Le jeu des 10 mots
Sablaise à moi maintenant.
« Ils sont magnifiques vos bouquets vous les faites vous-même ? »
Suite
Déçue tu réponds : oui..
Ta voix si basse, est juste audible.
Finalement il est éteint cet homme, son bouquet à la main est le seul éclat de couleurs heureuses.
Il y a cet océan de fleurs et les clients qui affluent tout autour de toi.
Sans comprendre tu lèves les yeux, perdue. Mais là, perchée dans le ciel, entre deux rues ouvertes, un immense visage de femme flotte entre les nuages, fixe lhomme sévèrement.
« Maman que fais- tu ici ? Je tai dis de ne plus me surveiller ainsi ! » Lui lance t-il furieux !
Et les clients viennent à son secours : « OOOOOOOH, OH Germaine, tas compris !!!!! »
Tu tenfuis, tenfermes dans ton atelier pour te protéger, les cris sont moins stridents
Cest là, juste à ce moment quun svelte jeune homme surgit de la fenêtre et atterrit à tes pieds !
Il se relève, malgré son accoutrement dexplorateur dun autre siècle, ton coeur bat comme un tambour. Vos regards plongent lun au fond de lautre fusionnants, un tourbillon s'enroule infiniment doux et vous emporte tout palpitants. Cest le coup de foudre.
Par la porte entre violement léquipe de tournage dun film.
« Viens, tu nexistes pas, tu ne connais rien de la vraie vie, tu nas ni savoir- faire ni connaissance du réel. L acteur qui joue ton rôle a perçu un cachet. Tu bloques le film et la production est à ta recherche. »
Il sourit, te regarde, il a du charme. Il est unique, émouvant, cest lui
.Cest tout !
Tu leur réponds que tu te moques de sa réalité, dans la vie et ta boutique elle est absurde la réalité, une mère écolo surveille son fils du ciel
Alors vis-à-vis du réel ..............!! Et de la production..............!!!
Voilà.
Main dans la main vous partez, traversants les siècles, les écrans, les films, poèmes, romans, musiques, grandes prairies, lamour vous a choisi au delà du temps.
Pour léternité une jolie fleuriste un peu triste et un explorateur qui cherchait la rose pourpre du Caire, saiment.
Le jeu des 10 mots : à mon tour sablaise ! La suite. par Anais9
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Et chez vous, il fait beau ? par Coucou c est ginou
Je m'étais levée tôt mais pas tant que le jour.
Voilà, le printemps était là, matinal, impatient.
Ce qui était bon, c'était la vitre baissée, l'odeur de la sève, ce petit vent dans mes cheveux courts (bonne idée de m'arrêter chez la coiffeuse au passage). La dernière neige fondait à vue d'il (un peu ébloui, l'il, et clignotant). Les labours fumaient. En bas il y aurait des amandiers en fleurs, sûr.
Il y en a eu, à l'aller, et au retour dans la lumière de fin d'après-midi, et des papys à vélo, des talus verdoyants, des bleus de Delft entre les nuages, de bouffées de parfums verts sur fond d'humus un peu passé, et dans les haies le long de la Durance et dans les bosquets des collines et dans le moindre buisson buissonnant il y avait partout cette aura légère de la montée de sève, ce flou, ce vibrato de gris colorés dans les ramures.
C'était le printemps, tardif et impatient, j'ai eu envie de sexe, dans le genre montée de sève et bourgeon turgescent, basique, végétatif, quasiment sans objet, du genre qui vous embarque dans un coin de clairière ou la fraîcheur d'un porche avec le premier venu pour peu qu'il danse bien la valse ou le rock ou qu'on ait marché d'un bon pas dans quelque raidillon ou pris langue un peu bêtement acagnardé chacun devant sa bière à la terrasse d'un café sur le vieux port
Ça m'a fait plaisir, et pour tout dire rassurée, tant il m'a semblé souvent ces dernières semaines que ça ne me reviendrait jamais, la bête envie de baiser, que je trouve, depuis toujours, si simple, si gaie.
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Snapshot par Smart-herisson
La voilà*, traversant la rue, elle se cachait derrière un grand bouquet* de bleuets,
comme pour mieux se protéger* des regards du monde,
voilée telle une déesse, le regard enfoui dans cette broussaille.
Je ressenti de suite un sentiment unique*,
je ne dirais pas que ce fut le coup de foudre*,
mais à nous deux on formait déjà une belle équipe*,
nous étions imbattables.
Avec l'âge, nous avions su développer un savoir-faire* sans concession l'un vis-à-vis* de l'autre.
Ah! cet atelier* de l'amour, qu'il avait du cachet*!
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Dix mots à la gloire d'Auguste ! par Aupiedemonarbre
Au chômage venu, l'Auguste se trouva rapidement fort dépourvu car ses économies fondirent comme cachet d'aspirine tombé dans un verre d'eau. Mais le rongeait plus encore la solitude en laquelle l'enfermait le fait d'avoir du rompre avec un travail d'équipe qui avait toujours été le sien, équipe où il avait acquis estime et respect pour son savoir-faire tout à fait unique puisqu'en l'atelier culinaire Dubout et Dubout, il avait mis au point une incroyable recette de soupe aux chardons dont l'indicible bouquet recueillit l'unannime coup de foudre de toutes les tables aussi étoilées que Maréchaux de France !
Les Dubout et Dubout ayant également quelque appétit pour les recettes financières, ils s'empressèrent de déposer un brevet pour protéger la divine soupe mais comme leur estomac était plus de boeuf que de grenouille, ils eurent, vis à vis de notre Auguste, l'inélégance des goinfres et, sans préavis, le licencièrent afin de ne pas avoir à lui accorder les royalties qu'il méritait.
Voilà une bien triste fin, me direz-vous, mais Auguste ayant plus d'un nez rouge dans sa besace, il concocta un breuvage qui se mariait souverainement avec sa célèbre soupe. Les carnassiers Dubout et Dubout ne tardèrent donc pas à lui acheter très cher cette nouvelle trouvaille mais sans se douter que l'Auguste, à la liste des ingrédients, avait généreusement et pour eux seuls, ajouté une plante aux vertus cachées, plante qui, avec effet retard, provoquait chez les convives de très inconfortables maux de ventre...Je vous laisse maintenant imaginer ce que fûrent promptes et réjouissantes suite et fin de la maison Dubout et Dubout.
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Aux huns et aux autres...et à toi qui ne dix mots par Aupiedemonarbre
La belle que voilà oeuvrait au cachet et recevait dans l'atelier d'un peintre qui, doué d'un savoir-faire probablement unique, avait réussi à la convaincre d'accueillier de généreux admirateurs, lui assurant qu'il la protégerait vis-à-vis d'une police des moeurs nourrissant quelques soupçons sur les activités de l'artiste et de son modèle.
J'offre ces quelques lignes à tous les huns qui, je n'en doute pas, auront le coup de foudre pour cet immoral textulet.
Je précise que, nonobstant ma licence si avérée aux yeux de certaines et certains, j'accepte les fleurs par brassées et bouquets.
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Les dix maux par Bonobo_girl
Le coup de foudre dOlympe pour Carole Bouquet lorsquelle vît « Cet obscur objet du désir » de Bunuel avait été impulsif. Sa classe, son port de tête unique, sa beauté lisse, sa froideur contenue lavait subjuguée. Subconsciemment ou consciemment elle fît tout pour lui ressembler.
A latelier des petites mains de la rue Saint-Augustin où elle travaillait en équipe et où son savoir faire était reconnu, elle faisait perruque (après les heures réglementaires pour être en règle vis-à-vis de ses collègues) afin de se confectionner des tenues identiques à celles de Carole. Mais voilà, elle navait pas ses cachets pour acquérir les accessoires assortis et ad hoc et se payer esthéticienne, coiffeur et tout le tralala. Alors elle bascula dans lillégalité. Incognito elle prit des photos des modèles de « sa » maison de haute couture pour les revendre à des concurrents moyennant finances sonnantes et trébuchantes.
Son petit ami la sermonna pour tenter de la protéger contre déventuelles représailles et poursuites. Aussi, pour lui, cétait prendre des risques sans fondement, Carole Bouquet ne le faisait pas particulièrement fantasmer, il préférait comme pas mal de mâles de ma connaissance- Monica Bellucci !
Olympe continua et se fit prendre. En prison elle mourut de chagrin. Son petit ami lavait laissé tomber et nétait jamais venu la voir. De plus, elle ne pouvait plus contempler son idole dans les magazines de mode, à la télévision ou au cinéma.
Moralité, ceci nest pas un cas unique, jeunes filles et femmes ne tombez pas dans le narcissisme des magazines dits féminins. Vous perdrez votre vie (au figuré comme parfois au propre) à essayer de ressembler aux photos sur papier glacé de nymphettes et autres peoples, vous ny arriverez pas et vos hommes sen balanceront. Ils préféreront fantasmer (eux aussi) sur loriginal plutôt que sur la copie. Allez savoir à qui ils pensent quand ils nous font zag-zag et nous mettent la praline en délire ?!
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Rare Millésime par Alma-dies
Notre amour a un cachet unique de rare millésime aux bouquets odorants
Nous ne pouvons nous lasser de son capiteux arôme .
Enivrés et accrochés, Oui ,nous le sommes
Tu le sais et je le sais...C'est ainsi, il nous faut l'accepter , en somme
Ce coup de foudre a transformer. Ce lien encore fragile à protéger
Voilà le constat . Nous ne pouvons vivre l'un sans l'autre
Il va falloir gérer et savoir faire en sorte de ne pas jouer contre l'un l'autre
Il nous faut remiser nos rancurs dans l'atelier et faire équipe de compromis
Mais je t'en dirai plus , mon amour, en vis à vis
Cachet, unique, protéger, coup de foudre, bouquets, atelier, équipe, savoir-faire, voilà, vis-à-vis
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Gestaction par L ange bleu
Geste seriné
mouvement répété
ingéré, maîtrisé, ressassé
mécanique qui s'accélère
Pensée qui s'échappe...
Geste décliné en 3/8
obsédanse diabolique
cadence qui s'infernale
geste qui s'affaire, le faire
Pensée qui s'enfouit...
Geste grippé
machine en arrêt
les promesses défilent
la révolte se dessine
Pensée d'être in facto...
Geste d'insurrection
aux paroles dérobés
pancartes brandies
dignité par éclat de mots
Pensée de résurrection.
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Pour un verre de terre par Cyn0484
Terre à terre parfois, je me caprice la croûte céleste.
Ras les pâquerettes? Non pas.
Mais attenante à mes errances, la terre que j'aime : chaude et sensuelle, fauve, moite et pleine.
Quand le moi s'est perdu, c'est ici que le tiers à tiers s'estompe. Finalement il s'abolit au moment où le front touche au sublime, sinon à l'absolu.
Ce terre à terre ne m'attelle ni ne m'atermoie.
Je n'y invite aucun alter ego : sauvage égoïsme qui me réjouit.
Le démon des sens surgit au clair de terre ;
C'est la vie qui se repigmente et s'empoigne à pleines mains.
Le long de la peau, rivières noires, brunes et ocres dégringolent.
La palette de ces couleurs, encore silencieuse, est riche d'étranges promesses : j'y boirai donc, à cette source..
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Laissez-vous toucher l'âme par En construction
Ce film transcende l'amour de la musique. De cette affection qui vous rend vivant. Vivant aux portes des camps de la mort. Images sublimes. Sensibilité à fleur de peau. Tension des émotions. Musicien ou pas, pianiste ou pas, ce film touche l'âme.
La musique relie l'homme à sa nature profonde, au-delà des conflits, au-delà des ordres.
Son appel est universel.
Et si l'apprentissage de la citoyenneté passait par l'apprentissage de la musique ?
Ecole de rigueur. Ecole d'efforts. Ecole de constance. Ecole de respect. Ecole d'amour de l'autre. Ecole de partage. Ecole d'écoute.
Allez Monsieur le Ministre, redonnez à la musique et au chant la place qui fut la leur à l'école. En des temps pas si lointains que ça et que ceux de mon âge ont connu.
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Popeye, un imposteur par Annaconte
Tout le monde le sait, je l'ai déjà dit, mais jinsiste, les carottes ne rendent pas aimables. Elles naméliorent pas davantage la vue. (Mieux vaut opter pour les épinards riches en lutéine dont les bienfaits sur nos rétines fatiguées sont dit-on- reconnus). Prenez garde aux idées reçues, d'autant qu'on ignore le plus souvent d'où elles viennent et qui nous les envoie.
Faut avouer que cela rassure les idées reçues ! Cest convaincant ! On na pas à chercher, cest clé en main !
Bien sûr que vous savez tout ça.
Et aussi que la soupe ne fait pas forcément grandir. Que manger du poisson ne rend pas plus intelligent. Et que Popeye aussi nous a mentis.
Pas seulement Popeye.
Car les idées reçues ont le vent en poupe, et circulent à la vitesse du mur du son.
Folklore, rumeur, légende, lami dun ami qui la dit, tout le monde participe. Sur ce coup, et pour une fois, même les derniers à savoir seront enfin les premiers... à médire ! Sur tous les sujets, et de manière récurrente. Point Godwin vous dites, en deux temps trois mouvements, ragots en ville, au village, au boulot, sur le web, Hoaxes, Pourriels.....On atteint des sommets, on touche le fond !
Sur le thème des laboratoires malfaisants, et de la Recherche, suspectée de troubles expériences en sous-sol, de la théorie du complot, de la vie politique et de ses coulisses nauséabondes, aux technologies les plus inquiétantes, -faut reconnaître quil y a de quoi -, cest la chasse aux sorcières !
Tout est bon, tout y passe ! De lanimal dangereux, araignée ou serpent (sic) à la bête immonde errant dans les parages, du petit-délinquant-des-quartiers-Nord-de-Marseille aux terroristes du 9-3, les légendes urbaines ont la vie dure et la dent itou, , sans compter les soit disant privilèges éhontés de la famille RSA, les soit disant fraudeurs du Pôle Emploi, la soit disant évidente odeur des cages descaliers et le soit disant vacarme des youyous.
La musique ny fait rien, Josiane a raison. Le chant des youyous ny peut mais. On règle ses comptes à tout va, et non à lamiable, en public, en famille, entre amis, la fête des voisins a des relents moisis et la musique tue. On est toujours le pingouin de quelquun.....On fait courir des bruits, on sécharpe en bas, et aussi en haut lieu, dans les milieux autorisés, jusquau sang. Plus ou moins élégants les pugilats mais toujours meurtriers.
Cest Guerre à tous les étages ! Montez le son ! Que la musique donne ! et couvre nos exactions.
On trouvera des cadavres jusque sur les plages...Aussi dans les placards.
"Les crocodiles dans les égouts", mythe ou réalité ?
http://membres.multimania.fr/gustaveflaubert/pagedegarde.htm
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Carnet de voyage (au pays du métro, boulot, dodo) / 4 - Vive les braguettes boutonnées par Loumir
Ce matin en sortant de la gare, jai chopé à la volée un Direct Matin et un Métro.
Et ce soir, dans le train je my suis plongée (cest un grand mot).
20mn à tuer entre Le CCO prend leau, vous men direz tant
Promogim, le pouvoir de construire, passionnant
et ainsi, tout à lavenant, jusquà cet entrefilet retenant mon attention, "Braguettes à risques".
Pas moins de 17916 hommes ont fini aux urgences après sêtre coincés les parties génitales dans la fermeture éclair de leur pantalon, entre 2002 et 2010, aux Etats-Unis.
Cest une très sérieuse étude de lUniversité de Californie qui le dit dans le British Journal of Urology.
Les dégâts sont souvent superficiels mais pas toujours (circoncisions non volontaires, infections, houlala) et lauteur de létude suggère pour éviter cette désagréable mésaventure de porter des sous vêtements moulants et des pantalons avec braguettes à boutons.
Oui ! mais la fermeture éclair, cest pratique et quand on veut faire pipi contre un arbre, cest rapide.
Taisez-vous, Messieurs ! Je ne veux rien entendre !
Moi, je vais vous dire de penser plutôt à cette douce et chaude main s'insinuant sous votre tee shirt ou dans léchancrure de votre chemise, délicate, caressante et dessinant de la pulpe des doigts le plus sensuel chemin. La voilà à votre ceinture. Elle est devenue audacieuse, impérieuse, obsessionnellement déterminée à
vous déboutonner, je dis bien déboutonner, pas à faire rapidement glisser une fermeture éclair, la vitesse de léclair na rien à faire dans cette affaire. Elle sescrime sur un bouton qui ne veut pas céder, elle est fébrile, elle simpatiente, elle s'affole, elle vous affole. Un à un
elle est brûlante, elle est humide.
Aaaahh ! Enfin, livré à sa convoitise, lobjet de son désir
.
Plongée, et cette fois cest peu de le dire, dans mes gourmandes pensées, je jetai néanmoins quelques regards bien placés, je nai pas dit lubriques. Que des fermetures éclair !
Vive les braguettes boutonnées !
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Excès de faiblesse par Jules Félix
Hou lala, je ne pensais pas que je pondrais si rapidement ce seizième épisode (comme le numéro de Benoît).
Linfo est sortie dans les chaumières juste à lheure du digestif, de quoi se demander si la poire navait pas un peu trop fermenté.
Mais je reviens dabord sur la chronologie.
Le mercredi 20 mars 2013, à partir de seize heures et quart, Coco défend sa motion de censure dans lhémicycle. Il fait un grand discours, plutôt bien ficelé, malgré quelques erreurs, et cela lui permet de reprendre lascendant sur Fifi. Le chef de lopposition, cest lui, cest lui qui dit que le gouvernement, cest tout mal et que tout va à vau-leau. Bon, la motion a été rejetée, mais ça, cétait couru davance. Juste un exercice de style. Pas de suspens dramatique mais de la communication politique.
La semaine est pourtant dure pour monsieur Normal.
Il a perdu en chemin, mardi, son principal ministre. Quand je dis "principal", pas le plus important dans lordre protocolaire (il nétait que ministre délégué), mais le seul vraiment utile, le seul irremplaçable : ministre du budget, et un très bon ministre du budget, irremplaçable, absolument irremplaçable, psychorigide, redoutable négociateur, inquisiteur, et tout et tout. Avec lui, les autres ministres avaient la queue entre les jambes et aucun ne faisait le fier. Cassant, à la limite de larrogance, mais dune efficacité irremplaçable pour serrer les boulons !
Bon, cest vrai, il avait créé une clinique, il avait fait de limplant capillaire une source de revenus chatoyante, et il tombe sur un non-compte en Suisse. Présomption dinnocence et tout le tralala. Il y a quand même ouverture dune information judiciaire. Cela avait commencé par un enregistrement téléphonique sorti don ne sait où le 4 décembre 2012. Lhomme aux moustaches saute de joie (son site va multiplier ses abonnés) et les chauves ne sourient plus.
Réaction très sportive de Coco et Fifi : présomption dinnocence, on vous dit !
Pourtant, cétait de quoi se lécher les babines.
Oui mais.
Cela a commencé jeudi vers seize heures trente, une indiscrétion dune agence de presse : Nico serait en confrontation avec le majordome devant le juge.
Rien que le mot, "majordome", ça me fait frémir ; ça donne des allures dAncien régime. Ou de Tintin, vous savez, Nestor. Et cest à cause de ce majordome, à la susceptibilité écornée de la fille, qui a fait des écoutes et a balancé plein denregistrements téléphoniques (encore des enregistrements téléphoniques, oui), que laffaire est sortie il y a moins de trois ans (juin 2010). Son nom vient direct d'un roman de gare : Bonne-foi !
Et puis, après ce teasing (ou marathon), la vraie nouvelle est lâchée vers vingt-deux heures : Nico est « mis en examen pour abus de faiblesse ».
Nico, oui. Lancien patron. Lancien boss. Celui que tout le monde craignait. Celui qui laissait dire que dans quatre ans, il pourrait être le sauveur, lhomme providentiel dans le vide de personnalités fortes.
Ce nest pas la première fois. Cest le second ancien Président de la République à devoir se justifier devant la justice. La précédente fois, cétait avec Chichi, cela lavait obligé à rendre public létat grave de sa maladie quil aurait préféré cacher des caméras. "Il", enfin, plutôt "elle", sainte Bernadette. Il avait été condamné en première instance il y a un peu plus dun an et na pas bronché. On ne lentendra plus, dailleurs.
Cétait ici :
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-100203.html
Et puis, labus de faiblesse. Oser ainsi sen prendre aux vieilles dames, leur soutirer quelques enveloppes de biftons. Quel manque de tact, de galanterie. Déjà que lamoureux avait soutiré un milliard ! Là, ça doit plutôt parler en millions, à peine. Cest dur dêtre riche héritière, cest comme les gagnants au loto, ça fait venir les mouches. Le problème, ici, cest que cest tout le système qui peut exploser. Madame Liliane, par son mari, donnait à tous, tous ceux qui pouvaient gagner et depuis trente ou quarante ans. Sil fallait refaire les comptes, un ancien Président aurait dû mal à dormir dans sa tombe.
Bien quofficiellement dans lincompréhension et dans lincrédulité (avec des phrases du genre : franchement, vous le voyez faire ça ?), Coco se frotte les mains. Ce sera toujours un concurrent de moins pour 2017 !
Et surtout, la douceur du service après-vente de la chute du ministre deux jours avant sexplique : présomption dinnocence, on vous répète !
Cocasserie de l'actualité, le juge qui a pris cette décision s'appelle ...Gentil.
Monsieur Normal a quand même un bol denfer, franchement. Déjà, le pape lui prend son nom. Ensuite, laffaire Nico va gentiment prendre la place médiatique alors que tout va mal chez lui : un ministre qui tombe, le chômage qui continue, les emplois qui se détruisent, le Conseil dÉtat qui lui retoque sa taxe de 75%, et une partielle où la candidate du pouvoir nest même pas capable de franchir la barre du premier tour.
Dimanche prochain (le 24 mars), un député sortant, déjà condamné pour des affaires oiseuses (mais qui a réussi à faire invalider sa condamnation au niveau européen), va en effet se faire réélire triomphalement dans lOise face au candidat du front, sans doute avec les voix de la gauche, remake picard de 2002.
Le printemps a des odeurs dautomne
Épisodes précédents :
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-105221.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-105232.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-105269.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-105293.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-105307.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-medias-105348.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-cinema-105382.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-105415.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-105448.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-105490.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-musique-105532.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-musique-105786.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-cinema-105831.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-medias-106115.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-106663.html
Sur Chichi :
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-43207.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-46591.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-cinema-75780.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-cinema-82622.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-83063.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-95302.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-98735.html
http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-100203.html
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Sans - titre par Persone_sz
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Sans - titre
Oh ! Je ne savais pas
quand
dans sa robe blanche
la Muse entrait
dans mon étroit refuge
que mes mains
caresseraient le clavier
qui deviendrait
plus noir que l'encre
à jamais...
Oh ! Je ne savais pas
quand passait
en jouant
le dernier orage
de mon âme
qu'un jour
en versant des larmes
je fermerais
les yeux éveillés
d'une femme
idéale...
Oh ! Je ne savais pas
quand las
d'écrire
je laisserais
le destin et ses illusions...
...que j'écrirais
mon dernier chant
pour m'endormir
en attendant
la nuit suivante... !
M
.
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Jadore faire des canulars ! par Patapon 01
Un canular na dintérêt que sil est mis à jour. Cela ma parfois joué des tours : en 2006, jen ai fait un énorme à une pciste pour le 1er avril, tellement gros que je pensais quil ne passerait pas !
Comme je voyais sa tête se métamorphoser tandis que nous prenions lapéro, jai avoué mon bobard au bout de 2 mn. Je me suis pris le verre de vin blanc en pleine gueule et nous sommes restés fâchés pendant 6 mois. Depuis nous vivons toujours ensemble, allez comprendre
Je ne résiste pas à vous raconter mon dernier, totalement improvisé, dont ma fille fut la victime :
Nous descendions dans la vallée, et javais confié le volant du cabriolet à ma fille (2 ans de permis). Mon beau-père avait institué une coutume que je perpétue : à un endroit, visible de la maison bleu sur la colline, il donnait 3 coups de frein en signe dau-revoir ! Pas le temps de lui expliquer, nous arrivons à lendroit en question, et je lui dis :
- « avant le passage à niveau, tu dois donner 3 petits coups de frein rapprochés »
- Ah, bon pourquoi ?
- Discute pas, fais-le !
Bonne fille, elle sexécute. Dans linstant, la sonnerie retentit, le feu clignote, et la barrière sabaisse. Interloquée, elle se retourne vers moi
et à peine 30 secondes après, passe le TGV (oui, je trouve cela un peu court). Je lui déclare alors :
- « tas vu, tu ne maurais pas écouté, on nétait coupé en deux ! »
- Ah, bon, cest pour ça.
- Ben oui, on voit bien que tu as passé ton permis en ville, ils ne vous apprennent vraiment rien ! Si tu ne préviens pas de ta présence, les barrières commandées par infra-rouge ne se ferment pas ; ça fait longtemps que les garde-barrières nexistent plus !
Je me suis régalé encore pendant quelques kilomètres. Pour me faire excuser, je lui ai raconté les blagues que javais encore en route avec ma Falbala, dont lune à propos dascenseur qui a duré 3 ans jusquà une visite de Rocamadour, où dans lescalier, elle a été prise dun fou-rire incontrôlable croyant découvrir ma supercherie, sauf que ce nen était pas une !
Nempêche que maintenant, jai un sérieux problème : la veille de chaque 1er avril, ma compagne accroche partout des post-it dans la maison, pour essayer de contrecarrer mes éventuelles futures allégations mensongères.
Ca devient dur, le jour approche, si vous avez des idées
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Les dix mots / Poème de circonstance par Bonobo_girl
Oh Bouquet unique
A l'Atelier
Tu protèges
Les équipes
Leur savoir-faire
Et leurs cachets
Vis-à-vis
Des coups de foudre.
Voilà !
(ça tient debout sous forme de poésie, du moins ce qu'en font certains. Un peu sec mais plus besoin de se fendre d'une histoire. Je meuble car il faut 200 caractères pour que le commentaire soit validé.)
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Le poète a m o u r e u x... par Persone_sz
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Le poète a m o u r e u x
Le noir du soir est plus lourd que l'air
celui de la nuit plus léger...
' Les vers du poète amoureux
ne comptent pas ' *
Il y en a tant...
il vous serait impossible
de les recenser
d'ici à votre mort...
ces vers où le poète se prosterne
aux pieds des femmes
je me demande si elles
y croient vraiment...
cette comédie ne serait-elle pas
que pure hypocrisie !
Le mâle ronronnant
qualifie la femelle de maîtresse
afin de mieux
s'en rendre le maître
elle le sait
elle en joue...
et tout le monde s'amuse...
Où est la littérature... !
Le noir du soir est plus lourd que l'air
celui de la nuit plus léger...
Léger... pas superficiel !
Et la lune dit au soleil :
« Maintenant je vais de l'autre côté
continuer ma nuit... à ce soir... ! »
* Ennio Flaiano ( scénariste de ' La dolce vita ' ' La strada ' ' 8 ½ '
)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . http://www.youtube.com/watch?v=PsmcJBkyn44 . . . . . . . . . . . .
M
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Aux huns et aux autres...et à toi qui ne dix mots par Aupiedemonarbre
La belle que voilà oeuvrait au cachet et recevait dans l'atelier d'un peintre qui, doué d'un savoir-faire probablement unique, avait réussi à la convaincre d'accueillier de généreux admirateurs, lui assurant qu'il la protégerait vis-à-vis d'une police des moeurs nourrissant quelques soupçons sur les activités de l'artiste et de son modèle.
J'offre ces quelques lignes à tous les huns qui, je n'en doute pas, auront le coup de foudre pour cet immoral textulet.
Je précise que, nonobstant ma licence si avérée aux yeux de certaines et certains, j'accepte les fleurs par brassées et bouquets.
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COUP DE GUEULE ... par Picky est revenue
Madame FECEQUEJEDIS,
Je vous adresse ce dernier message pour vous faire part de mon étonnement.
L'activité de votre association répond aux besoins d'une catégorie de personnes en isolement compte tenu de leur handicap, et c'est toute sa richesse.
Permettez-moi de vous préciser, que la recherche d'emploi est une période difficile, où l'isolement qu'elle engendre se traduit par le non respect des règles élémentaires qui consistent à prendre les quelques minutes requises pour répondre à une candidature, à l'heure où l'envoi d'un mail se fait d'un simple clic.
Je suis déçue de constater que vous n'avez pas pris cette peine, alors même que votre activité requiert une qualité aujourd'hui rare : l'empathie.
Je vous prie d'agréer, Madame FECEQUEJEDIS, l'expression de mes sentiments distingués.
Picky
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mother par Magic one
Une maman
Il y a dans la vie
De chaque enfant
Une femme quil aime
Et qui laime tout autant
Elle nest jamais vraiment la même
Ni tout a fait autrement
Le bonheur cest toujours pareil
Simplicité ou bien merveille
Une maman
Elle connaît tous les tourments
Pour elle les curs cest de son sang
A ses côtés tous les malheurs
Ne sont que faits mineurs
Quelle soit blonde ou bien brune
Elle est tout en chacune
Une maman
La vie nest elle quun passe temps
La fin un douloureux moment
Là qui mentend
Le départ nest jamais violent
Ceux qui nous aiment
Nous laissent le temps
De profiter de chaque instant
Eternellement
mama don't go
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