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Channel: Les commentaires de Pointscommuns.com
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vecteur par Mudra

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En deça de la voie qui vibre vers ce point un signe informe ta matière des espaces réels accusent leur chemin abandonnent les pierres que les petits poucets de la science du jour les artistes et les autres déposent nuitamment dans des rêves d'amours où se révèlent tout autres la matière son esprit et son souffle croissantes et convergentes les oeuvres de l'esprit y sont creusées de gouffres en la raison présente mais qu'importe la course de l'humaine saison et des autres demeures je salue la rivière en nageant bon poisson dans la raison demeure

Salut Georges !!!! par Minos36

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Georges est parti pour son dernier voyage ! Le facteur a livré sa dernière lettre ! Les amoureux pleurent !! là où il va il cessera d'être un métèque !!!! Par contre je suis plus métèque que jamais ! Je l'avais découvert en 1969, je l'avais aimé comme tout le monde... mais en en 1972 je l'avais rencontré ! Cette rencontre je la dois à mon frère qui, âgé de 17 ans, avait fait une fugue à Paris, guitare sur le dos : il voulait devenir chanteur , mais sa fugue avait jeté dans le désespoir ma pauvre mère qui ne cessait de pleurer son fils perdu . Je fus chargé de retrouver mon frère à Paris et de le ramener manu militari à la casa ! Je l'ai trouvé un soir de mai attablé à une terrasse du 5ème ... avec Georges entre autre ... Salut Georges, nous voici plus métèque que jamais !!!

C'est la fête à la mère par Agnes51

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D'abord, d'abord ! Il y a la Mère Qu'est mère depuis 68 ans Qu'à perdu le Père avec son sourire d'amour Qu'à des gendres et des brus Qu'à des petits et arrières petits enfants Qu'à enterré trois de ses enfants Qu'à gardé le cap sous le vent de la vie ! Y'a les frangins, proches de la mère Qui font tout pour lui rendre sa vie facile Pour qu'elle reste jusqu'au bout dans son nid Au milieu de ses souvenirs, du souffle du Père, Qui prennent les décisions qu'il faut Qui pensent que les trois  frangines vont suivre V'la la fête des mères, les garçons trouvent l'idée Après recherche sur le bon coin Le fauteuil confort électrique est trouvé Livré par Michel et son fils Maman est heureuse de ce bien être Mieux se lever, être bien installée A 88 ans elle peut se faire cajoler C'est grâce à elle que nous sommes ce que nous sommes! Nous voilà cinq aux revenus divers pour ce présent 60 Euros chacun pour sa fête et son anniversaire Qui arrive quelques jours plus tard Des cinq c'est moi la seule qui vit au smic mais mon cœur est en illimité Pour les frangins, leur retraite va pas trop mal Reste les frangines D'abord y'a la retraitée de l'administration Mariée à un ponte de l'Urssaf un peu bobo, golfeur au cœur tendre Notre retraitée s'étouffe paie en demandant un délais pour le dépôt du chèque Du coup très préoccupée des engagements à prendre sur le futur de la Mère Pas question pour elle de s'occuper de ce fardeau D'ailleurs habitant à quelques kilomètres de chez elle Ne se déplace jamais pour une simple visite Chez ces gens là on s'occupe des autres mais surtout pas des siens ! Et puis y'a la bourgeoise veuve, propriétaire d'un appartement parisien Genre à deux pas des champs Elysés, et d'une campagne en Berry, Retraitée de la Mairie de Paris, voyageant sans complexe, Priant chaque matin chez les ursulines, Surtout pour elle et pour ses sous, Ne pouvant assumer le cadeau et se fendant que de la moitié Et d'un coup s'affolant de la suite de la vie de sa Mère Allant lui expliquer qu'il serait temps de s'occuper de ses funérailles Car elle ne pourra rien faire elle a juste de quoi vivre Chez ces gens là messieurs et dames on ne s'encombre pas de sentiments d'amour envers les siens ! On prie !! Mesquine jusqu'au bout des ongles Son cœur étant un porte monnaie en peau de hérisson Suggérant à son frère d'arrêter de véhiculer la mère à ses rendez vous médicaux Que cela lui reviendrait moins cher et ferait du bien à celle ci de louer un vé-libre Chez ces gens là on pense qu'il n'y a que le fric qui compte J'imagine bien la Mère à 88ans après un AVC et des plaques de métal dans le bas du dos se baladant en vélo dans les rues de Paris C'est du vécu, ça ne s'invente pas, et le plus dur c’est que ce sont mes frangines j'accepte leur désintéressement total de ma vie mais pas celui de blesser ma Maman Chez ces gens là faut pas jouer les gentils quand on a pas de cœur Mais on sait jouer les pauvres quand on a trop de fric ! Bonne Fête ma petite Maman N'écoute pas les vipères Et continue à être parmi nous très très longtemps Chez nous tes autres enfants on pense avec notre cœur sans tenir un livre de compte ! « FAMILLES JE VOUS HAIS ! FOYERS CLOS, PORTES REFERMEES, POSSESSIONS JALOUSES DU BONHEUR » André Gide

Le grimper de rideau, virtuel par Qui va la

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Ah ! Je vous vois venir, bande de polissons, vous escomptez l’émoustillade, mais aujourd’hui ce sera peut-être salade défrisée. Au crépuscule de ma vie, j’hésite. Sacré nom de nom, j’hésite vraiment… Figurez-vous que l’abstinence me tente. La réelle, la vraie, qui libère l’esprit. Avant, c’était bien plus décoiffant, avant, les tringles étaient plus sûres, si, ça, c’est des foutaises, c’est que ma vue baisse, mes sens s’émoussent, le ciel se fait plus lourd. Les rideaux sont moins chatoyants, les tringles se déglinguent, faut bricoler, le cinq à sept s’étire, se dilue en patience inutile, mais non ce n’est pas grave, une autre fois assurément et la dame de sourire, si douce, si compréhensive. Pas grave ? Mais si, c’est grave ! Affligeant, atterrant, déchirant, poignant, désolant et pathétique ! Mes plus beaux souvenirs risquent d’y laisser la peau, submergés de trucs fades et de choses flapies. Pas question ! Dégringolade, débandade et sauve-qui-peut, non, pitié. Je ne crie pas au secours, encore moins à l’injustice, je veux sauver le savoureux, l’exquis, le délicieux. Donc, j’hésite. Vous n’hésiteriez pas ? Je vis dans un pays où les filles ont la fesse gourmande haut perché, la hanche lascive et des yeux de braise. Promesses de fournaise si vraies que j’y vois de vieux messieurs quasi cacochymes capables de cocufier des beautés du diable de trente ans leur cadette. Qui peut trente peut quarante. Donc, je n’hésite plus. Il n’est plus temps de chipoter. Légère d’être invisible. Enfin, trois fois enfin ! Promène-toi pieds nus dans la mer, ma belle, caresse le chien qui te fait ses amitiés, souris à son maître, « c’est quoi comme marque ? », préviens-le gentiment que la mer remonte trop vite ici, « vos affaires, là-bas, ce sera plus sûr ». Jubilation d’être enfin une dame si adorable. Et le conte s’achèverait ici en toute sérénité, si ne guettait tapi dans les fourrés du virtuel quelque amoureux tardif, charmant et spirituel. Selon toute apparence, pas de vieille valise éventrée, pas de cabosse, juste là un petit peu, comme moi, pas plus que moi. Et là, mais alors là, c’est à n’en pas croire ses yeux. On est tellement riche de tout qu’on en frissonne de la tête aux pieds, on se jette à corps disloqués dans les mots, les métaphores, les rires couleur d’oxymore, les images, les collages dépravés et les fulgurances suggestives. L’olympe, le temps d’une passion. Nom d’un chien, ça fait du bien.

les corbeaux, le nuage et la soprano (un commentaire long, sérieux et narcissique) par Abicyclette

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« Toute conscience est conscience de quelque chose »… a dit Husserl, que, tout comme Bergson pour une large partie de son oeuvre, je n’ai pas lu. Par contre, j’ai lu quelque part sur PCC « Ecris ! tu verras c’est facile, il suffit de s’y mettre » J’en ai vraiment été étonné, car, pour ma part, je trouve souvent cela bien difficile, et d’abord j’ai un problème énorme pour « m’y mettre », ce que j’appellerais volontiers, à la façon d’un animal qui s’apprête à mettre bas : « me mettre au travail ». Il s’agit surtout de la désagréable sensation de vanité que j’éprouve au regard de ce qui, en moi et hors de moi, est, tout simplement, sans besoin d’être dit, ou craignant d’être dit. Le sens qui se dissout à mesure que je tente l’approche, les mots mal choisis, mal agencés, des tournures trop frustres ou compliquées, trop sobres ou démonstratives : une vérité impossible à conquérir. J’accepte que ces choses me restent floues, à la limite même de l’intelligible, mais non pas plus nettes (dans le meilleur des cas) et plus sales. C’est pour cela qu’il m’est si pénible de commencer à me mettre au travail. Pourtant, ce qu’a dit cette personne ne manque pas de bon sens, car une fois que le pas du premier mot est franchi, c’est déjà devenu autre chose qu’une épreuve : un jeu. Mais aussi, quand il s’agit de fixer le subtil ou l’éphémère : un défi. Qu’ai-je pensé de si intense mais si fugace, si inessentiel pour le quotidien ? Pourquoi cette lueur est-elle presque toujours étouffée par les deux ou trois gestes ordinaires qui la suivent ? Un midi, en courant sur un chemin de campagne, j’ai assisté à un atterrissage de corbeaux sur le champ de semis qui le bordait. J’ai compris à ce moment-là quelque chose d’important– je devais être dans un moment privilégié de conscience - une chose qui correspondait à cette perception d’une nuée de corbeaux mais dont le sens en englobait beaucoup d’autres. Malheureusement je suis désormais incapable de dire précisément quoi. J’aurais dû m’assoir pour méditer et, toutes affaires cessantes, faire pousser mes semis sur mon propre champ : le sens de cette vision, ses conséquences, les liens tissés avec d’autres pans de mon réel et de mon imaginaire. Mais j’ai continué ma course et, trop vite, pan! le coup de feu mental, les froissements d’ailes, mes corbeaux mentaux s’étaient envolés, le paysage était redevenu vierge. Parfois les choses ne sont pas aussi subites mais alors ! Quel effort violent plus tard, quand il est possible de réenclencher, soit avec de vagues souvenirs qui ont réussi à tenir le coup, soit avec des notes, qui apparaissent alors ou ridicules ou mystérieuses, ou triviales ou incohérentes. « Ecris ! tu verras c’est facile, il suffit de s’y mettre ». Aujourd’hui, par défi, parce que j’en ai besoin, je vais tenter de dire quelque chose que je repousse depuis longtemps par crainte de mal faire et de tout gâcher. Je vais tenter d’écrire simplement quelque chose de difficile mais pourtant vécu très clairement : ma conscience qui s’observait elle-même. Il y a eu ce nuage et cette note de musique qui faisait comme un arc. Et rien ne les reliait. Alors que mes yeux étaient au ciel, il m’est apparu, cette complète dissimilitude entre ce nuage là qui passait, avec sa forme, sa densité et sa couleur singulière, et cet arc déployé par la soprano qui chantait. J’ai été surpris, et même choqué, qu’aucun point de contact ne s’établisse entre ce nuage et ce chant. Voilà qui m’a parut invraisemblable. Il a d’abord fallu que je me rende compte que je cherchais instinctivement à les associer, puis, dans un second temps seulement, qu’aucune association ne pouvait se former en moi. Et lorsque j’en eu la claire conscience, je compris que je devais combiner sans cesse les fragments disparates du monde depuis quelques secondes, minutes ou heures, pour y découvrir des liens dans mon imaginaire, que je devais être particulièrement en forme ce jour là, dans un état de pleine conscience inhabituel, que je devais tourner à plein régime, que toutes mes tentacules étaient déployés puisque j’avais réussi à réaliser soudain qu’il n’y avait rien à associer entre cette note et ce nuage. J’ai été bien avisé d’y avoir pris garde : comprendre que ce hiatus vienne de se produire et en mesurer la conséquence, ce n’était plus observer le monde, c’était voir ma conscience étonnée qui, à travers la transparence d’un vide, se regardait elle-même.

Ligne de vie (bis) par Campagnarde

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X ^ . Au départ, un point qui se divise pour se multiplier. I - -La ligne commence, en pointillés, il faut qu'on la lise, I qu'on l'a relie pour en comprendre le dessin point par point I qu'on la suive pour en percevoir le tracé, qu'elle s'esquisse peu à peu : I droite / décidée, courbe ) souple , spirale @ qui se déroule, I dents de scie ^^^^ qui oscillent , étoiles ***** qui éclairent son dessein, ! gribouillages § que l'on gomme puis de nouveau on relance le trait ! pour emmêler les entrelacs de nos destins & I se rencontrer aux croisements # des désirs parallèles = I J'ai fait un croquis de pomme du jardin et j'aimerai encore en croquer, I recommencer à ébaucher des couleurs vives pour égayer la grisaille I comme un rayon de soleil qui perce le sfumato d'un tableau de Turner. I-------------------------------------------------> Y http://minilien.fr/a0m06p http://www.youtube.com/watch?v=HK9rVfgvAe0 Alors, PCC? Est-ce assez modéré maintenant?

Crash par Agia Galini

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Oui, j'en suis capable, je vais faire comme notre célèbre râteau à sels marins et à fleur de peau : je vais me crasher. On dira que l’autel, l’allée centrale des commentaires, PCC, c’est Notre Dame de Paris. On dira aussi que je suis à l’extrême droite de PCC, mais l’extrême droite de PCC étant à peu près au centre tant la gauche y est à babord, on va dire que je suis le Bayrou du tribord. On dira que l’heure est grave, On dira que je laisse une dernière lettre : Je suis saine de corps et d’esprit, et comme j’ai toujours détesté être comblée d’amour parce que ça provoque en moi des sensations d’étouffement, je peux dire que de ce point de vue, je ne meurs pas du tout sous les encomblements. Je me sens donc plutôt légère bien qu'un peu ronchon. J’aime la vie et n'attend rien au delà. Pourtant, au midi de cette existence, devant le péril de ma conscience agitée par de multiples doutes (je bassine, je bassine), je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable, tous autant que nous sommes, et j’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, Points Communs point Com, où j’aime y vautrer de temps à autre mon découragement, ça lui fait du bien de sortir un peu et d’aller voir ce qui se passe ici, c’est un lieu assez instructif et distrayant, car on y plaisante avec beaucoup d’esprit. Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me crashe afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme qui détruisent mes désirs ascendants. Le discours dominant étant très mauvais pour ma santé mentale, il appartient aux abonnés d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une pensée commune à laquelle nous amarrer, nous avons en partage un site de rencontres, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de la médiocrité, source néfaste de bien des dérives. Je demande pardon par avance à tous ceux que mon crash fera souffrir, et d’abord à Biclou, mon bouffon particulier, à mes pères et affectueux tontons, dans le désordre Edouard et Padame, mes frères et sœurs la Verglaçante, Ginette, Brunooz, Tue Tête, Dada et zozio, et enfin ma fille Pepette. Une fois estompée la douleur de la perte, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là ne se concertent pas pour dire du mal de moi dès que j’aurai accompli mon Œuvre. (Au royaume des bouffons, les bouffons sont rois) Pan ! (et la fiche de s'effondrer sans plus de bruit) (note aux admin qui semblent hésiter entre lard et cochon : il s'agit évidemment d'une fanfaronnade, d'une pantalonnade, non non je ne meurs pas POUR DE VRAI à la fin :)

Un titre par PoinG

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Sur la table quelques boîtes (en bois, en plastique, en fer blanc, peu importe du moment qu’elles sont aptes à contenir tout et n’importe quoi). Dans une boîte je mets un personnage, je lui mets des cheveux coupés au carré et un joli minois. Puis je pose un grand gaillard, solide qui ne s’est pas rasé depuis le w.e. dernier. J’y ajoute un chien, jaune. Dans la boîte suivante je pose des habits en vrac : une robe légère, à fleurs ou plutôt à pois blancs sur fond bleu azur. Un jean taille 42 ou non, plutôt taille L. Un T shirt troué juste sous l’aisselle. Et un couteau de boucher, long effilé au manche en os, un téléphone cellulaire et une glacière pleine. Dans une autre boîte je mets des montagnes, du soleil, des rayons qui vont s’emmêler dans de gros cumulus bas et anthracites. Une caravane blanche avec une bande bordeaux, très vintage. Un champ avec un ruisseau qui coule un peu plus bas (je mets des sons d'eau). Une des boîtes contiendra des sentiments et des sensations, la jalousie, l’amour, le désir, l’ennui, la faim (de quoi ? on ne sait pas), la peur, le plaisir, l’étouffement. Enfin dans la petite dernière qui restera fermée jusqu’à la fin, je mets le dénouement. Voilà, j’ai posé l’histoire. Vous n’avez plus qu’à vous l’approprier comme on se fait un sandwich avec les restes du frigo.

carnaval par Mudra

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Paris . Une foule disparate de vivre, à vivre selon les temps de l'écrit . Pouvoir inventer seul le monde, voilà pour le credo, mais gagner son loyer pour le crédit . Des raisons bourgeoises enflent sur la rue, la pub envahit l'espace, des espèces sonnées sur le comptoir de l'Homme . Des statues dressent leurs ombres fidèles sur le temps bienfaiteur du monde . On évoque la couleur chimique et les cosmétiques sont là . L'instruction sera municipale et la musique au moins, très nulle . Ne pas être esclave de leur serviette, jamais . Abdiquer autant orgueil que destin et, n'avoir d'amour que pour la liberté sans socle . Salut !

mais non ! par Elena21

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Mais non, je ne t’ai pas oublié ! Bonjour PCC … Tu es vivant, là, dans mon cahier tissé d’ébauches ou bien de textes travaillés et parfois retravaillés. Ce sont souvent quelques fragments de l’ordinaire : mon pain, mon journal du matin, le café acheté à la brûlerie du coin et le temps qui passe. Un zeste de fiction que j’ai nommé « sept jours dans la vie d’Alexandre ». Quand Alexandre était mon quotidien, je suis dedans. L'écriture vient doucement. J’écris ce grand chambardement. Incessant. J’aurais voulu garder un peu de distance, mais comment ? Le présent me bouleverse toujours autant. Toute peuplée comme je le suis de la manière dont s’y inscrit le fabuleux passé, ou plutôt le vécu. Aucune nostalgie pour autant. Cela s’écrit comme une urgence. Un présent non masqué, territoire récent dans lequel je m’engouffre avec les mots, comme on joue avec les ombres du réel, devenues tellement familières. Sept jours dans la vie d’Alexandre, chacune des pages est dans chacun des instants. Mon intime, mon intense, ces éclats où je ressens l'imminente implosion qui va me projeter dans la totale immensité silencieuse…. J’aime, je meurs, je vous aime, je t’écris…

silence par Mudra

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Un peu d'or jette encore son âge sur les pavés chauds de la ville une enfance y vienne en sa page sont des rêves qui furent indociles mais près d'une âme singulière voudras-tu goûter de ce miel que l'image offre aux ouvrières d'un soleil neuf ouvrant les ciels pour que par toi au passage vienne un peu des heures qui vécurent là à toi mon pauvre amour l'antienne de ton nom qui m'est autrefois

Camille Claudel 1915 par Minimee

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Juliette Binoche incarne magistralement, dans le dernier film de Bruno Dumont, la Camille Claudel de 45 ans, internée par son frère Paul Claudel à l'hospice de l'Abbaye de Montdevergues à Montfavet. Une femme au visage habité par ses regrets, hantée par ses blessures incomprises, mais qui reste mobile et perçoit avec lucidité l'entourage semi carcéral qui n'est pas fait pour elle. 90 minutes durant, filmée de très très près... dire qu'elle est bouleversante serait un faible mot. J'ai pleuré sur toute la longueur de ce portrait d'une femme de tant d'intelligence et de talent, enfermée au milieu des nonnes et d'internée bien plus atteintes. Souffrant d'anomalies de naissance, ou de diverses formes de folie aliénante, ces femmes pour qui le lieu pourrait paraitre plus accueillant, lui renvoient en miroir une image sidérante et amplifiée de son exclusion, de sa souffrance. Camille témoigne de sa grande humanité en parvenant parfois à les approcher, les soutenir, malgré le rejet profond de la condition qu'elles partagent. C'est une femme qui espère encore être comprise, libérée de cet isolement forcé... La tragédie du film sera la rencontre avec son frère tant attendu. Celui-ci la quittera pour ne jamais lui permettre de sortir de ce lieu, où elle mourra. Il se révèle aussi enfermé, mais dans un délire mystique, se croyant en dialogue avec Dieu alors qu'il ne dépasse jamais l'horizon de son immense égo. Tragédie de la non-rencontre, avec une soeur brillante qui a commis, pour tout crime, celui d'une relation passionnelle hors mariage... et peut être celui d'être une immense artiste flouée par les hommes et par son milieu. L'histoire de Camille Claudel 15 ans après Rodin est celle d'une magnifique sensibilité enterrée vive. La tragédie absolue du déni de tous droits, pas si loin en remontant dans l'histoire des femmes du 20eme siècle.

putain de printemps.. par Crystal palace

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Oh "sapristi" ! il pleut encore aujourd’hui.. cool.. du coup mes volets ouverts sont propres depuis hier soir.. mais grand désespoir aussi : l’orientation de la pluie ne lui a pas permis de lessiver mes fenetres crasses par la pollution et merdeuuu.. encore raté.. putain, ça tombait bien pourtant.. j'avais misé tous mes espoirs ménagers sur ce printemps de merde pour faire les fenêtres.. fuckin' orientation de la fuckin' pluie.. comme le ferait remarquer debra morgan, la sœurette de dexter, avec son sens abouti de la formule cloueuse de bec.. c’est un peu toulouse à miami cette fille quand elle ouvre la bouche, moi j’adore.. pas vous? alleeezz ça vaaa.. vous passez quand même pas toutes vos soirées devant national geographic channel, à lire les bouquins présentés chez taddeï ou à mater les derniers films présentés à cannes hum ? si?! oh my gode.. Bref.. ..en même temps l immeuble en face est super haut et la rue animée plutôt étroite donc je me demande si le miracle que j attends depuis une grosse paire d annees déjà se produira un jour : que la pluie tape à fond sur mes putains de carreaux.. Parce que celui qui m obligera à la lessiver ces putains de fenêtres dégueulasses à la main n est pas encore né.. même si on m offre la panoplie gants mapa et psshit-psshits javel de toute sorte.. etat des lieux de sortie et mise en jeu de mon dépôt de garantie ou pas.. j'emmerde les 1200 euros de mon depot de garantie.. garde les toi va espèce de rat... et pour tes fenêtres demande à ta pintade de les lessiver.. jy peux rien si cest pollué paris b*****.. vais qd meme pas me taper ces fenetres crasses en plus de tout le reste.. ..au fait, je sais plus ds quel sous-coin de la cave jai fourré les radiateurs qui ont clamsé au bout du premier hiver.. pareil, jy peux rien si je supporte pas les pulls et que je connais que la position dix sur les radiateurs.. chez moi on porte pas de pulls à la maison.. il fait soleil, il fait chôôôôôô bordelleuu !! .. les radiateurs morts, vais qd même pas les leur remplacer aussi, zavaient qu’à investir d’emblée ds de la qualité, à mon accent nougaresque ils auraient qd même pu deviner d’emblee que je venais pas de berck-plage.. Pour couronner le tout, une amie propriétaire, parisienne (...) et loueuse m'a gentiment expliqué un jour qu'il était generalement bien vu de repeindre un appart qd on le quittait.. surtout si les murs au départ étaient blancs.. explosion de rire de ma part : "bien vu de repeindre l’appart ??!! tu peux répéter? surtout le "bien vu" ..explosé de rire.. non mais t as vu ça où?? en suisse peut être ?! et puis je pourrais poncer et revernir le parquet, et refaire le ciment des fenetres aussi non ?! et ds la foulee j'ouvre une entreprise de travaux publics tant qu'à faire.. parce qu'avec le savoir acquis ça peut le faire....non tu m as bien regardé là? repeindre l appart ..et t aimes pas qd je dis mdr? alors écoute encore: mdr.. mdr.. mdr.. et triple lol aussi tiens... tu veux que je te résume la jurisprudence? car sur l histoire des putains de travaux que je n-e d-o-i-s p-a-s faire selon les termes dun contrat de bail et leurs multiples interprétations je suis incollable.. ouais, je reconnais, finalement ct une super bonne idee que tu me loues pas ton appart merdique du 19eme.. conflit d'interets certes mais surtout conflit maximal de points de vue.. tu y aurais laissé des plumes.. alors que là on reste amis, génial non? ..alleeez, t'es vexée?? roo?? allez, fait bécot, on fait la paix et on se les commande ces cafés gourmands à 299 euros en terrasse.. ... (silence) ... Non, mais serieux tu m as bien fait rire là !!.. cest de la bonne que tu prends hein ? tu la ramènes de suisse aussi non ? en lyria 1ere classe, planquee ds le soutif ou la culotte sous les émanations violentes de parfum bulgari pour intoxiquer les bergers allemands helvètes à la frontière, hum ? allez avoue que tu te les parfumes aussi les fesses.. je te connaaaiiis canailleuu ..et du coup je comprends mieux ces petits boutons chroniques, en fait c'était pas du tout les fauteuils au bureau.. héhé.. ..oh noon, encore vexée?? decidemment.. ..mmm, delicieux ce café gourmand.. et ok, on se fait un brunch rue montorgueil apres, et je me moquerai de personne, promis.. mais tu vois, cest quand même super stressant d'investir dans l'immobilier, t'es toute stressée dès qu'on en parle." .. ..ils me tuent qd même ces propriétaires dès fois.. bon, jai tout le potentiel pour en devenir un des plus chiants.. mais cest encore de l’ordre des projets alors tant que je peux jen ricane. ..de tte façon jai encore une bonne paire d'annees avant la date fatidique de l'état des lieux de sortie et mon retour au bercail ensoleillé.. vais encore pouvoir réfléchir à l'opération du lessivage des fenetres.. peut être qu'avec qq mètres de tuyau d'arrosage rapatriés à pied depuis le rayon jardinage du magasin de bricolage au mépris de la honte publique et branchés au robinet de la cuisine.. ou, plus aventureusement, avec quelque raccord extraterrestre, au tuyau de la douche ce qui fera toujours un mètre de moins à acheter.. ah mais non putain, la sdb est plus loin que la cuisine par rapport aux fenêtres.. tant pis, ça vaut l'investissement, car ssplashh les fenetres crades !! comme à la maison, ds le jardin, à toulouse, ménage au jet d’eau.. mais ici plutôt la nuit en loucedé .. ..mmm...mais il faudra alors choisir une nuit où il pleut comme vache qui pisse.. pour pas que ce soit louche sur le trottoir le lendemain matin.. et surtout sur la façade de l’immeuble pas vraiment immaculée mais bon quand même elle est plutôt blanche.. les voisins d'en dessous et leurs fenêtres qui vont logiquement tout récolter au passage risquent de se douter de qq chose si je laisse une immonde traînée noire le long de la façade, pile entre nos fenêtres.. si le débit d'eau et la duree de l operation ne sont pas suffisants.. bon, si cest toujours la petite joueuse de trompette plutôt cool elle s en fichera mais depuis le temps elle a dû se barrer de cet immeuble au voisinage plutôt à cran sur les droits et obligations de chacun.. concernant entre beaucoup d'autres choses le jeu-de-trompette-vespéral-chez-soi.. les klaxons de la rue bizarrement tout le monde s’en tape, mais la zique pas moyen.. même classique.. elle était au conservatoire et tout, et devait « etudier » le soir.. mais le bruit cest le bruit.. surtout sil couvre les infos bfm du voisin.. mon métal chéri nest toléré qu'en semaine et entre 9h et 16h, comme le marteau piqueur dans la rue.. et le vendredi cest dejà un peu limite.. zont leurs putains de rtt les cadres parisiens et en ces temps de crise ils hésitent à aller péter ds leur lontaine et bénie bretagne chaque week end comme avant, alors je me les tape plus souvent que d habitude mes voisins parisiens.. ..aucune soiree festive non plus dans ce putain d'immeuble depuis que j'y suis alors qu'en face c'est abba, téléphone et les sardines de sébastien à fond les manettes dans 2-3 apparts différents chaque jeudi-vendredi-samedi soir.. le week end, l'immeuble d'en face c'est un strobo de discothèque.. mais il est vachement moins bien entretenu et fréquenté que le mien hein.. dans mon bel immeuble pour tertiaires gris avec parking sous terrain incorporé ce qui est plutot rare ici, une fois des nouveaux voisins ont essayé le coup de la soiree festive.. « ils ont eu des problèmes ».. quels comiques alors.. pourtant, se doutant bien de qq chose, ils avaient prévu les affichettes prophylactiques de courtoisie ds le hall, les ascenseurs des differents batiments, la cour, et tout.. résultat : intervention des flics, pluie d affichettes anonymes le lendemain sur et autour de leur boîte aux lettres, de l’éducative à la plus guerrière genre : "les nuisances sonores s'entendent 24h/24, la règle des 22h c'est un fantasme populaire" (pas con du tout et formulé de belle manière bien qu’un peu hautaine et mégalo me suis je dit en passant devant..) ou, pour les plus guerrière : "ya des gens qui dorment !!" , "prévenir vos voisins d'une soiree ne vous donne pas le droit de la faire !!" (ben oui !! plein de bon sens aussi.. sourire) .. le tertiaire parisien guerrier anonyme de boîtes aux lettres cest toujours un délice.. surtout quand on en vient à se demander comment ces chers voisins ont su quelle était la boîte aux lettres des nouveaux imprudents.. parmi les 6 ou 7 rangees superposees d’une 15aine de boites aux lettres chacune… ..l’anonymat, délicieux héritage culturel.. oups.. A toulouse on se gueule dessus aux fenetres, et on se cogne à l occasion, ça peut être plus fâcheux au niveau maxillo-facial mais au moins on a des couilles.. difference d’état d’esprit et de constitution anatomique.. et puis les codes dalloz sont vachement plus abstraits là bas que ds un quartier de tertiaires parisiens.. Apres il faut bien avouer que sur le fond je suis plutôt d accord avec les affichettes, surtout quand je décide une délicieuse nuit de sommeil de douze heures, jaime bien que rien ne l interrompe, surtout pas un appart rempli de crétins beurrés comme des coings endimanchés avec d'inhumains mocassins tod’s aux pieds (aisément reconnaissables.. une nana elle porte ce quelle veut mais un mec en tod's putaaiin.. cest bien decathlon et pas cher en plus pourtant) .. ou geox (là, comme quand la marque est peu visible, ils s'en vantent, généralement en biaisant.. ici c'est l'argument massue de l'aération interne.. et ma main sur ta gueule couillon ça va t'aérer tu penses ?.. 'de dieu..) ..et hurlants à tue tête à 4h du mat des grosses merdes de refrains du genre : "ça c'est vraiment touaa!! ça se sent!! ça se sent que cest touuaaa !! .." .. preuve navrante supplémentaire quà part dutronc, le rock n roll n a jamais vraiment existé dans ce pays.. ..sous les projecteurs et pas des farces je veux dire.. car bien sûr ya tjrs eu little bob et des tas d'autres, mais combien de ces courageux-là n'ont pas fini un jour ou l'autre à l'anpe à faire un bilan de competences apres etre passés chez le coiffeur.. ..jen peux plus de ce de refrain de telephone pour imbéciles urbains.. dans toutes les boums pour adultes parisiens on y a droit.. je préfère encore abba ou les sardines, cest pour dire.. .. bon, retour à ma fenêtre.. et re-fuck.. comme dirait le meuf ds dexter.. tout ça mérite donc encore bcp de reflexion.. bon, pour le plancher ça on est d accord, cest l usure normale et cest pas mon pb sil est devenu tout moche.. zont qu'à pas faire des murs en carton pâte et des planchers en "bois" 3mm recouvert de vernis importé de PRC.. mais les fenetres crasses logiquement cest bien à moi de me les taper.. sauf que pas question !!.. le genre « homo-vaguement-sapiens-mais-surtout-flemmouzo-félino-garfieldensis » est parfois long à trouver les bonnes stratégies de résolution des problèmes bassement domestiques, et souvent au prix d’une abstention coupable ou d’évitements improductifs, mais il finit toujours par y arriver.. avec un minimum d'efforts et sans aucun outil ! ..allez, au maximum quelques mètres de tuyau d’arrosage de chez leroy-merlin et une imagination débridée.. c'est cet étonnant rapport efficacité/moyens mis en oeuvre qui est remarquable, une sorte d'aboutissement de l’évolution depuis le bel hasardeux bouillon moléculaire initial jusqu’à mon espèce d’hominidé moderne.. "du bon 17ème", ajouterait au tableau reluisant l'amie propriétaire suce-mentionnée toujours ravie par la bonne fréquentation de mes terrasses de café et jamais avare en détails sulfureux mais dits avec ce choix de termes toujours aussi courtois, raffinés et concis.. talent très parisien que je travaillerai encore longtemps. Cette histoire de lavage de fenetres ça va encore mouliner pas mal ds ma tête, en tâche de fond comme dirait hardware magazine (naaan, cest pas une revue porno).. jusqu au jour où bingo.. mais ça commence qd même à faire pas mal de temps que ça mouline sur cette question.. alors toute contribution sera la bienvenue.. je résume les données de l'équation : nettoyer impeccablement la crasse noire de fines particules de pollution parisienne s incrustant surement depuis le lointain et dernier état des lieux, au fil des hivers gris, sur mes fenetres et leurs montants en bois peint de ..blanc semble-t-il. Et cela, en fournissant le moindre effort possible, voire aucun. Bon.. un peu de r'n'roll s’impose pour apaiser les tensions internes… http://www.youtube.com/watch?v=V_BjqTrGf2g et pardon pour mes charges réflexes, récurrentes sur la zique franchouille.. mais je pense etre ici dans un effort de rassemblement public de bcp d'humeurs déjà exprimées sous d'autres comms ne m appartenant pas :-) Cest vilain, gratuit, et toujours trop facile, je le sais, je mérite des grosses claques.. en plus jaimais bien téléphone.. mais cette putain de mono track-list musicale fétiche d'invariablement, les années passant, chaque soiree parisienne en appartement a flingué ma sympathie pour téléphone et pour bcp d'autres artistes héritiers tres vaguement pop et à la mode, radicalisé mes goûts musicaux et mes à prioris déjà bien caricaturaux sur les parisiens, torpillé l'épaisseur de ma liste d'amis facebook, etc .. entre beaucoup d'autres dramatiques conséquences psycho-sociales découlant de ce genre de détail esthétique en apparence anodin: le mec cadre moyen ou sup parisien en chemise bleue ciel et mocassins tod's à picots qui hurle du telephone toute la nuit en soiree.. cest vraiment pas possible.. des gens meurent de faim chaque seconde sur cette planète et on autorise ça.. ...la météo n'arrangeant pas mon humeur, paf, je tape sur l'ensemble, téléphone avec.. ..et comme d'hab, surtt pas de jaloux, ça marche aussi ds les apparts de bobos hein.. ya que la couleur de chemise qui change: plutôt sombre.. les tod's et les geox eux, cest exactement les mêmes, voire des gammes supérieures ds le catalogue des deux marques.. je suis devenu expert en mocassins à la con à force, putain la honte.. apres la zique cest dingue, tout pareil: telephone ! aaahhh... je meurs.. bon, soyons honnetes, avec un peu plus de machins genre moriarty et autres poussins-asthmatiques-decouvrant-dylan-et-baez-en-premiere-anne-de-fac du même genre.. et sans les sardines, quel bon goût, merci.. enfin le meme vomi d'alcool ds la rue à 5 heures du mat, un peu plus à l'écart peut être, tout en pudeur, mais merde à 40 balais, etre un bobo qui s'ignore et gerber ds la rue à paris, ça craint.. alors que gerber à nantes ou à toulouse, ça passe bcp mieux ! "comme un con, toi parisien, t'attends ton chèque de fin de mois.. ty penses et puis t'oublies.. cest la vie cest la vie.. lalala" ..grand, grand dutronc. ..et puis moi, jusqu'à ce que je puisse articuler le moindre mot et meme longtemps apres, on m’a bercé.. secoué dans une morris 1300 pourrave d’occase, qui succéda à la mini austin où rentrait la pluie, et qui roulait brinquebalante avec toujours le même genre de zique que le lien plus haut tournant en boucle sur les k7 dans l’autoradio.. la mini hydrophile ne possédait pas ce luxe. Cest gé-né-ti-que, environnemental, tout ce qu'on voudra, jy peux vraiment rien: je pouvais zozoter les mélodies rigolotes de no milk today ou mellow yellow avant de dire papamaman en français alors dave et cloclo, meme bourré, je peux vraiment pas. Celle qui me rendait littéralement hystérique dans mes couches c’était stop stop stop.. de mémoire des searchers ou les hollies.. ..et puis aussi le mec qui cause et fait pouet-pouet au milieu de yellow submarine, je riais toujours aux éclats quand je l’entendais et il fallait qu’on me repasse un paquet de fois ce moment précis de la k7 jusqu’à ce que j’aie assez ri.. sinon je hurlais.. ou, au choix, retenais ma respiration et devenais tout rouge, exactement comme le petit périclès soupalognon-y-crouton, très tôt plutôt option emmerdeur donc.. la transition avec les premiers metallica et kyuss s’opérant plus tard très naturellement.. . J’adorais être devant dans la morris pourrave.. pour tripoter les boutons de l’autoradio ou étendre mon bras boudiné pour détricoter le vernis tout craquelé du tableau de bord.. trop occupés à reprendre les refrains mes vieux me disaient rien.. on me félicitait même, vu qu’en général je montais le son, tout déçu qu’il se passe rien si je tournais le bouton dans l’autre sens. mon père aimait dire qu'ils étaient trop classe les tableaux de bord en bois vernis des anglaises.. et quon les pouvait les trouver jusque dans la plus petite et pourave brinquebalante petite anglaise.. et que du coup il avait toujours l'impression de conduire une jaguar.. il était trop jeune et écoutait les sataniques beatles en fumant plein de trucs et du coup voyait sa morris pourrie sous un prisme ..kaléidoscopique. Si les pauvres gars des champs de coton avec leurs diddleys monocordes merdiques s’étaient imaginé quelques- uns des résultats collatéraux les plus improbables de leur musique : des insupportables petits merdeux qui font chier le monde pour qu’on leur repasse le moment où le mec bizarre parle au milieu de yellow submarine.. ou des grands couillons qui me réveillent en hurlant abba et téléphone ds des apparts de tertiaires parisiens.. ils se seraient peut être abstenus, consternés les pauvres gars dans les champs de coton.. sourire. Non je déconne, tout est bcp mieux ainsi. Allez hop.. le rock peut aussi remplacer le printemps sans pb: http://www.youtube.com/watch?v=Oz7TUTNLq9c&list=RD0273hscofl2N4 et http://www.youtube.com/watch?v=73hscofl2N4 je me suis toujours demandé pourquoi il n’y avait pas taxman qq part ds un de ces deux disques.. qqun sait pourquoi ? tout le monde sait tout sur internet alors.. ..apres, si chacun pouvait ajouter celle à laquelle il pense dans son coin, il aurait fallu faire en plus un yellow album, un pink album, un vert pivoine album, etc. voilà, je vais bientôt me la boucler.. ce printemps pourri me rend vilain et nostalgique, c’est mal.. mais si vous avez balancé votre tête de gauche à droite sous les coups de la mono caisse du truculent ringo sur son estrade, alors on est connectés et m’avez déjà tout pardonné. cette pluie tous les jours me rend totalement nuts et fucking pissed as shit.. et j’en suis so fucking désolé.. je file donc mater debra morgan 50 minutes puis tester mon nouveau pépin ds la rue, jai ciné ce soir.. ça fait un bail que jy vais pas.. Ya quoi de bien au ciné et dt on parle pas trop à la télé ? Bon printemps à tous ! Bises vibrantes à tous les pécécés ! signé: un ...parisien ...qui en a ras le luc de se les cailler et pète un peu un cable ;-) ps: neil young et le crazy horse sont en france à partir du 6 juin.. il reste des places. Encore pour qq jours, il ne peut y avoir d'écrit de ma part sans ce rappel amical.. apres j'arrete.

Suspension sucrée par Cyn0484

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L'odeur de la crème à la vanille a envahi subitement le bus. Avec elle deux femmes parlant fort et enjoué, toutes petites et d'âge multicolore. Comme elles adressent des œillades souriantes aux passagers fatigués et s'échangent des plaisanteries bilingues teintées d'un français inhabituellement chantant, elles attirent l'attention de tous. Subir les conversations transportées, mâchées, pliées, forcées ou démonstratives m'est d'ordinaire pénible mais aujourd'hui je me love dans leurs mots, je deviens complice, on m'offre fenêtre sur leurs vies. Elles sont pressées, excitées, attendent du monde pour ce soir, de la famille peut-être ; Les chauffeurs ? D'habitude ils roulent comme des cons, mais celui-là vraiment, on lui pardonnerait tout tellement il est adorable (Louloute, j'crois qu't'as un ticket avec lui !). Un court silence s'installe de temps en temps, chargé d'inquiétudes qui ne sauraient se dire, vite rompu par un éclat de voix qui tend la perche à l'envie. Alors les jeunes, c'est la fin des cours, bientôt les examens ? Vous êtes bien calmes, mous même les mômes ! Puis dans un grand rire : prenez-en de la graine! On n'est plus sûr d'être là parfois, ou alors tellement dans le la parfait du là que la légèreté l'emporte. Je flotte dans le bus, bêta baba sur mon siège. Une sensation de plénitude me surprend, je ne l'attendais pas par ici ni maintenant... Les gouttes au-dehors tapotent joli et l'averse me réjouit. Il semble même (s'en souvenir pour plus tard) qu'enfin je sais regarder les visages. Elles sont sorties comme elles étaient venues. La vanille nous a encore chatouillé les narines durant quelques arrêts.

QUE TROIS ANS ???? par Lydiee

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Trois ans c'est beaucoup pour les couples asymétriques qui se forment sur la base d'un amour qui est tout juste accepté par l'autre. la Rencontre peut durer trois ans... L'amour peut durer toute une vie... Nous sommes nombreux, je crois à en rêver pour tous les jours qui nous restent Ne croyez vous pas que vous, que : La relation peut se construire au gré des flots, portés par les vents ???? que l'on peut surfer sur les vagues et traverser ensemble toutes les tempêtes pourvu que les sentiments restent bienveillants ???? le tout dans une logique d'évolution des identités que composent un couple ????? Même si Nos mécanismes de défenses, nos croyances et nos phobies rendent les choses impossibles parfois; Il y a le temps du travail sur soi, le temps de la rencontre et le temps de la construction qui selon moi peut durer toujours. Trois ans pour s'éclairer sur qui nous sommes et toute la vie pour s'aimer voila qui me semble plus juste, je crois que les belles rencontres sont rares et Précieuses qu'Aimer c'est donner et que nous n'en sommes nous tous capables ????? ET vous ?

Le Passé par JANUS72

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J'avais vraiment apprécié "A propos d'Elly" et été sensible au scénario de "Une séparation", les deux derniers films d'Asghar Farhadi.... "Le Passé"... Presque le Film qui tombe pile-poil dans la tourmente de l'Actualité, avec ce sujet brûlant sur le rôle des Référents pour les Enfants, les Adolescents, que notre parcours de vie, nos rencontres, nos Histoires de cœur impactent directement notre entourage proche.... ces bouts de chemins que nous imposons plus ou moins consciemment à ceux qui nous sont les plus chers. L'image que nous renvoyons alors qu'ils n'ont souvent de cesse de nous prendre en exemple, pompant fortement sur nous et nos travers... du moins à des périodes parfois cruciales de leur construction. J'arrête là car je m'éloigne de ce film qui a d'abord le mérite d'exister et permettra sans doute aux spectateurs (et p'tètre quelques PCCistes...) de réfléchir et d'intégrer quelques notions de base, voire piqûre de rappel pourquoi pas salutaire ? Asghar Farhadi a un style certain, bien à lui... appuyer là où ça fait mal, aux tripes et au cœur, avec ses métaphores, ses émotions brutes qu'il sait faire passer, indubitablement. Bérénice Bejo... je ne pige pas trop ce que lui a trouvé le jury de Cannes mais peut importe, elle fait son Job, très bien mais comme des dizaine d'actrices. Ali Mosaffa m'était inconnu... plus maintenant car je l'ai trouvé Superbe, un gros charisme et une présence qui irradie tout le film, et puis en plus en se prénommant Ahmad ;-) Tahar Rahim est convaincant lui aussi, on y croit (enfin moi toujours). Les enfants enfin, très très bons, avec un plus pour Pauline Burlet. Le scénario aurait plus être un peu plus simple (je peux m'en expliquer plus tard) en élaguant, un rien moins long aussi... pour rester sur l'essentiel: les sentiments, les conflits et contacts, les élans quoi ! Signalé aussi que Farhadi a cette fois-ci filmé conventionnellement (fini la caméra qui me file le mal de mer sur "Une Séparation", fabriqué dans l'Urgence et presque sous le manteau), mais sans grande performance notoire, aucune Musique non plus sinon sur la Belle scène finale. Aucun besoin de faire de la Pub pour ce Film qui de toute façon marchera bien, grâce aux palmes de Bérénice Bejo, à qui il manque à mon sens 5 années pour être réellement Marie, mais qui a le chic pour décidément plonger en eau troubles avec des amants bricoleurs, Ohhh quel bonheur ! http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19497833&cfilm=204198.html

" La Notte " Ketil Bjornstad par Renard 95

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" La Notte " de Ketil Bjornstad. Sur cette " nuit " qui n'en finit plus, sur ces noirs et blancs qui même en donnant le meilleur d'eux-mêmes ne feront jamais que des gris , sur l'impossibilité récurrente de communiquer entre hommes et femmes .... M Antonioni avait déjà saisi il y a près d'un demi siècle cette usure du temps qui nous fait nous déchirer. Ce lieu est assez symptomatique d'ailleurs de cette réalité contemporaine, de ce désarroi irréversible face à l'épreuve du temps. Je sais ce que tu vas dire Pif : " pas glop, pas glop " mais c'est ainsi. Cet album trouvera forcément en vous des résonances personnelles sous forme de BO de quelques unes de vos tranches de vie, d'instants fugaces, d'endormissements des sens, d'abandon, de lâcher prise .... Laissez vous emmener par " the part II " , cette invitation au voyage se révélera peut-être un peu douloureuse mais révélera oh combien votre humanité. N'écoutez pas cet album en dilettante, il ne se livrerait pas, prenez le temps, votre temps, cet instant demande un peu de vous, un peu de votre complicité. Merci encore une fois à ces artistes du Nord qui savent nous toucher même si l'ensemble des musiciens se révèlent cosmopolites ce qui tendrait à prouver que ce langage est universel. Non, vous n'aurez pas le lien, vous n'aurez pas le clic, vous irez chercher ce moment, vous ferez la démarche ou pas et vous accepterez peut-être ainsi d'aller vous brûler le bout des ailes .... Votre ami qui vous veut du bien.

Pcc'S Got Talent par Mudra

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Vêtue d'un cerceau qui me lime l'âme ainsi que le cri de celle parfois qui me ruine ma vie sans ni feu ni flamme dans les doux ennuis du doute sans joie vêtue d'un message triste impersonnel où la demoiselle orthographie mâle sa colère d'avoir au terme d'icelle vu en moi en eux un peu de son mal vêtue mais très peu souvent d'une grâce simple et incarnée d'humaine candeur pécécéiste Elle vient dire vers ma glace son désir d'aimer et pourquoi sa peur vêtue d'une parole où chante sa voix d'adolescente ivre de ses rêves anciens âme très cruelle cependant ma joie je te dis adieu sans y croire en rien

C'est à vous Maestro ! par Annaconte

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D’ordinaire on attend... Avant de parler d’un artiste, d’un petit nouveau, dans la presse et les médias, on préfère être certain, on veut avoir confirmation que son premier disque n’était pas un hasard heureux , qu’il mérite bien son succès et que peut-être cela n’est-il qu’un début ? que cela augure d’une belle carrière .. Alors moi qui ne sais même pas faire la différence entre le hip-hop et le rap, qui n’écoute que d’une oreille distraite et perplexe le brouhaha des ondes, qui suis quand même restée l’autre soir saisie devant un Stromae dont j'ignorais tout, alors, oui dites-moi, comment, comment oserais-je, avec autant de culot, évoquer l'artiste ici ? et vous expliquer à quel point il m'a fait penser à quelqu'un, sans que vous m'accusiez d'hérésie ? Penser "à quelqu'un" n'est pas forcément comparer et je m'en garderais bien ! C'est pourquoi j'ai choisi de vous confier plutôt le copié-collé du magazine IEP de Polytechnique de cette semaine, , comme cela vous ne pourrez pas dire que c'est n'importe quoi ! Disons, qu'on peut imaginer qu'ils ont pesé leurs mots, avant de publier l'article. Ni dithyrambique ni indifférent. Interrogatif surtout. "Plan com ou génie créatif ? Stromae n’a pas laissé grand monde indifférent avec son nouveau titre Formidable et ses paroles percutantes. Quand certains n’y voient qu’un plan com bien huilé, d’autres s’intéressent aux paroles et à l’artiste, et n’hésitent pas à tirer quelques audacieuses comparaisons avec un autre plat-paysien célèbre. Oui Stromae a suscité un vif émoi sur les réseaux sociaux, après avoir notamment livré une prestation stupéfiante* sur le plateau hérissé de Frédéric Taddeï (dans Ce soir ou jamais) Depuis les réactions foisonnent. On aime beaucoup, ou beaucoup moins. On crie au génie ou au scandale. Certains évoquent alors Brel et les accusations d’hérésie s’ensuivent : « Comment peut-on si facilement évoquer l’héritage sempiternel du Grand Jacques ? » Serait-ce pour ces bras interminables qui s’agitent et qui aident cet interprète à exprimer son texte sans feindre ni tricher ? Serait-ce alors pour cette émotion communicative qui émane d’une trop longue carcasse, quelque peu gauche, mais dont la gestuelle hésitante apparaît si expressive ? Peut-être que certains se sont laissé porter par un timbre et un phrasé qui "depouis hier" nous ont rappelé quelques souvenirs d’un pays plat où les voix ne le sont pas ? Se pourrait-il, enfin, que d’autres aient pu retrouver dans ce texte les plus tristes méandres de l’amour vain, chantés en tous lieux et pendant des décennies par le plus célèbre des belges francophones ? Il n’y a pas lieu de comparer une œuvre extraordinaire avec une simple chanson qui reste loin du sublime des vers de Brel. Qu’importe ! La fraîcheur de Formidable n’enlève rien au mérite de son succès. Pourquoi ne pas imaginer tisser quelques liens entre ces deux artistes, dont l’un restera céleste et l’autre demeure encore trop terrestre ? » Alors.......... est-il vraiment formidable Ce type qui chante en live Qu’est comme ivre Qu’a l’air fort minable Et qui le clame Ou qui le slame Oui il est formidable Même si c’est de la bile qu’il nous crache au visage.... Moi j'en suis certaine, le grand Jacques l’aurait trouvé forrrrrmidable ce môme -belge comme lui il faut le préciser-, qui l'air parfaitement ivre, hurle son chagrin avec des gestes immenses et une dégaine syncopée étourdissante. Après "La Valse à mille temps", il pourrait lui demander "Alors on danse" ? http://youtu.be/B1SSd2VC9Ug émission Ce soir ou jamais http://youtu.be/yxIWkgWLv7c le clip ! "Alors on danse". http://youtu.be/7pKrVB5f2W0 La chanson est restée cinq semaines numéro un du classement en Suisse, Belgique, Allemagne, France... Un vrai raz de marée! " Sincèrement, c'est une grosse surprise, s'étonne l'auteur du tube. C'est de l'utopie ". Un incroyable succès pour une chanson bien sombre. Les paroles: "Qui dit proches te dit deuils/Car les problèmes ne viennent pas seuls/Qui dit crise te dit monde/Dit famine et dit tiers-monde/Qui dit fatigue dit réveille/Encore sourd de la veille." Rien qui respire la joie de vivre. Les sons qui bercent ces paroles amers donnent en revanche eux envie de se trémousser. " J'ai envie de faire bouger les gens. Je n'ai pas honte de faire du divertissement ", réplique le chanteur." * Stromae ivre ou pas ? that's the real buzz !!

A bout touchant par Lechainonmanquant

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Oh my God ! le vibro de ma soeur s'érigeait sur une couronne d'épines. Au nom du père, du fisc et du pain d'épices je caressais l'espoir de trouver une bonne samaritaine qui prendrait mon affaire en main au lieu de m'adonner à cet ersatz iconoclaste. Luce si fière qui crut que ce fut du tout cuit à se mettre en bouche, sut ce que la sucette d'Annie au plus profond de la gorge ne lui amènerait que dalle en amis. Dans cette désuétude elle renonça à ses droits de préemption et se mit fesses contre terre pour s'accrocher à la hampe qui entre nous au delà de ses formes mettait autant de distance que pouvait parcourir un canard à trois pattes prenant son pied dans la cane de Jeanne. La prise en main n'est jamais facile et ne peut se contenter d'à peu près, aussi loin que je puisse me souvenir je me remémore ces belles cartes de France sous couvert de défriser la chicorée, tracées à la force du poignet. C'est en soixante huit juste avant que tout bascule en tête à queue sur la plage sous les pavés que je m'investis du symbolisme du rond et de la croix pointée par la flèche d'un Cupidon inquisiteur. Un peu tête en l'air, à découvert d'un col roulé j'ai longtemps mené ma vie à bâton rompu et me suis repu du moindre repos du guerrier. L'exercice n'était jamais de style et je pénétrais concrètement dans des imaginaires orgiaques, seule la faim prenait dessin pour me rassasier le bas ventre et me sauvait d'une débandade annoncée. Loin de moi de vous déflorer le sujet, même si l'a tentation de s'égratigner dans un bouquet de roses empourprerait mon esprit. Les tiges ithyphalliques du lin, seul à se coucher dans les maudits gazons nous liaient d'amour, et nous laissaient champs libres pour notre inspiration bucolique. La cane de Jeanne est ce là, la finalité du bipède en devenir d'un tripode ? Aile c'est aime.
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