquelle batterie persiste à occuper la cuisine. Le reste du logis est figé dans un silence glacé, quelques notes hors de portée sont coincées dans la cheminée. Le choeur : Accordons nos violons. Quittons ces airs chagrins. Déposons nos larmes au sol. Donnons-nous le la. Jouissons à l'unisson. Le public : Sortons et lisons.

Marinade aigre-douce... par Muneera

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Marin perdu qui navigue à vue dans cette immensité nue Marin abandonné sans rivage où mouiller où donc est votre dulcinée ? Marin dans l'âme a du vague à l'âme, a perdu sa dame ? Dois-je conter des fables à ce marin des sables coupable d'amours inavouables! Marin échoué sur la plage, ne sont-ce que des enfantillages ? Badinage ! Bavardage !! S'envole aux quatre vents cet air insouciant, indolent et nonchalant... Marin des sables mouvants, notre amour pourtant sombre en m'emportant... Marin d'eau douce, jolie frimousse, je voulus être ta douce Oh ! mon marin, un brin clandestin met fin à mon chagrin ! Marin à la barre, largue les amarres ; tu nous sépares. Marin parti en mer, que cet adultère est malhonnête et amer ! Marin en exil, Se peut-il Que tu ne sois plus mon asile ? Le cœur abandonné, vague à l'âme, sur la plage échouée, Le cœur en exil, à marée basse, sur le sable mouillé... Je reste... Avec la mer, en colère, amère, sincère, mère, conseillère mais rancunière, entière, geôlière et garde-barrière Je désespère, déblatère, vocifère, profère, digère... considère... délibère récupère, persévère... délibère encore, décolère... tempère. Regarde en arrière, cela t'indiffère ? J'abandonne, je m'abandonne... C'est le calme avant la tempête...

"La petite gâterie de l'évolution" par Philetmon

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c'est une chronique société à écouter sur arteradio.com : http://www.arteradio.com/dossier/445605/la_petite_gaterie_de_l_evolution/ Argument : Pendant la crise, l'évolution continue : après le singe, l'homme, la femme, apparaissent de nouvelles espèces. Pour les observer dans leur milieu naturel, Marie-Andrée de Saint-André nous guide à travers la" Petite Gâterie de l'Evolution". L'auditeur est ainsi convié , dans l'ambiance sonore ad hoc , à découvrir , sous forme de petites séquences d'environ 3 minutes : - Le promosapiens "en pleine période sarkoglaciaire" ; la nature a horreur du bide ... - Le prolopithèque , survivant dans une étroite bande désertique le long de la Moselle. - Le grabazoaire , dont la plus grande réserve naturelle se situe en région PACA : "ils y vivent en semi-liberté". - L'Homo Trader: "Le pire est le propre de l'homme. En quelques mois , le plus redoutable des prédateurs est devenu la proie favorite des braconniers... Son pelage Hugo Boss est aussi recherché que le cuir fin de ses Weston"... sans compter "les couilles de Madoff", supposées aphrodisiaques, et un bébé trader orphelin dont la survie passionne les scientifiques. - L'écoloderthal , au coeur de la vie sauvage ; "au printemps , des seins de pêche agrémentent délicatement les poitrines en fleur des femelles - le tour des mâles arrive en automne: d'opulentes grappes de raisin "... etc ... Tout cela date de 2009 ; l'évolution a bien sûr continué depuis lors ; mais certaines espèces demeurent reconnaissables ; d'autres éveilleront sans doute chez vous de la nostalgie ( qui , déjà , n'est plus ...). Au détour du chemin , vous croiserez le MEDEF, les POUF , le CNPcrès et d'autres curiosités encore . Et puis , il y a la voix de Sylvie Bodin , descendante lointaine du ClaudePiéplu Shadokii, qui donne un air d'évidence à cet improbable et néanmoins familier cabinet de curiosités !

Le Dit de Gribouille de THELEME ( one to one ) , par Pardeverslun

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Font tontaines et tontons les fées maraines sans pardon des sas de Haine, Ah j'ai, donne hé vieux Gribouille hèle Anne on est vos Je deux rôles très cons vos blâmes en daube, Ah, pas pardon vos dégeulis à cancres, là vos chetrons cake sans aucun droit Nous dit Gribouille , aimez sans Haine n'enfermer pas Qui aime même vrai aimez-vous sans enfermer L'ENFANT GRANDIT EN LIBERTE le rien , écrit devant quatre Patapons cet avant midi 08.11.12. Votre Humanité doit comporter au moins 400 gros cons . Je ne sais pas si certains comptent double en passant, mais bon je peux me tromper ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? etc

Four more years for the forty-fourth ! par Jules Félix

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Catcatcat ! 444 ! Ce n’est pourtant pas une poule mais un âne qui crie victoire ! Il est une heure du matin à Chicago. Quatre individus arrivent sur la scène. Deux sémillantes filles. Sacha en jupette bleue et Maria en jupette verte, puis Michelle en courte robe, et enfin, la star. Réélue. Inutile de dire que beaucoup ont poussé un ouf de soulagement. Soixante-dix-huit pourcents des Français aurait voté pour le gagnant et seulement cinq pourcents pour l’évêque mormon dont j’avais conté les grandes connaissances scientifiques. Pour donner un sens à ce sondage dérisoire, imagine combien d’Américains auraient voté en mai pour Sarko et combien pour Flanbus… En octobre, après la torpeur des primaires, Barack avait un peu lâché du jeu et Mitt s’était relancé dans les sondages après un premier débat où il avait su montrer son "centrisme"… parce qu’aux États-Unis, finalement, on n’est pas vraiment différent de la France, au sein de son parti, il faut être clivant et ultra, mais devant le peuple, il faut rassembler et se recentrer. Mitt n’avait cependant montré qu’une cohérence de girouette en changeant assez souvent de pied d’appui. Qu’importe l’intellectualisme, les élections, aux US, ce ne sont pas des débats philosophiques, ce sont des kermesses, du militantisme, du sport, des actions de paillettes et de pub (il paraîtrait que si tu n’as pas affiché un soutien ferme pour l’un des candidats, tu reçois sans arrêt des coups de fil des équipes de campagne pour te convaincre de voter pour leur candidat, souvent en faisant de l’anti-pub pour le candidat adverse, ça peut vite devenir aussi casse-pieds que les appels intempestifs pour acheter un canapé ou une cuisine). Cela ressemble à un jeu, à une loterie, à un tiercé à deux chevaux, à une match de sport, avec des stades remplis de supporters fanatisés par le leader et les stars qui y sont invitées. Le scrutin étant tellement shadok ou ubuesque qu’il est même tentant de dire que Barack n’est pas le Président des États-Unis mais le Président de la Pennsylvanie, de la Virginie, du Michigan, de la Floride, de l’Ohio et de l’Iowa (remarque comme ces deux derniers États se prononcent presque pareil). Bref, uniquement le Président de ces États hésitants qui ne sont pas clairement dans un camp et qui peuvent changer d’une élection à l’autre. Des États quantiques ! (hou hou, j’aime mon jeu de mot, désolé pour le manque de modestie). Car c’est uniquement dans ces États que les candidats ont fait campagne. Inutile à Mitt d’aller racoler les Texans et inutile à Barack d’aller séduire les Californiens. C’est déjà fixé depuis longtemps, pour ces deux populations. En revanche, les Virginiens, les Pennsylvaniens, les Ohiorois (ça se dit ?), là, oui, ça vaut le coup de matraquer à coup de plusieurs centaines de millions d’euros ces pauvres habitants en leur disant tout le mal de la concurrence (parce que la publicité comparative est autorisée dans ce pays ; d’ailleurs, en France aussi très récemment, et j’ai découvert un spot qui disait que la pizza de la marque Adabidule était moins chère chez Intertruc que chez Carremachin, en précisant bien les prix, c’est fou, non ?). Du coup, le choix entre le Président à fric et le Président Afrique s’est fait en toute …saturation (ah là, non, je ne suis pas du tout content du jeu de mot, mais je l’ai là, je le case donc). Je termine par une note insolite. Ce n’est sûrement pas le premier élu homosexuel mais c’est la première fois qu’il est élu en tant que tel. Enfin, pas il, elle : Tammy Baldin est en effet la première sénatrice démocrate à être élue au Wisconsin avec l’étiquette homosexuelle sur la figure. Mais bon, sa sexualité, ça ne nous regarde pas ! Autres com’ sur le sujet : http://www.pointscommuns.com/les-commentaires-sur-pour-obamafr-18121-i.html

Un univers poétique, délicat, unique. par LunarSanctum

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Je me rappelle être longtemps restée en admiration devant les couvertures de ses livres. Elles m'évoquaient déjà une certaine finesse, une douceur, une poésie particulière. Puis j'en ai lu un, Cristallisation secrète: L'essence même de l'histoire est troublante, l'idée d'une poésie, d'une mélancolie fabuleuse. Au-delà du livre, c'est le thème même qui m'a marqué. Plus tard je me suis retrouvée à lire L'annuaire, le résumé à lui seul me transportant: encore une fois, une idée géniale d'inventivité, un univers mélancolique mais rêveur. C'est bien simple, les livres de Yoko Ogawa sont fascinants car ils tracent un chemin étrange, tout en légèreté, et toujours, toujours cette personnalité si particulière, ces ambiances délicates, comme en apesanteur, en suspension dans l'imaginaire. Un calme mouvementé.

Lettre à ma fille par Anais9

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Lettre à ma fille Ce sont tes cheveux bouclés d or, tes yeux sombres de lumières, pépites chocolatées, parfois éteintes comme un astre qui sombre et ta moue d’arc qui dessine parfois tes lèvres, à ton beau visage. Enfant je pouvais te prendre contre moi, te rassurer lorsque tu avais mal. Petite noisette, casse tête, comment parfois te dire, combien malgré tous tes cris, portes claquées et parfois cassées (avant quand t’avais 17 ans), menaces et pleurs, effondrements et espoirs, comment te dire, que je ne peux plus te prendre dans mes bras, puisque tu « n’aimes » que ton amoureux à cette approche bien naturelle. Mais ………….l’amoureux est loin……… Une mère, juste te frôle, d’un regard d’amour, mais en coulisse, impuissant lumineux comme un soleil. Tu es une jeune femme aujourd’hui, éternellement tu demeures mon enfant. Surtout lorsque tu viens te « rapprocher » de moi, mine de rien, venir à la maison, comme avant, confidences et reproches mixés mousse au chocolat parfois indigeste aussi. Je te sais chagrin englué seule à te battre, malgré mon amour qui ne te suffit plus, mais dont tu appelles des remèdes. Je connais la chanson pour l’avoir tant fredonnée aussi. Mais combien je m' épuise en silence à ton désarroi. Qu’il me file la chair d’effroi, malgré les paroles rassurantes que les parents aimants seuls peuvent divulguer, alors me sortent des lèvres d’ombres brunes, des mots chantants l’espoir. Presque on s’accroche aux étoiles, même si on les voit plus, alors vois-tu elles brillent dans l’espace d' une mère ! Combien c’est délicat un coquelicot, qui tremble qui gémit en silence, dans le mistral glacial. Voilà tu es une femme, moi une mère. Tout nous unis et nous sépare « le temps est assassin » si l’on s’aime aujourd’hui, la pudeur se tisse entre nous. Bonne route, ma p’tite grande. T’es repartie, tu batailleras encore jusqu’ à la paix en toi retrouvée, trouvée. Le monde est une étoile vaste, Obama est président depuis cette nuit, et nos larmes et nos rires n’en finiront jamais, d’un monde si complexe, faut tout comprendre, pourtant et se frayer un chemin parsemé d’amour et de joie. Je sais, suis pas la seule. Et les mistrals gagnants……….. Et les mistrals gagnants………. Allez, viens, viens, on va sauter dans les flaques d’eau, pour inonder nos vie de joie.

itinéraire conseillé pour le paradis via la terre par Momma

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Prendre par les montagnes , toutes les montagnes . La chaussure de rando peut être utilisée mais n'est pas forcément indispensable , la sandale aux semelles de vent a fait ses preuves . De même que l'envolée d'oiseaux sauvages mais , pour celà , ouvrir un ouvrage du petit prince et sauter à pieds joints dans la page adéquate . Prendre de la plus petite à la plus haute montagne . Ne pas compter sur le temps qui va vous rattraper forcément . Le laisser venir , lui expliquer posément que le voyage se fait sans lui . Quand enfin vous êtes libre et débarrassé de ce pesant personnage , observez votre montre . Curieux phénomène qui fut testé par le dénommé Dali , elle fond ! Avancez en rythme et en couleurs , c'est mieux ! Quand vous atteignez la plus haute montagne vous pourrez voir les premiers escaliers en nuages . Ne vous extasiez pas trop longtemps , l'escalier en nuages est beau mais facétieux . L'emprunter tout de suite et sans hésitation , il commence sinon ses simagrées à n'en plus finir , passe du cotonneux au filandreux , on s'en lasse , rassurez vous ! Toute photo est interdite avec ou sans flash ! Au fur et à mesure de votre ascension vous allez percevoir un son . Oui , bien sûr , c'est un concert céleste qu'a mis en place l'Eternel pour attirer le touriste . Vous êtes presque arrivé . NB : vous ne pourrez pas aller tout en haut , endroit réservé aux aller simple .Pour vous qui avez un aller retour , une visite guidée par les conférenciers angéliques est prévue . Puis , votre voyage retour qui est offert par la maison vous permet d'atterrir directement dans votre lit , le temps , en général , vous y attend goguenard , et va vous poser des questions déplaisantes sur votre séjour . Faites l'innocent , ignorez le et réveillez vous !
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