Voie de perdue et retour né
en devers l'un et devers l'une
Paris est charmant en juillet
je suis un peu né dans la Lune
un jour mieux neuf doit advenir
lumière enfin entre Elle et moi
la magie est je ne sais pas
pour tous l'enfer devra finir
Luc pour Valérie
ceci n'est pas un exercice par Ufologue
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Bouleversant par Chamallowette4
Ce film ma subjuguée, profondément touchée.
Le besoin de reconnaissance damour de deux surs par leur mère, ou du moins celui de comprendre, de savoir si un jour, ne serait-ce quun jour, elle les a aimées.
Après vingt ans, leur mère réapparaît dans leurs vies.
Leurs doutes, souffrances, manques affectifs, questions restées sans réponse, les amènent à devenir des « geôlières » lespace de quelques jours.
Pour quElle dise, crache, gueule même, ce quelle a dans son ventre, ses tripes, son cur.
Film poignant, dur, magnifique.
Et cette chaîne comme un cordon ombilical
. qui va la couper ?
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J. Balasko, M. Seigner, Marina Foïs sont "criantes" de vérité.
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Passage par Street
J'ai marché au bord du fleuve
pour m'emplir de son odeur végétale
sur le chemin de halage, les roseaux s'agitaient sous une caresse implacable
J'ai croisé sur la passerelle une Marilyn des champs, jupe blanche indisciplinée
C'était pas le pont des arts mais le vent était au rendez-vous
Le long de son mollet courraient trois araignées tatouées
elle a retrouvé son amoureux
j'ai continué mon périple, observé les oiseaux
mouettes, poules d'eau et cygnes se disputaient du pain
avec un ragondin
Les taches pourpre du soleil couchant ont éclaboussé la scène
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(je ne connais pas l'artiste) par Sois toi
Je vis dabord la profusion de richesses : il me fallut du temps, des mois, et même des années, pour discerner, à lintérieur de ces merveilles, des scories qui ne métaient pas destinées. Ce ne fut pas une désillusion, non, même pas un regret, simplement cela ne me concernait plus ; les grandes réunions mondaines, les lumières sur la ville, le luxe dans tous ses états : leur grandeur nétait pas mienne, car je convoitais secrètement des pays de cocagne plus intérieurs et moins clinquants. Je me dirigeai vers ce qui me semblait des ruines romaines, mais je my endormis, et une voix douce me réveilla en mintimant de dégager : lhomme qui parlait sévanouit au fur et à mesure que je men approchais. En sévanouissant, le cercle laissé sur locre du sable laissa comme une trace au sol, un sentier.
Le sentier était bordé darbres centenaires, ou en tous cas tordus par les années, et exhalaient une odeur proche des eucalyptus. Au loin, je vis la mer, celle des arts et des lettres, celle qui prend les hommes aussi, celle qui recommence à linfini son travail de sape et décume. Les vagues de Virginia ne me faisaient pas peur, je savais que mon chemin commençait au milieu des loups, mais que ces redoutables loups, tonnerre de Dieu, étaient évitables. Je dansais parmi eux, sans quils me touchent, de la danse impétueuse, fantaisiste et rieuse quont les jeunes filles au milieu des dangers.
La nuit était venue, et laventure à létat brut survint, sous la forme dune chouette muette, mais qui me regardait de ses yeux vert, et me sourit soudain, de façon imprévisible, puis me prit dans ses bras de chouette, et me chuchota que cest beau la vie. Les arbres acquiescèrent, en courbant vers nous leur feuillage en signe de révérence. Alors la terre entière vira, virevolta, pivota dans un sens puis dans lautre ; une frénésie la prit, cette terre, de tourner sur elle-même, dun mouvement si imperceptible mais si réel, que lon sextasiait « et pourtant, elle tourne ». Janis Joplin chantait ses rauques refrains à sen damner. Bangui la belle exterminait tout ce qui bougeait. Le dimanche à Orly, avec ou sans bécots, continuait à connaître sa litanie de tristes séparations.
Puis laube se leva en repoussant sa chaise, sétira longuement avant de salanguir, et laissa place au jour. Il nen menait pas large, ce jour, qui allait voir son lot de misères et de peines, mais bon, on en était au début, pas la peine dimaginer le pire à venir, et qui peut-être ne viendrait pas. Rendons au jour ce qui est au jour, ce qui est clair comme le jour, comme un jour avec pain. Rendons lui ce service de croire en lui. Il vous le rendra, car le jour est reconnaissant.
Il reconnaît les siens, le jour, ceux qui un beau jour ont vu le jour ; ceux qui cultivent lextase, rencontrent linespéré et prient.
Des musiques barbares montèrent dans lair saturé de frangipaniers, faisant frémir les libellules et séchapper les éléphants roses, toutes oreilles dressées, entiers dans leur fureur barrissante, furieux dans leur charge toute puissante.
De lautre côté du monde, là où la nuit régnait encore, des enfants mouraient pour des raisons futiles, dans des poteaux électriques ou des mouvements de foule peu aimante. Des innocents finissaient sur la chaise électrique. La guerre népargnait rien, même pas les partisans. Le monde pourrissait sous dabondantes répétitions de biens : cela, de lautre côté du monde
Le jour sétait levé devant moi, comme un premier matin magique et pur. Les montagnes couchaient leurs arrondis voluptueux dans la brume engourdie : jétais cette montagne que tu devais escalader pour en connaître les hauteurs somptueuses. Un grand aigle suivit ton escalade de son il attentif. Et au fur et à mesure que tu mescaladais, je maplanissais, comme dans une volonté de te faciliter la route ; Je fis place à un désert pacifié de sentiments enfuis. Un désert plein, Aden. Un soleil bleu éclairait les collines de ton corps se dessinant superbes, les vallées endormies de ta poitrine nue, il téclairait toi, entier, et jétais là où de tout temps je devais exister.
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& Louise Forestier "j'te prends, j'te jette" par Aupaysdejuliette
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Trop beau, trop bon, mon Indien...
Merci dêtre là...
Quand jte prends,
Quand jte jette...
Toi qui sais téloigner à lapproche dun nouveau « blanc »
Qui pourrait devenir le compagnon de mes vieux jours...
Qui est là quand la désillusion a fait place
A un soupçon despoir...
Tes mains douces qui me rassurent,
Me trouvent belle,
Caressent mes seins blancs de « sorcière »
Mesurant au fil du temps leur subtil affaissement,
Mais si familiers...
Quils sont imprimés au creux de tes doigts,
Comme aux premiers jours...
Une magie tant de fois rejetée...
Au profit de quelles chimères ?
En fait un passage de la souffrance de labsence
A la plénitude de la maturité...de la complétude,
Je prends ce qui est...
Sans plus penser à demain...
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Me suis achetée un piano de septembre,
Un rêve de petite-fille,
Un Noël, jattendais un petit piano-jouet en bois
Jai reçu une combinaison rose saumon en soie brodée à la main
Javais 7 ans...
Une combinaison !!!
La plus grande déception de ma vie...
Cinquante après...jai acheté un piano en septembre,
Je ne pouvais plus attendre Noël !
Je transpire sur mes gammes
Majeures, mineures
Fa, Si, Do, dièse, bémol, bécarre...
Je mélange tout,
Mais je méclate !!!!!
Pour Noël...
Défi...
Je jouerai « Stille Nacht , Heillige Nacht»
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noel religion et individualisme par Laurentdicap
C pas un nouvelle ; bientot c'es noel ; pour ceux qui me connaisse, je ne suis pas croyant mais g lu la bible qui trainait sur ma table de nuit comme une belle histoire . j'ai été tout tout particulierement attirés par les psaumes qui ont développés chez moi mes commandement personnels et mon gout de l ecriture ; j aime particulierement le moment des fetes de noel surement parce que le mois de novembre est triste (ex : la toussaint, le jours des morts, le jour de l armistice) c pourquoi j'm la periode de noel avec ses cadeaux bien sur et l indulgence et la compassion que l'on peut avoir avec son prochain.
revenons aux psaumes ; cela me touche et m'inspire,(c'est peut-etre parce que il y a des cannes, des bergers, des guides lol) et je fais aussi quelques prieres et j'ai quelquefois l impression d etre entendu.
poiur tout cela, je vous souhaite à tous un bon noel tout pres des personnes qui vous sont proches.
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"...des traces de son passage, non des preuves." par Coucou c est ginou
De vous, il ne me restera bientôt que quelques graines de mémoire vive.
Mémoire vive : prête à germer, encore, pour peu qu'un souffle, un rien lève sa dormance.
Mémoire morte : reprise par l'entropie, redevenue poussière, anatomisée sans retour, tous ces souvenirs rendus à l'insignifiance, mâchés, digérés, classés, numérisés. Désincarnés. Celle là m'indiffère, pire : m'encombre.
Mémoire vive. Quelques graines.
Ta main braconnière, allant à mon plaisir comme on pêche à main nue, fouillant le torrent, tranquille et précise, se faisant elle aussi truite ou apron - mémoire vive de ta main, de son savant frayage.
La brusque poussée d'excitation, comme elle te prend, ce qu'elle te fait, comme tu y cèdes, la paupière soudain affaissée sur ton regard, ton regard saisi de fixité, d'absence, d'une sorte de bêtise, de bestialité. Mémoire miroir, me fait le souffle court, le regard flou.
Ta cambrure, ta délicieuse cambrure. Entrevue dans la glace. Juste avant de fermer les yeux, emportée.
Le parfum suave de ta queue, après l'amour, abandonnée.
Quoi, que du sexe ? Oui, que ça. De la queue, et du ça, mais moins trivial qu'on pourrait bien le croire, qu'on voudrait, que vous le croyez, peut-être. Rien ne demeure mémoire vive qui n'ait été, d'une certaine façon, sublimé.
car (comme l'a dit Baudelaire, parlant des fins d'après-midi d'automne) il est des sensations dont le vague n'exclut pas l'intensité et il n'est pas de pointe plus acérée que celle de l'infini.
Proust, Des plaisirs et des jours
« Le langage est une peau : je frotte mon langage contre lautre. Comme si javais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. Mon langage tremble de désir.»
Barthes, Fragments d'un discours amoureux
"Ceux qui partagent leurs souvenirs,
La solitude les reprend, aussitôt fait silence.
Lherbe qui les frôle éclot de leur fidélité.
Que disais-tu ? Tu me parlais dun amour si lointain
Quil rejoignait ton enfance.
Tant de stratagèmes semploient dans la mémoire !"
René Char, « Les loyaux adversaires », dans Fureur et Mystère
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Chaud sept par Jules Félix
Cest lhistoire dun sept. Cest un animal très aiguisé. Il est même tranchant. Il a des arêtes qui peuvent faire mal comme le hérisson mais cest pour cacher plus de douceur, plus de tendresse. Lextérieur comme protection.
À plusieurs, il peut former de jolis mélanges, de jolies combinaisons. Des pétales de joie ; des rondes, il ne sait pas faire encore parce que ses bords sont pointus. Le sept est pointu et il peut faire mal, enfin, il peut surtout se faire mal, car il na pas lhabitude du tranchant, il na pas lhabitude des aiguilles, des pics qui trouent parfois lâme.
À plusieurs, il peut par exemple se mettre en carré. En carré, cest sympathique. Personne ne voit à quel point cest sympathique. Ils se forment donc dans une sorte de rosace vivace les sept en-veux-tu, les sept en-voilà. Une rosace à sept branches ? Une rosasse ? Non, assurément non, la rose ne fane jamais sauf quand elle meurt mais il est faux de dire quune rose est un vecteur dimmédiateté farouche, dinsaisissable expression dun temps furtif.
Ses bords tranchent aussi, comme on tranche la destinée avec le couteau temps. Lexistence est un gros melon et les pépins peuvent rapidement évacuer si lon sait recueillir à temps la saveur de sa chair douce et amère.
Cest beaucoup, cest même beaucoup trop, je comprends bien, mais cest finalement bien moins que plus tard, beaucoup plus faible que dans très longtemps. La rose à sept branches a su se multiplier. Aujourdhui, les épines ne piquent plus, les bords du sept sont polis, sont juste bons pour être maniés sans danger, si ce nest celui du temps qui fuit.
Je comprends, mais en même temps, sept, cest faible, sept, cest très faible. On a pu les voir tout rouges de confusion des six et finalement, lexpérience, lhabitude, le renouvellement de la création continue, la permanence du cur dans le creux, tout fait que la ronde des carrés sera bien moins dure à avaler que la soupe au potiron du début des temps anciens.
On ne peut pas tout avoir, et finalement, il ny a pas à réfléchir, pour quelle vive encore, il suffit de ne pas cueillir la rose et de la laisser sépanouir sur une terre fertile.
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L' Homme qui marche par Annaconte
Des années que je le croise, souvent par hasard, au coin dune rue, ou dun square, lHomme qui marche. Cependant - et si j'ose dire- il na pas bougé, il demeure le même.
Droit dans ses bottes, façon de parler car vous savez bien quil est nu-pieds. Je fais comme si je trouvais cela normal. Après tout chacun fait ce qui lui plait. Je le salue jovialement dun signe de tête, il me gratifie dun regard froid. Nous en restons là. Il poursuit son chemin de son pas égal et concentré, à grandes enjambées sur ses jambes interminables.
La démarche assurée, le buste légèrement incliné, il se sert de ses longs bras ballants comme dun balancier. On voit bien que ses pieds trop larges lui pèsent. Une glaise collante entrave sa marche : il avance à grand peine. On voudrait laider tant il sefforce de sarracher à cette boue épaisse. Pour un peu je pourrais voir la sueur perler à la surface de la peau fine et grêlée qui recouvre ses os fragiles. Il est si maigre. J' imagine quil pourrait se briser en tentant de sextirper de ce mauvais pas ...
Mais lHomme qui marche insiste : il est fait du bronze dont on fait les statues.
Il est si grand que sa tête touche le ciel. Sous son front il emporte ses rêves. Et son humaine solitude.
Où donc va-t-il ainsi ?
On raconte quil vient de très loin, on dit qu' autrefois, il aurait traversé lAfrique à pied.
On dit encore quil pourrait être le dernier des Etrusques...
Ce quil nentend pas, cest le cliquetis que font les pièces de métal en séparpillant derrière lui, à chacun de ses pas. Ce quil ne voit pas cest la pluie de billets qui se déverse sur lui, et senflamme sous les cris et les paris obscènes des marchands : lHomme qui marche vient dentrer dans le Temple, il est coté en Bourse désormais, et il ne le sait pas.
http://youtu.be/bClGudhswH8 Etrusque : documentaire
http://youtu.be/Cv80EhlO3ig Seuls sur la musique de Bruno Coulais****
****(qui a composé entre autres la musique du film de J Perrin Océans)
http://youtu.be/aMnn8PB-VCs sur un air de piano
http://youtu.be/48WFwpdc1DQ sur l'air de Georgia
http://youtu.be/mDWNZj72Q_s sur un air de guitare jazzie
http://youtu.be/GjrFaRJpqC4 African drums
http://youtu.be/7OfV9sxHW6o Christian Tonnis (bref mais magnifique moment !)
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Même plus Mouaaaa par JANUS72
Je viens de m'en rendre compte, ou bien plus surement j'avais oublié... On perd combien de synapses par jour, Felix the cat ?
Comment ? Cette Page sur PCC n'est même plus la mienne . . . Merde ° ° ° ° ° ° °
Même que le Fesse-bouC ne pratique pas trop ainsi.... Mordious !
Je m'explique.
Impossible de changer, rafraîchir ou juste regarder-voir MES propres clichés, ma Galerie d'Art car on me signale que cette fonctionnalité est seulement réservée aux Zabonnés.
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Ben alors Janus...
Là tu laisses tomber tes photos et ça donne, de suite tout en bas sur droite, sur fond Bleu Roi, Chouette ! J'adore le bleu, depuis toujours même !
"Je m'abonnerais plus tard, je retourne sur pointscommuns."
Ouf !
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Lecture érotique pour publics "sous le charme" par Loulette62
Une médiathèque locale propose début février une séance de lecture pas ordinaire...Des extraits d'ouvrages érotiques seront lus au public un soir dans une salle municipale...
Quelle étonnante mais excellente initiative...de fait une ribambelle de femmes se sont inscrites pour cette lecture...et si peu d'hommes, paradoxalement presque ...
Que doit on comprendre, que les femmes osent porter de l'intérêt et sont rassurées de le faire en public , si c'est public ce n'est pas malsain...Quitte à réentendre des choses lues en catimini...
Que les hommes sont gênés de se montrer en public pour écouter une telle prose...ou encore qu'ils ont tout lu et n'ont plus rien à découvrir (là, je pouffe...)
j'ai hâte de voir les réactions des gens, et je pense que le spectacle sera dans la salle aussi j'aimerais pouvoir me réserver une place de choix sous l'estrade, non pour me livrer à de coquines activités mais pour espionner mes prochains à la dérobée, voir les joues rougir, les fronts s'empourprer, le rire éclater quand la gêne sera trop forte, quand les mots crus produiront un trouble...
Peut être y a -t-il aussi pour les hommes des difficultés physiologiques à entendre de tels textes sans que le trouble soit sinon palpable (ce n'est pas l'endroit...) tout au moins visible...
Ce sera encore l'hiver, que diantre, il suffirait de ne point laisser son manteau au vestiaire et de le tenir sur ses genoux ainsi la voisine même érotisée n'aurait rien à se mettre sous les yeux...
Nous verrons donc bien quelle mixité nous constaterons ce soir là, il est clair que j'y vais pour les textes mais j'aurais je le sais cette curiosité...
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Quand le présent se suspend au passé par Atoume
Laissons le passé être le passé écrivait Homére il y a des siècles, mais que faire quand le passé s'accroche au présent nous laissant stoïque face à un futur qui peine à se dessiner? Cette problématique se retrouve dans ce film puissant où les personnages ne peuvent se défaire du passé et y reste bloqué. Tout d'abord un bref résumé pour re situer l'histoire. Hanna jeune femme de 35 ans et Michael ont une amourette le temps d'un été qui ressemble à une passion. Le jeune homme a 15 ans et et découvre les joies de l'amour en prenant l'habitude après le coit de lire des histoires à sa jeune amante mais Hanna disparait du jour au lendemain. Quelques années plus tard Michael est élève avocat et dans ce cadre participe au procès de gardienne de camps de concentration où il retrouve Hanna sur le banc des accusés. Surgit alors la question du passé avec la révélation de la participation volontaire d'hanna à une macabre symphonie qui l'a poursuivra jusque sceller son tragique destin, pour Michael c'est cette amourette le temps d'un été qui le poursuivra encore 2O ans plus tard. Dans ce film il y a la question de l'illettrisme en décor de fond. L'illettrisme cette honte qu'Hanna portera en elle pendant prés de 50 ans avant de pouvoir la combattre fait écho à ce passé de gardienne de prison dont elle n'arrivera à se défaire que 50 ans aprés le procès. Deux fardeaux qui la poursuivent et la condamneront. A ce procés Hanna aurait pu prouver qu'elle n'était pas la commandante des gardiennes et qu'elle n'avait pas écrit la lettre ayant autorisé et dissimulé la mort de juive dans un incendie puisqu'elle ne savait pas écrire mais sa honte l'emportera. De même Michael assistera au procès incapable d'agir il hésite à révéler l'illettrisme d'hanna pour la sauver mais se résout à ne rien dire et ne parviendra pas à l'oublier jusque reprendre contact avec elle 20 ans plus tard alors qu'elle est toujours en prison. Ce film est vraiment trés complexe car il conjugue deux sujets délicat sur le fond d'une histoire d'amour insignifiante au regard des évènements. Il me semble important de parler de la scène où Michael va voir Hanna en prison. La conversation est d'une émotion incroyable alors que pendant 20 ans la vie d'Hanna à été mise en suspension Michael lui demande si elle voudra fêter sa sortie ou faire cela discrètement, Hanna lui répond alors à deux reprises discrètement. La discrétion est le maitre mot de ce film. Hanna a disparu doucement de la vie de Michael à la fin de l'été, le passé a discrètement refait surface s'insinuant jusque laisse un fracas terrible, Michael a discrètement refait sa vie prenant soin de ne plus revenir dans la ville de son enfance. Et c'est sans laisser l'ombre d'un indice, en toute discrétion qu' Hanna se suicidera juste avant que Michael ne vienne la chercher pour sa sortie de prison. Dans ce film se pose notamment la question de la catharcis, l'expiation du passé qui ici se traduit par un silence omniprésent dans le film, il n'y a ni larme ni regrets d'exprimés directement mais la douleur du fardeaux indélébile et permanent est sous jacent dans la lettre de son décés Hanna n'écrira pas qu'elle est désolé car dans son cas l'expiation ne peut se faire par de simple sentiment ou les remords. Sa catharsis s'expie au cout de sa vie; privée 20 ans de liberté et se retirant le droit de vivre à nouveau, Hanna est enfin libérée.
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Point final par Une vendredi
ça
tu le sais, tu vas courir
courir car y a pas dobstacles
rien qui tentrave,
quelques fois cest ainsi
tas les ailes qui poussent
aux omoplates
parfois tu le sens tas pas le doute
parfois tu le sais tu vas cracher le morceau
tu te morfonds plus dans ton désarroi
tu te lances ty vas tu te jettes au jus
pour remonter le temps
brûler les trahisons
et rattraper dun coup dun seul
ce qui ta manqué
ou cque tas esquivé
parce que tétais pas prêt ;
tas linspiration du lendemain
le tunnel qui séclaircit
y a plus d frontières
plus de douane,
ton laisser-passer cest que ton coeur
et tes tripes
qui te disent daller droit devant
là où ten as envie,
cest juste ton vécu
qui te dit doublier ceux
qui taiment pas
tsais même pas pourquoi.
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Me gusta la Salsa par Alma-dies
Aramisa Elle m'épuise cette sauce là! La música es demasiado rápido
Candela Toujours plus haut et droit! Ejercicio peligroso
Copelia Ballet olé olé, Atrevido!
Copelia complicada Oh la! Cela se corse mucho, ahora!
Cuba Francia Prêt pout le Jumelage?Y el intercambio
Dame complicado Position compliquée, Alma compleja!
Deli que si Deli que no Mais Enfin décide toi! Hombre Cubano
Enchufla Allez Enchufla
.Branche la, Por Fin!
Enchufla y vuelta Tourne lui autour encore une fois Ronda Caliente!
Engrenage Ou ai je donc mis les pieds? O son los pasos de base
Espagnola Feu! Prende Fuego
Espagnolette Tirez!Actúes!
Espana Rapidamente Por favor
Evelyn Tiens Amusant!Cómico
Evelyn al reverse et vraiment renversant! Cae!
Evelyn mas complicado Encore plus vrai Increíble
Exibella Ta belle rueda!
Habaniko Il est beau mon prof Cubain....Hermoso!
Juana la cubana Mais sa femme veille au grain...Celosa!
La familia Baniko!la famille c'est sacré dixit Gaudi
La havana Reviens à La casa dit Juana Su mujer
La hermana Ou je pars chez ma sor en ecuador!
La prima Je veux rester la premiére dans ton Corazón
Malecun Je t'attends sur le Malecun.Volviendo mi amor
Malecun de l'Olympe Pour te mener au Séptimo cielo
Manolito Sinon je te tromperai avec Manolito
Mario Ou bien le gentil Mario
Pancake Et Je ne te ferai plus jamais de crepes Bandolero!
Paolo Bueno ! Finalement Je pars avec paolo
papalima Danser la salsa à Lima , Aye! Colombia
Pone el sabor et de Paolo gouter le met et la saveur ..Délicioso
Sacala finalement tire là ,tu francesa!
Sandokan Lastimoso !
Servicio compris O propina? Chiaro! Vaya, Baila! Salsero!
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Le chat et la souris... par Lilianeandree200
Evidemment, elle était encore complètement sous son charme, un peu comme lorsqu'elle l'avait connu. Elle avait immédiatement aimé ses yeux bleus et l'avait trouvé touchant dans sa façon de se présenter.
Dernièrement, après quelques mois sans trop de nouvelles, juste, parfois, "un petit coucou, comment vas-tu ?...", ils s'étaient retrouvés une nouvelle fois, une fois de plus, heureux d'être ensemble de nouveau ; d'ailleurs, il le lui avait dit, elle l'avait cru, il avait l'air sincère.
Avant cela, pendant une semaine, ils s'étaient adressés des mails, de plus en plus intimes. Ils étaient retombés dans une période de séduction un peu comme lorsqu'on adore le miel, qu'on en soulève le couvercle et invariablement on retombe dans le pot, à la grosse cuiller... Elle, lui disant qu'elle préparait un gâteau, les mains dans la farine et le chocolat ; il avait trouvé cela délicieux, lui faisant alors des compliments sur la douceur de ses mains et, au passage, lui rappelant qu'il adorait le chocolat !
Il avait essayé de la convaincre de passer le voir rapidement à son bureau ce à quoi elle avait répondu qu'elle préférait qu'il vienne la retrouver chez elle. Finalement, après avoir joué au chat et à la souris, il était venu et ils avaient passé ensemble un merveilleux moment de douceur et de tendresse. Elle lui avait offert une énorme part de son moelleux au chocolat afin qu'il puisse la déguster chez lui en pensant à elle.
Il lui avait dit qu'il reviendrait bientôt...
Depuis, elle espèrait un texto sur son portable, elle scrutait ses mails. Rien, ou presque rien à part "coucou, ça va ? bisous", en réponse à l'un de ses messages. Et soudain, il lui semblait qu'il était redevenu si lointain, insaisissable, vraisemblablement sur la défensive de peur de s'attacher et de souffrir... Mais aussi, peut-être, partir pour mieux revenir... ?
Tout était redevenu superficiel, comme toujours ; elle subissait une situation bancale, en dent de scie qui la faisait invariablement souffrir.
Et de séparations en retrouvailles, dans ses périodes de silence, elle l'espérait, l'attendait, le désirait encore car lorsqu'il daignait réapparaître, il comblait, un court moment, le vide affectif de sa vie...
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d i g i t a l par Une vendredi
Un tout petit temps
juste le temps
de prendre le temps
recoudre un bouton dambre
à la manchette de lavenir,
écrire sur lenveloppe
à ladresse des dates indéfinies,
voir
sépanouir ce feu dallumette
sur une cigarette,
une ride sur leau du lac
avant que le mal attaque,
un geste sûr et lent
devant le levant,
voir
naître loiseau
mourir la rémige
dans le coin du ciel.
regarder
mourir une bougie
naître le jour
dans la fête de l'âme.
Au cadran de lhéritage
de ce matin,
je dessine lâme miroir
de ton oeil,
et le moindre
sépale de la fleur.
Quon me laisse le
temps de comprendre
lamour qui me porte
denfant que fus-je
vers dernier soupir
je serai.
Juste le temps
lheure de la lune
la minute de vérité
la seconde
dune éternité cèdre,
camper à la lisière
dune horloge patinée
par les ans,
suspendue à laiguille
des secondes, voyager
sur ce tempo poivré.
un mois pour moi.
deux mois de silence.
trois mois de distance.
cette barque
sur cette mer dhuile ou
dans loeil des tempêtes,
en écoper leau du
temps pour
au large, regarder
ces littoraux dambiguïtés,
ces côtes daspérités,
séloigner
vos chaînes,
éclater
le temps :
au temps y revenir
-//dédié à tous ceux que j'aime--
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avec famille, il y a vous par Laurentdicap
Je ne c pas ce qui a ecrit d'autre mais cet homme a publie le roman "sans famille" meme si c honorablement triste c le premier roman serieux de mon enfance qui passe par tous les sentiments ; etre orphelin, l'insconscience, la conscience, le rire, les pleures, le ciirque, les jeunes, les vieux, tout ca regardé a la hauteur des yeux d enfant ; c peut être l'enfant deja adulte qui réagis avec son affect plutot qu'avec la reflexion et c surement ca qui est magnifique dans ce roman ; mais ce moment me fait pensé que g une famille, il y a vous
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la pêche au thon par Philetmon
J'ai revu Dali,
Il est à Beaubourg , en bonne compagnie ; mais il paraît qu'il s'est fâché avec Bunuel .
Il a pu discuter avec Freud , avec Lacan aussi ; il désespère de rencontrer un jour monsieur Onfray !
Il a piqué Elena Ivanovna Diakonova à Eluard , et continue à prendre des cours d'élocution
avec Electre et Leda atomica , des cailloux plein la bouche , ramassés dans des paysages à rides ( oui , c'est bien ça) .
Son frère Salvador , lui , doit en avoir des tas dans la bouche , au moins une brouette pleine , tandis que le couple de Millet continue à s'ébattre
Et surtout , j'ai revu la pêche au thon ( 4,04 x 3,04 m !) . J'aime ce tableau , sa polyphonie , sa puissance ; je resterais des heures à le déchiffrer .
Un jour peut-être , je vous en parlerai un peu plus ; ou d'un autre Dali ; ou de chasse !
Ah , oui , j'ai failli ne pas trouver la sortie du labyrinthe ...
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Suivi du vendée Globe (semaine 4) par Sablaise1
Ceci nest pas un commentaire, ceci est un support qui me servira régulièrement à assurer sur PCC le suivi du Vendée Globe, tour du monde en solitaire à la voile sans assistance et sans escale, parti des Sables dOlonne le 10 novembre dernier.
Comme vous avez déjà pu le remarquer je suis accro à cette course et donc, plusieurs fois par jour, je vais sur le site officiel voir toutes les nouvelles récentes ainsi que les photos et les vidéos envoyées par les skippers.
Pendant toute la durée du Vendée Globe, je me propose de sélectionner pour ceux dentre vous que la course intéresse mais qui nont pas trop le temps de la suivre, des informations et des images et de les mettre en réaction sous ce petit texte-prétexte.
Contrairement aux médias, qui se contentent de donner le classement et de faire part des grandes catastrophes, je souhaite faire la chronique au quotidien de cette belle aventure sans oublier aucun des navigateurs.
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AU PAYS DES MERVELLE par Naphtalinne
Un lapin blanc passe à la main
une montre en courant...
Elle s'est endormie...
Son cerveau Droit en mode pause, son Gauche se met aussitôt au boulot.
(chacun son tour, on a le sens du partage là-haut !)
Et il compte, recompte ce mastodonte
et il cite, récite son alphabet ce grand benêt.
Il veut écrire un truc, un truc solide
un truc qui tienne la route,
qui roule dans le bon sens,
qui fasse joli selon les normes de LA Poésie!
STOP! ... il s'arrête!
Il s'arrête car...
Il vient de se faire bousculer un brin par le Droit qui,
écarquillonnant un il, lui dit:
- Hé, y'a un truc qui me tarabusquine, qui m'asticotine,
là, à la cime de mon infime intime...
L'autre, acrimonieux, belliqueux
un rien cadavéreux,
le torpille:
- Crédieu, tu la craches ta pastille?
- Hé bien, hé bien... non, rien!...
...
Enfin si, peut être quelque chose...si, oui...
un peu quoi, juste un petit peu,
un truc comme ça qu'a swingué dans mon nuaginaire...
- Ho, s'excite le premier, dépêche-toi
J'AI DES CHOSES A COMPTER !!!
Je suis quelqu'un de sérieux moi
alors je te prie, pas de charabia !
- Un deux trois, nous irons pourquoi pas...,
hé, moi aussi tu vois, je lui conte!
Je lui conte aussi et lui raconte...
je lui conte chacune des vertèbres à ce monstre marin,
ce monstre marin un rien tartarin...
J'imagine et je satine
chacune de ces vagues qui le clapotent,
chacune de ces marées qui lemmaillotent,
chacune de ces bises qui le dorlotent...
...et je me rêvais..
je me rêvais
pourquoi pas
pourquoi ne
pourquoi ne pas
là bas...
Sur ce, le cerveau Droit se replia, laissant le Gauche dans sa débauche...
↧
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