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50 nuances de Grey par TequilaSunRise

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On peut dessiner en commençant par les contours. On peut aussi commencer par les ombres et les lumières, c'est ce que je préfère. Les contours flous, les contours libres, quelques lignes, l'interprétation, la suggestion. Comme un sculpteur, on peut aussi évider, creuser la masse pour y détacher la forme, creuser des trous. Dans la forme sonore, la bee a parlé de "sons négatifs", réverbérations absolues couchées au flan démon.... (Com d'El muse i'cosy). J'aime cette idée que tout est en creux et en relief, en ombres et lumières, négatif positif.... En échos.... Mais le tout en nuances. Qu'il n'y a jamais de silence, ni d'absence ...de son, de forme, de sens... Dans les réac du com de "pie vert" (translation green pea-ce) Mine d'os a dit le "blanc est une couleur fade". ahhhhh touchée direct, mon coeur s'est arrêté.... Woua Le blanc ???? Fade ??? Et ça dépend du papier mon gars, brillant? mat? (c'est bien un bleu ça, à moins que.... non :-)). le blanc est pleine lumière, addi(c)tion de toutes les longueurs d'ondes.... Et y'a pleins de nuances de blancs (va voir Leroy Merluche). Alors entre les 2, mon coeur balance : les niveaux de gris... 256 niveaux de gris sur une image (8 bits et... sans commentaire). 256 niveaux d'intensité lumineuse faisant varier chaque point d'un écran, du noir complet (0, éteint) à la pleine lumière (255, plein fard). 256 intensités différentes faisant apparaître les gris, les formes, les ombres et les dents blanches d'un sourire Colgate. (Sur une image en noir et blanc .... ). J'aime les gris neutre, chaud, froid, légèrement teinté.... Ils mettent toujours en valeur les autres couleurs, sans les dominer... Voilà. J'avoue. j'ai acheté ce livre pour son titre, sans en avoir entendu parlé.... Depuis j'ai compris.... Que c'est un Grey (Christian Grey) dominant, d'un trait sombre (SM), d'une rencontre "amoureuse" avec une jeune fille (Anastasia Rose Steele), un peu trop style rose bouton à mon goût, mais dont les couleurs ont l'air de s'épanouir au contact de ce gris dominant. Nuances de sexe, nuances de caractères, nuances de sentiments... Les personnages d'univers opposés, avancent à tâtons, et pas que, cherchant leurs limites respectives. Le tout avec consentement bien sûr. C'est que le tome 1, on sent que l'affaire est juteuse-ment concoctée pour se continuer.... Peut-être un peu trop d'ailleurs... PS : ce n'est pas de la grande litté-rature. PS 2 : le livre n'est pas référencé sur PCC PS 3 : y'a QUE 50 nuances de Grey... Je me dis qu'il n'a même pas 8 bits....faut pas s'affoler non plus

mode d'emploi par Ameno

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C'est l'histoire d'un mec qui travaille beaucoup mieux qu'on ne le crut qu'on voulut détruire ainsi que nous tous on se connaît vrai adam ou eve sont entre tel ou telle entre il ou elle sept sont personnages sans oiseau dedans ? archétype et sage une âme vraie en tant un amour d'enfance croisée entre rien un génie sa danse c'est cela l'humain le quoi qui sait tout ne veut pas savoir on ne sait pas tout ça fera l'histoire sept fois sept et tant là on croise le maître les cases font tan tan matons nous honnêtes l'éternel ose tout pourvu quoi qu'on aime plus d'amour du tout ça fait plus l'poème demandez entre eux les uns et les autres même pas d'accord d'eux pour prier même l'Autre le sans nom ou sur un nom seul donné aposé à pas de colombe damnée j'suis pas abonné étant un dieu quiche mais le grand quiche est mieux simple en tout ça des énergies s'usent tout bas oui tout bas non pas qu'ça m'ame use de vous dire tout ça but ask you gotta Aux Thélémites & toute la marmaille, zut !

Albert : le début de l'histoire par Caloulou

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Toulouse 1988. Le vieux monsieur dans sa cx vient de me déposer à l’embranchement de la RN 20 qui descend vers le sud. Je prends mon sac, remercie en fermant doucement la porte de l’auto. Un coup d’œil sur les panneaux de signalisation un autre sur le trafic et je traverse la route. Il est 19 h et c’est la fin du mois d’août. Le vieux monsieur m’a expliqué que le village est à 500 mètres juste après le pont sur la Garonne alors je me dis que je vais marcher un peu pour recommencer à faire du stop à la sortie du village. Une centaine de mètres plus loin un petit camion s’arrête à ma hauteur, par la fenêtre ouverte le conducteur me demande si je vais loin. Je lis la surprise sur son visage, il devait croire que j’étais un garçon avec des cheveux coupés aussi court. * A Foix. * Moi aussi, si vous voulez je vous emmène. * C’est super, merci. On démarre, le véhicule est bruyant. Un coup d’œil en diagonale, il a une quarantaine d’années, un béret, un jean propre, une chemise kaki et des chaussures de marche, détail : il fume des Gauloises * C’est les vacances ? * Oui, j’en profite je vais voir une copine a Foix. * Comment tu t’appelles ? * Caloulou. * C’est un prénom ça ? * Pas vraiment mais en tout cas c’est le mien. * C’est français ? * Non ça vient d’Afrique centrale. * Ça sonne joli Caloulou. Beaucoup mieux qu’Albert en tout cas. * Pourquoi ? Albert c’est un prénom comme un autre, quand la mode reviendra tout le monde voudra s’appeler Albert vous verrez. Caloulou ça veut dire « lapin », Albert ça veut dire quoi ? * Je crois que ça veut dire brillant. Je lui tends la main : * Enchantée Albert. * Salut Caloulou ! Je le regarde de face, mon dieu quelle tête ! Une vraie tronche de boxeur avec un beau sourire chaleureux. * Vous allez jusqu’à Foix ? * Plus loin que Foix, je suis en montagne. * Et vous faites quoi ? * Paysan. * Ah bon, c’est chouette, vous êtes le premier que je rencontre. * C’est parce que vous vivez en ville peut être ? * Oui, je suis de Lyon. * Et vous venez de Lyon en stop ? * Je suis partie ce matin. * Et ben dis donc ça marche bien le stop. Vous avez quel age ? * Oui pour le stop ça va plutôt bien jusqu’à présent. Sinon j'ai 19 ans. * Le bel age ! A mon avis pour le stop ça devrait aller bien au moins jusqu’à Foix. * Vous avez des animaux dans votre ferme ? * Oui, mais pas beaucoup, 4 chèvres, 4 brebis, 2 vaches, 2 cochons, une mule, des poules, des canards, des oies, 4 ruches, un chien et un chat. * Et à part ces animaux ? * Un grand jardin, un peu de blé, du maïs, du tournesol, des navets pour les bestiaux l’hiver, en fait tout ce qu’il faut pour nous nourrir eux et moi toute l’année. * Vous vivez presque en autarcie alors ? * Oui à peu près, je vends 2 veaux, 1 cochon, 2 chevreaux et 2 agneaux chaque année pour payer mes cigarettes, l'essence, les assurances et les impôts fonciers. Passer un mois ou deux dans une ferme en montagne arrangerait bien mes affaires. * Vous n’auriez pas du travail pour moi Albert ? Il me regarde un brin surpris. * Vous savez sur une ferme c’est pas le travail qui manque. Surtout à cette époque de l’année. Le souci c’est que je vis quasiment sans argent alors je me demande bien comment j’arriverai à vous payer ? * Je ne vous demanderai pas d’argent, vous m’apprendrez à m’occuper des animaux et du jardin, je travaillerai et je serai nourrie et logée en échange. Vous ne croyez pas que ce serait bien pour vous et pour moi ? * Oui ça pourrait être bien… * Ça va être bien ! Si votre femme est d’accord bien entendu. * Vous savez Calou…lou, ma femme est bien éduquée, elle toujours d’accord. Je tique un peu sur l’éducation de sa femme, mais bon je ne vais pas faire la difficile alors que je savais même pas ou j’allais dormir ce soir. * Vous savez Albert… Je suis vachement contente à l’idée de travailler dans une ferme, et d’ailleurs elle est ou cette ferme ? * Elle est a Montagagne… c’est entre le col des Marrous et La Bastide de Sérou. Dans les 1000 mètres d’altitude entre forêts de pins, de hêtres et champs de myrtilles. * Il y a des animaux sauvages ? * Oui, des cerfs et biches, des chevreuils, beaucoup d’oiseaux de toutes sortes, des renards, des blaireaux, des sangliers… Toute une faune. * Ouawwwww ! * Vous montez pas le bourrichon, si ça se trouve ça va même pas vous plaire. * C’est vrai, on en reparlera dans quelques jours. Tout au long de la route Albert fait des commentaires sur les champs qui borde la route, « Oh là là il a soif ce maïs ! » « Regardez-moi ce tournesol comme il est beau », « et cette luzerne… c’est les abeilles qui vont être contentes ». Il se lance dans des explications agronomiques, les vertus des légumineuses, des crucifères, des graminées. Je l’écoute attentivement, pose quelques questions et chaque fois Albert se lance dans des explications tellement pointues que je n’y comprends plus rien du tout. On arrive bientôt à Foix et on se lance à l’assaut de la montagne. * « Dans 40 minutes on sera au Pla del Moun » En disant cela il arbore un beau sourire, je le sens heureux de rentrer chez lui. La route serpente tout au long d’une vallée verdoyante et puis tout doucement les près et les champs laissent la place à la forêt, des feuillus tout d’abord puis des résineux. Arrive au col des Marrous Albert tourne à droite et s’engage sur une petite route. « 4 kilomètres, ça sent l’écurie !» dit-il en accélérant vigoureusement. Son bonheur est communicatif et je souris. De chaque cote de la route la forêt et des près par ci par là. On tourne encore une fois à droite, cette fois ci sur un chemin de terre, ça tourne à gauche, ça retourne à droite, ça grimpe un peu plus fort, une épingle a cheveux, une petite maison et une grange avec une cour devant et c’est là qu’on s’arrête. * Voilà, nous sommes au Pla del Moun ! Devant la porte un chien tire sur sa chaîne en poussant un véritable hymne a l’amour. La porte de la maison est ouverte et je me dis que la patronne ne va pas tarder à faire son apparition. Je tourne la tête de l’autre côte et là je dois dire que c’est absolument magnifique, des montagnes, des vallées toute illuminées par la lumière rasante du soir qui tombe. Les oiseaux font un raffut du tonnerre, je me sens bien. Quand je me retourne Albert joue avec le chien qui lui couvre le visage de grands coups de langues en roucoulant. Quand le chien s’intéresse à moi, il s’approche circonspect, commence ce cochon par me renifler entre les cuisses, puis les pieds et il se met à me tourner autour. Un coup d’œil à son maître : * C’est une amie Le chien, tu peux lui faire la fête. Et le clébard se met à me souhaiter la bienvenue en sautant bien plus haut que moi en essayant évidemment de me prodiguer de grands coup de langue. Il se calme, je le caresse, nous sommes amis. * Si vous voulez rentrer Caloulou, posez vos affaires ou vous voulez, il faut que j’aille soigner les bêtes. * Je peux vous accompagner ? * Oui bien sûr. On se dirige vers la grange, il y a une porte en deux parties, celle du bas est fermée. * Alors les filles vous allez bien ? * Ouiiiiiiiiiii répondent en cœur un petit groupe de biques et de brebis. J’entends hennir juste à cote. * Ça c’est la mule qui vient de nous entendre parler et nous envoie son bonjour. Albert vérifie les mangeoires et l’abreuvoir. * Laissez-moi vous toucher les seins pour voir si on peut reporter la traite a demain, bon toi la rouquine je viendrai te tirer ton lait après manger, hein tu est d’accord ? On ressort et on pousse une autre demi porte : * Et toi Joëlle tu est heureuse de me revoir ? Un hennissement joyeux nous répond, nous sommes chez la mule. Grande démonstration amoureuse, des bisous sur le mufle, des caresses sur le poitrail, mes mots chuchotés a l’oreille. On passe ensuite au poulailler, les poules sont toutes endormies sur leurs perchoirs, les canards, les oies sont au sol regroupées par affinités d'espèces me semble t’il. Tout va bien ! Une fois revenu à la maison toujours pas de femme en vue. * Dites donc Albert elle est où votre femme ? * Venez je vais vous présenter. Il sort avec moi sur ses talons, nous traversons la cour. Nous faisons face à la vallée. * La voilà ma femme, c’est cette vallée. Nous nous sommes rencontrés il y a 20 ans et j’en suis tombe amoureux et je l’aime même de plus en plus chaque jour qui passe. Je ne tique même pas, Albert ne m’a pas trompée, ne m’a pas mentie, il m’a seulement dit sa vérité et je la comprends tellement bien. * Je comprends que l’on puisse en tomber amoureux… Une fois rentré dans la maison il fait presque nuit et Albert allume une lampe à pétrole à pression qui éclaire autant qu’une ampoule de 100 watts. * Vous n’avez pas d’électricité ? * Non il n’y a pas de courant, mais vous en faites pas c’est vivable, dans quelques jours vous n’y penserez même plus. * - Et le téléphone ? * Non plus, mais si vous voulez Fernand mon voisin il l’a, donc quand on a besoin de téléphoner on va chez lui, c’est à 20 minutes a pieds, nous irons demain je vous présenterai, c’est un super vieux monsieur, il a perdu sa Mauricette l’an passé et ça lui fait du bien d’avoir de la visite. Je le sens tout ému à me parler de la Mauricette au Fernand. Je m’intéresse à mon nouvel environnement, une pièce à vivre assez grande, des murs en pierres jointoyés, en rentrant sur la gauche un bas flanc, presque au milieu de la pièce un gros poêle Godin, sur la droite une cuisinière, un évier, en face une table, trois chaises, à l’autre bout de la pièce un lit, une armoire, une commode à tiroir et une immense bibliothèque remplie de bouquins. Au mur un calendrier de La Poste, un très beau tableau avec des ours dans la foret et puis c’est tout. Dans un coin une porte : « Si vous voulez aller aux toilettes c’est par là ». J’y cours. * « Je vais faire un air de feu, on est à 1100 et quelques mètres et il fait frais le soir » * Dites donc Albert, il n'y a pas de chasse d'eau dans les toilettes ? * Non, ce sont des toilettes sèches, après avoir pissé ou chié tu prends une poignée de sciure dans le bidon à côté des chiottes et tu recouvres ton œuvre et c'est tout. C'est pour économiser l'eau et aussi pour pouvoir composter tout ça quand la cuve est pleine. * Ah d'accord, je comprends pourquoi ça sent la forêt dans tes toilettes, c'est la sciure. Quelques instants plus tard le Godin ronfle comme un vieux diesel et il fait vite chaud. * Demain je vous montrerai la salle de bain. Bon, au menu ce soir : Salade verte et radis du jardin, omelette aux champignons du Pla Del Moun, cèpes et lactaires délicieux, tarte aux pommes et pain avec de la farine de blé variété « Docteur Mazet ». Le pain est d’hier mais il fait la semaine sans problèmes. Je suis complètement épatée et je le lui dis « C’est la première fois que je vais dîner avec quelqu’un qui aura produit tout ce que je vais manger ». * Et bien ça me fait très plaisir. Vous verrez on n’en meurt pas, bien au contraire. En attendant on va fêter votre arrivée avec un petit verre du pays. On s’assoie à table, Albert apporte deux petits verres et une bouteille étoilée, le liquide est violet, il rempli les verres, m'en tend un : * A nous et à la terre qui nous prodigue tant de bienfait. Je renifle un petit coup, ça sent vraiment très très bon, je bois, une merveille. * Ça a le goût de miel et de fruit, peut être du cassis ou des myrtilles! * C'est bien ça, c'est du melomel fabriqué avec du miel et du jus de Myrtilles, soyez prudente si vous ne tenez pas l'alcool, il fait bien 14° cet élixir. * C'est tellement bon, ça va être dur de se restreindre. * Bon alors ce sera 2 petits verres pour chacun et je cache la bouteille ! * Dites donc Albert, où est ce que je vais dormir ? * Il n'y a pas 36 solutions : je vais tendre une couverture pour isoler le bas flanc du reste de la pièce et y arranger un lit. Si ça vous plaît pas j'irai dormir dans la grange et je vous laisserai mon plumard. C'est à vous de voir ? * Et pourquoi c'est pas moi qui irai dormir dans la grange ? * Hors de question, il y a plein de chauves souris qui chassent la nuit, et puis la nuit la forêt est vivante, des animaux sauvages vont et viennent, Lechien aboie, la mule rêve et hennie, c’est pas de tout repos croyez moi. * Bon est bien alors c'est d'accord on va faire comme vous voulez. * C'est pas tout ça mais je dois encore préparer le repas et préparer votre lit. * Et je vous aide. * D'accord prenez la lampe on va aller ramasser une salade et une botte de radis. On sort et au delà de la grange Albert pousse un portillon. Tout les légumes sont sagement alignés, le sol semble recouvert de paille, ça me fait penser à une corne d'abondance tout ces légumes de toutes sortes. Deux minutes plus tard nous rentrons en vitesse car il fait bougrement frais. Nous nous partageons le boulot, à moi la salade et les radis, à lui l'omelette, les champignons et mon lit. Vingt minutes plus tard nous nous attablons. Visiblement le beurre est aussi fait à la maison. * J'ai pas vu les vaches … ni les cochons ? * Elles sont au pâturage, nous irons les voir demain. - Avec les cochons ? * Bien sur. D'ailleurs demain on les passera peut être dans le verger, il doit y avoir pas mal de pommes au sol, ça les occuperas. Et puis on séparera les veaux des mères pour avoir un peu de lait le soir. * Et après on fera quoi ? * Pour fêter ton arrivée on arrachera quelques pommes de terre nouvelles pour manger avec des ailes d'oies confites. On coupera quelques pieds de maïs pour donner aux vaches, on bêchera un carré de jardin pour y semer des épinards pour cet hiver et des choux aussi. * Alors comme ça vous bossez sans arrêt ? * Ne croyez pas ça, je bosse rarement plus de 4 heures par jour. * Et le reste du temps ? * Je lis, j'écoute la radio, je parle aux animaux, j'observe la vie qui m'entoure. * Vous avez une petite amie ? * J'ai des amis oui mais pas au stade petite amie. Nous rions de bon cœur de sa grimace qui accompagne sa phrase. - Il est 23 h on écoute un peu les infos et au dodo d'accord ? Gros accident dans un meeting aérien en allemagne, on ne parle quasiment que de ça. C'est la fin des infos. * Bonne nuit Caloulou, J'ai mis une bougie et des allumettes sur ta table de nuit. * Merci Albert, bonne nuit à vous aussi. Je passe derrière la couverture suspendue au plafond, je me déshabille et me glisse dans des drap qui sentent bon la lavande. L'oreiller lui crisse et a une odeur inconnue. * Albert, c'est quoi qui est dans l'oreiller ? * C'est du houblon, ça aide à bien dormir. * Super ! * C'est aussi un anaphrodisiaque. * C'est vrai ? * Oui, c'est une mesure de sécurité efficace. Nous éclatons de rire tout les deux.... Je l'entends bougonner « J'ai oublié la rouquine... » Je dors.

même chose par Sois toi

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La psychanalyse parle d’acte manqué, mais jamais d’acte réussi. J’avais mis à jour ma liste d’amis, et ce fut un acte réussi, si je compte le nombre d’entre vous qui m’ont envoyé un « bon anniversaire », deux jours après qu’ils aient été ajoutés à la liste. L’intention consciente, de ma part, allait dans le droit fil des résolutions de début d’année, après la mer à tous les étages de Privert, et le refoulé, ce serait de recevoir plein de messages. Alors, j’assume, au delà de la complaisance narcissique beurk, cet acte réussi, et je vous en remercie (ah non, remercier, m’avait fait remarquer un ami, c’est limoger) Acte réussi, merci. Quand je pense que je n’ai pas encore eu le temps de vous lire….

exo par Ameno

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One is many one is one one is , one = Exo : après avoir consulté ou demandé un simple discernement à votre boutique en lui donnant les plus simples éléments der compréhension, relire l'excellent Marc Alain ou le non moins instructif Hans Urs Von Balte Hasard ou encore le très obscur Lao sur sa Montagne ou encore l'idiot du village ( utile, utile, utile .... on se comprend ), se demander pour quioi on se lève le matin et comment et par quoi et qu'est qu'on se pose comme telle est la question telle est la réponse l'oraison ameno amen hypnagogie ou mystagogie telle est l'évidence des siècles et Zara tout s'ra Voilà, on a fait simple, on bosse tous comme des grands des petits et on laisse faire le vieux Je modifie mon commentaire " une excellente journée " c'est toi qui l'a faite non si t'es top délire je t'assure on en veut à la vie Ah, ******* ***

Bilan de l'année 2012 par Kvinne

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J'ai rencontré 2 individus cette année.L'un des deux c'est toi. Tu m'as écrit une dizaine de poésies .Dignes de Prévert. Le prix d'une nuit. Correct .Tu savais que ça coûte cher ......combien de poésies j'aurais eu à la fin de ma vie? Tu sais,j'ai énormément mal avec le déni. Le déni de l'amour. Quand je vois qu'il m'aime,mais s'esquive ,faire comme si de rien n'était ,c'est limite du supportable pour moi. Il est phobique de l'engagement . "La peur de s'engager " ,comme j'aime me rassurer en nommant mon échec de le retenir .Ou individualisme furieux. Comment garder les individualistes? Sauf si on les étrangle avec leur cravate . Dis, si on enlève l'amour, qu'est ce qu'il reste dans ta carcasse ? un lièvre ,un sanglier ,un petit arbre à chocolat? .....rien d'humain en tout cas .... ...... Le lendemain ,tu m'emmèneras où tu voudras ...à la gare... trainer sur le quai ,regarder mon train au départ , le mendiant avec lequel on a lié d'amitié hier ,le jour où j'ai pleuré sur ton foulard en cachemire ,il a empoché un sou et m'a fait rire . - On part maintenant ,il est temps ,tu me dis ,ne me sers pas si fort et ne gémis plus , tu vois,les draps brillent et lui,c'est le chirurgien et l'anatomiste du roi ,qui va me cautériser la plaie ... Je perds en soupir ma nuit,devant la muraille de l'hôpital

S a b a t a i l l e par Persone_sz

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S a b a t a i l l e Cela arrive un jour sans prévenir, Cela déchire comme un éclair, le temps. Le présent chancelle, et l’avenir… Ne s’écrit plus qu’en pointillés, restant Tous ces moments du passé, de souvenirs… C’est sa bataille car c’est elle qui est au front, C’est sa bataille nous ne sommes que sa troupe. Nous nous devons d’être à ses côtés, Et marcher dans la même direction, Marcher droit devant et non de côté, Comme ce putain de crabe ! C’est sa bataille mais à nous tous, Nous pouvons l’aider à marcher et à vaincre. Et chaque jour l’aider à conjuguer le présent, Et chaque jour lui dire que demain sera bien, Et chaque jour encore et encore, Lui dire que l’avenir nous est commun. C’est sa bataille et elle la gagnera ! C’est sa bataille faisons que ce soit notre victoire. à S... M .

MAC DO THERAPIE par Feudouce

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Trois ans qu'il écoutait du rap jour et nuit en mangeant ses MAC DO. Trois ans qhe je lui bassinais la tête avec 5 fruits et légumes par jour . Trois ans que je sentais l'odeur de la vieille frite envahir l'escalier Trois ans que je sentais le mur trembler au rythme binaire simpliste de vocifèrations multiples Trois ans qu'il taquinait la rime sur ce bruit d'enfer Trois ans que j'entendais la révolte exploser sur les murs Trois ans qu'il taguait les palissades nocturnes Trois ans que j'attendais qu'il calme ses furies et une belle sirènes est passée par là... Le sauvage se civilise découvre la délicatesse des sentiments et le parfum des épices les mots dits doucement même pour les maudits du calme dans la maison enfin savourer le silence ou lamusique plus raffinée ... Parfois un fruit et comme elle aime les soupes et les épinards il partage soupes et épinards... Bientôt on pourra partager des moments ou des choses peut être même de la musique ... Bientôt on pourra se parler ouf ! une sirène est passée !

REGINE L ECRIVAINE par Laurentdicap

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Avec "la bicyclettte bleue" et tout la suite, c la premiere foi que g compris la deuxième guerre mondiale : histoire d'amour entre léa et francois, nazis resistants, famille, cousins, cousines ; erotisme, en meme temps, g compris que ma mère était dans la génération de l ecrivaine et que par conséquent ma mere avait entre 9 et 15 ans ; cela a fait comprendre aussi les "promenades de ma mère a bicyclette et la valeur de l indépendance quelle que soit la vitesse" ; malgre tout ce quelle devient je remercie cette ecrivaine d avoir ouvert mon esprits sur les heures les plus sombres annees de ce monde

Anniversaire par Muniya

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Aujourd'hui c"est l'anniversaire Aamed! Joyeux Anniversaire a toi ,de Munyia j'espere qu'il arrivera a destination! ...................._.; _' .-._bonjour .........................{` --?.-.'_,} ..c est avec ........................{;..\, __...-'/} ....._.;_'.-._ ...{..'-`.?_;..-'; .....ce..bouquet de fleur ...{`--.?-.'_,}...`'--.._..-' ....._.;_'.-._ .{;..\,__...-'/}...._.;_'.-._ ...{`--.?-.'_,} ..que je passe .{..'-`.._;..-';.{`--.?-.'_,}. {;..\,__.. .-'/} ....`'--.._..-'.{;..\,__...-'/ .{..'-`.._ ;..-} ....vs souhaitée ........,--\\..,-...`'--.._.. - .....--.._..- .. ...... ....._.;_'.-._..... ||......// ......... un tres bon ..........{`--.?-.'_,}.,--... ..//.,--. . .... ........{;..\,__...-'/....'-.\ .// (..'-...\ .. Anniversaire ...........{..'-`.._;..-'. ,/. // ;---, .... ......../....-'.)\\......... /.,--....\ ....... en ce Mardi8/01 ........\,---'`...\\.......//. (..'-.....\ .. .....................\\ ..// ............ ................../_\\Y//_\ ............... .................(_,-}={-,_) .... que cette journée ...................\_//((\_/....... .....................//))(\ ...... vs soit radieuse ....................(/..))? ........................(( ......et harmaonieuse .....................................\).Amitiée a vs

quelques sugggestions par Lola lola

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Je partage avec vous deux documentaires, un livre et trois films. Six commentaires en un me direz-vous c'est trop. Mais je ne vais rien commenter seulement vous transmettre les liens de ce qui m'a touchée, bousculée, fait réfléchir, amusée parfois ces derniers jours. Un premier lien vers un documentaire : De la servitude moderne, je viens de terminer de le visionner et je suis parfaitement en accord avec cette phrase de présentation mise en ligne par les auteurs : "Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès." http://delaservitudemoderne.org/francais1.html Un autre documentaire Noise and Résistance qui pourrait presque être la suite logique du premier, ou en tout cas des prémices de solutions alternatives http://videos.arte.tv/fr/videos/noise-and-resistance--7161370.html Un livre, Easter Parade de Richard Yates, un auteur que je ne connaissais pas du tout et dont j'ai eu du mal à apprécier le style durant les 60 premières pages, j'ai failli abandonner et j'aurais eu tort, à partir de la seconde partie j'ai du cesser toute autre activité que celle de lire et la fin est magistrale. http://www.babelio.com/livres/Yates-Easter-parade/191752 et enfin trois films : La part des anges de Ken Loach, drôle, tendre mais pas con ! faut dire que je suis une inconditionnelle de Ken Loach http://www.youtube.com/watch?v=5ZuhRO5MSg8 le Grand soir de Gustave Kervern et Benoît Delépine, forcément avec deux de mes acteurs chouchous je ne pouvais passer à côté, ce n'est pas un film drôle, contrairement à ce qui a été annoncé, à part cette scène qui m'a fait fait rire aux éclats, le fond est sombre. http://www.youtube.com/watch?v=CZ1hVX_XylQ et la merditude des choses, un très bon film belge qui m'a donné une seule envie celle de le faire découvrir ! http://www.lamerditudedeschoses.com/bande-annonce.html Et pour finir une copine m'a envoyé ce lien, me disant au cas où tu serais Grolandaise, je ne sais pas ce qui a pu lui donner cette impression ! m'enfin je l'avais déjà vu le soir même ! :) http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid1787-c-groland.html Salutations Pcciennes !

Diaporama par Alma-dies

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Oui Je t'aimais, c'est vrai. Oui...Tu m'aimais , je le sais Verbe qui s'obstine à être entre nous, passionément conjugué Mais auquel le verbe se séparer, va se substituer.En étrangement ... Rimer Ne soyons pas trop affligés et à jamais désenchantés Rendons grâce à la vie pour cette rencontre inespérée Pour ces moments de joie, que notre épuisante lutte ,jamais n'entachera Et, plus tard, tu verras ... Lorsque nous penserons l'un à l'autre ,parfois Défilera seulement ce diaporama d'images là Visages enfantins, innocence pure retrouvée Élan irrésistible , corps propulsés, aimantés Epris...Pris de stupeur sur ,cette petite place de Paris ,dénichée Battements éperdus de cœurs complètement affolés par l'incrédulité de l'évidence inouïe, de s'être trouvés Tant de voyages impatients pour se relier De baisers enfiévrés , de je t'aime exacerbés Gelato en Italie, tableau religieusement inspiré Jusqu'à ce jour de fête partagé. Mouette hilare perchée Temps en accéléré , temps si vite égrené d'une dernière promenade, ma main à ta main ,arrimée Sur les bords ensoleillés de la Méditerranée C'était quand Je t'aimais, c'est vrai. C'était lorsque tu m'aimais , je le sais.

DomZen ,DomUnique par Nour20

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Mon Dom Unique ,tu es parti ,tu es au ciel ,loin de ce bas monde ,loin de ses misères....... Tu nous a quitté le 20 septembre et c'est le chaos ,le vide sans toi ,sans ta zénitude ,sans tes fous rires ,sans ta joie de vivre..... Tu m'a quittée et je n'arrive plus à imaginer Paris sans toi....... Es-tu heureux ,enfin là bas?? As-tu trouvé le bonheur? Je t'en veux...Tu es parti sans me prévenir ,moi qui devais venir pour encore faire les fous ,marcher la nuit dans les rues de Paris ,faire des blagues aux passants.......Tu n'es plus là! Comment réapprendre à aimer Paris sans toi mon grand ami ?! Je te cherche quand le silence se fait maitre ;je reste à l'écoute du moindre bruit ,peut être me feras-tu signe? Rien ;pas un signe..........Tu avais promis d’être mon ange gardien... Je finis par ne plus croire aux anges...Tu ne réponds pas à mes appels....Tu es parti....... Tu me manques ,idiot ! Tout me manque en toi! La maladie a vaincu ton amour pour cette chienne de vie! Repose en paix.......

Amitié par Piap

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L'amitié devrait etre quelque chose, de "clean", de paisible, de soutien et d'affection, non ? hé bien, non ! je me suis trompée ! prévenance aussi penser la meme chose en meme temps et sans un mot, se comprendre dans chaque regard ! ce sont deux ames qui se rencontrent un jour et tout devient osmose entre les deux... on ne sait pas pourquoi... c'est comme cela ! en tout cas, c'est mon cas, c'est ce que je ressens ! je passe de la rencontre, à la curiosité pour mieux connaitre l'ame qui m'a touchée, puis la camaraderie et enfin, une merveilleuse amitié. nous avons toujour été présentes l'une pour l'autre et hier, elle m'a virée de chez elle ! nous nous connaissions depuis trois ans. j'essairai de garder dans le coeur que les bons moments

Ma vingt-cinquième heure par Annaconte

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Je ne demande rien. Je n’ai jamais rien trop demandé. Cependant, minute après minute, le balancier s’échine. On est déjà demain. Juste prolonger un peu le jour. Juste reculer un peu l’aurore. C’est une vieille histoire. Une sorte de vœu. Le souhait tout simple d’ une vingt-cinquième heure. Une petite heure en plus. Tout bonus. non sans blague, une révolution des fuseaux horaires ne manquerait pas de piquant. Que l’on me la donne cette heure qui n’existe pas et vous allez voir ce que vous allez voir ! Pas question pour ma part, je vous le jure, de la brader ou de l’utiliser à des fins de fignolage, genre une heure supplémentaire au boulot, pour les beaux yeux du patron dévoreur, pas question non plus de la gaspiller à des incursions en boutiques, luxe ou solderies, et autres salons esthétiques, ou salles de sport, inimaginable de la passer à fricoter sur le net, ou à courir les pubs en quête d’une bière plus désaltérante que les autres ; parfaitement incongru de sortir la planche à repasser les draps ou les serviettes, ou de se lancer dans le dépoussiérage de la bibliothèque ou le dégivrage du congélateur ! Foin de ces automatismes et ces machinations machinistes voraces et contraignantes, qui vous laissent à terre, abattu et vidé. Simplement une heure, une toute petite heure en prime. Comme on a, jadis, et au bout de sept jours, sans même demander, obtenu en cadeau le dimanche, pour le repos, quel mal y aurait-il aujourd’hui à solliciter une heure en plus, « une heure seulement ». Bien sûr c’est difficile, il y a la vie, réglée comme du papier à musique, avec ses notifications, ses codes, ses règles, ses injonctions, la vie « résumée, rincée et essorée », la vie cadenassée. Il y a aussi, pour faire diversion, une fête par ci, ballons de baudruche, mirlitons, cotillons et confettis, un peu de bruit par là, flonflon et musette, ampli et grosse caisse, ersatz ou succédané, de substitution en déliquescence, je ne suis plus que figurante . Me voici zombie et mon ombre me précède ! Je marche sur la tête, je marche à l’envers ... Mais, il y a aussi qu’un jour, on ne sait pas encore lequel, après tout ce vacarme, viendront le silence, le soleil arrêté, et le temps suspendu... Cette heure, cette opportunité rêvée, qui n'existe pas, mais que l’ on espère toujours voir arriver. Cette heure qui saute en arrière. Histoire pour chacun de réviser le cours des choses et de réinitialiser le temps. Une bonne façon, une bonne raison de rester attentif. De veiller. On ne sait jamais. Et pour fêter ce sursis, qu’on me serve un cocktail sur mesure ! une musique givrée, bien frappée, originale conçue exprès, avec un doigt de basse, un trait de batterie, une pincée de flûte traversière, un zeste de guitare électrique sur des beats alternatifs graphés au rap, au rock, au funk, au jazz, au classique, au blues. Savant mélange et sans a priori ! Quelque chose de détonant, d’exotique, de baroque, sans limite, sans code, sans norme, juste une musique spéciale pour la vingt-cinquième heure ! Laissez-moi rêver.... J’ai envie de m’attarder un peu. On n’est pas si mal ici. Il suffirait d’une heure. Renégociable chaque jour. ...A écouler soigneusement..A cuisiner avec goût : un quatre-quart maison ! Un premier quart d’heure, et ce serait pour trouver, en labourant la terre, des oasis aux confins des provinces. Un autre quart, et ce serait pour me plonger dans ces grandes flaques tremblantes au soleil, m’y laisser flotter bras grands ouverts et les yeux clos, mes cheveux roulant au gré des flots, tandis que les perles de l’eau scintillant entre mes cils n’en finiraient pas de faire éclater dans ma tête des éblouissements de lumière. Un troisième quart de temps, pour embarquer sur un tendre zéphyr soupirant dans les feuillages et qui passe et me caresse ...et me remue et m' emporte ....indéfiniment... Zéphyr ou "soupirant" :), tout est bon à prendre....et à garder... Le dernier quart, pour que le renversement de tout survienne enfin et que cette écharpe de sang et d’or qui serpente à l’horizon s’attarde encore un peu, se retienne de sauter en avant, lascive s’étire encore un instant comme « pour me donner en prime une tranche de jour ». Alors je pourrais replier toute ma journée dans ma poche, comme on replie un dessin que l’on juge achevé, avec un soupir candide de contentement. http://youtu.be/C6RoM8ohrM4

Brise légère par Muneera

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Une forêt, un chemin à l'automne. Une odeur de terre humide, le bruissement des feuilles, le craquement des branches, le vent… Puis la route tout prêt, le froid, le bruit des voitures à vive allure. Cette voix que je n'entends pas, que je n'entends plus, qui m'entoure, me caresse, me porte. Sensations fortes, images si présentes. J'ai beau regarder à terre, je ne vois que les feuilles dans les arbres. En négatif. En contre-jour. Impression inversée. Mes pas sont là, dans la nature, en suspens. Je sens les vibrations des voitures mais je n'entends plus que le vent. Douceur des bruits. Froissements feutrés. Je suis bien. Il fait froid, ce froid qui me saisi tout comme l'eau glacée, me pénètre lentement, entoure ma taille, me frôle, m'inonde… Pas de lutte. Et cette voix qui continue à me bercer, à m'envelopper. Je flotte. Je suis bien. Je chemine sereine. Hors du temps. Malgré les éléments. Les paroles se tarissent, les mots s'écoulent jusqu'à mon cerveau, je les sens sous ma peau, ils circulent dans mes veines jusqu'à mon cœur, l'abreuvent, le réchauffent… Le silence se fait, empli l'espace. Nous continuons à marcher, toutes pensées désormais diluées de fatigue… Je suis bien. ENFIN. J'ai ressenti le temps… l'espace... comme une brise légère, un souffle. Je suis devenue l'instant, l'espace d'un instant…

Saut en hauteurs par Cyn0484

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Il y a ce sommet duquel je puis contempler tout et son contraire. L'équilibre y est puissant : il réunit la dureté rocailleuse des pics et le déhanché sensuel des monts...voici la course espiègle des rivières, les bruits éclatants et les silences assourdissants. De là on voit les silhouettes minuscules déambuler plus bas : elles semblent parfois s'agiter de façon désordonnée, et se mêler de façon si incongrue que les yeux en restent incrédules. L'atmosphère fraîche enlace la peau. Pourtant ce matin je ne reconnais plus le monde. Tout m'est étranger, les composantes autrefois familières revêtent l'abstraction la plus aboutie et inaccessible. Les sons même ne parviennent plus par ici que teintés, presque mats. Ce n'est pas la solitude, ni même un brouillard que l'on tenterait d'écarter du bout des doigts. C'est une absence qui s'impose et n'accepte comme remède que patience. Dans l'attente des retrouvailles croît le secret désir d'un être de se glisser dans le manteau chaud de la vie. Peut-être faut-il songer à s'effeuiller, sans hâte d'en avoir fini, pressé ni par le temps qui goutte ni par celui qui trompe les perspectives. Retrouver la rondeur gourmande du suspens. Au cœur de la montagne qui chante en sourdine, les écailles peuvent tomber une à une, elles colorent le sol qui les avale aussitôt. Si je couche mon bras le long de ces reliefs, il en adoptera les contours, les surfaces douces ou revêches, se fondra dans les tons présents. L'avenir n'est pas : infinie douceur que cette certitude. Ici la force attend juste qu'on la choisisse. Il y a ce sommet duquel je puis contempler tout et son contraire.

A MONIQUE ( BIS ) par Sissistronnelle

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° ° ° ° ° ° ° ° La revoilà Monique, en son et en images cette fois ° ° ° ° ° ° ° avec le lien après le texte !!! Monique, Quand tes mots niquent, mots piquent, pas d’panique, démoustique ! Quelques gouttes d’essence essentielle de citronnelle, et tu vas voir comme ils s'écurent comme ils carburent ! Si Sissi elle, point ne démoralise c'est que vite vite elle se mobilise et super motivée démocratise la langue avec grande gourmandise ! Jouer avec les mers ou jouer avec les veaux avant tout cela sert à s'montrer le plus beau pour à la donzell' plaire sans paraîtr' trop idiot. Ou bien vouloir paraître plus belle car c'est selon qu'on a le paramètre née fille ou né garçon à moins qu'on n'soit nez traître sans jupe ni caleçon. Msieurs Dames, mille inventions, pour faire d' la poésie ! Mais l'allitération pour atterrir au lit est la plus chouette façon... et sans s'faire de souci ! http://www.youtube.com/watch?v=BEQJP23-9h8&feature=youtu.be

Paroles et Musiques par Lilianeandree200

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Dis, quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu ? Que tout ce temps qui passe Ne ne rattrape guère Tu me manques terriblement, Tu me manques horriblement, Tu me manques passionnément J'ai tout oublié lorsque tu m'as oubliée Sans toi, je ne suis plus tout-à-fait moi En partant, tu emportes le meilleur de moi-même Sur un signe, un mot de toi, Je vole en éclats Avant toi, j'ignorais tout ça Fais-moi une place dans tes urgences, Une petite place ici maintenant Car le temps passe à pas de géant J'ai besoin de toi pour vivre, C'est une question d'équilibre Quand tu es parti, tu m'a coupé les ailes Le cri dont j'ai besoin, c'est le sien Je voudrais qu'il s'abandonne une nuit sur mon épaule J'adorais l'adorer Nous aurons toute la vie Pour vivre avec des remords, mes regrets J'espère, j'espère, oh oui, j'espère, C'est mon caractère J'aimerais quand même te dire, Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux Aimons-nous vivants Avant que la mort nous trouve du talent J'fais des e-mails à toute allure, Tu me réponds "à tout à l'heure..."

Mon fidéle Ami par Cypou

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Mon fidele Ami Jamais attribué à titre posthume hommage certes un peu nombrilique en ce début d’année……soyons fous ! Jamais il n’a quitté la scène, parfois par trop ému il a toujours su rehausser la tête. Les places n’étaient pas chères certes mais le public était là et il se devait d’assurer. Fidèle parmi les infidèles il a su se faire aimer avant que d’aimer lui-même …. Parfois la scène se défilait devant lui mais sa muse était toujours présente. Une patience à toute épreuve lui avait toujours donné raison. Elle s’était émue de ses sursauts d’orgueil juste pour elle adressés. Le vent des marées de toute façon l’emporterai vers ce délice d’écumes veloutées . Il en était ainsi lorsqu’ils se rencontraient. Elle lui cachait ses sentiments envers les autres, discrétion oblige, pour mieux le charmer. De spectatrice éloignée elle quittait son banc pour monter sur scène. Temps d’un spectacle jamais bâclé, partition à deux jumelée. L’artiste faisait son show rien que pour elle. Elle vibrait à son rythme , parfois imposé, jamais subi. Il avait appris à la saluer à la fin de chaque acte. Elle n’en était point seulement ravie mais parfois intriguée ne sachant si la pièce durerait encore longtemps. Alors elle avait pris pour habitude de ne jamais cesser de l’applaudir de ses mains douces avant que le rideau ne se rouvre. Sublime droiture de celui qui, avant de s’agenouiller définitivement, lui rendrait à son tour un ultime hommage. Hommage à ce petit théâtre douillet où il aimait se balader. Hommage à sa tenancière qui en faisait un hôte particulier, privilège pour une danse composée. Hommage tout simplement A ce petit bonhomme en peluche…. qui , tout comme elle, s’a muse…….. Cypou le 13/01/2013
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