Je rêvais d'affinités électives, de grandes amitiés. Amitié fraternelle comme celle que jattendais avec mon frère Emmanuel de retour de son exil. Je rêvais d'un temps héroïque. Et chaque fois que je regardais autour de moi, la veulerie me faisait vomir. L'indifférence et l'individualisme de mes contemporains me faisaient souffrir.
Je trouvais que même la mode s'acharnait contre le corps. Elle supprimait ce qui restait en ce dernier d'érotique et de beau. Je regardais, et jen étais dégoûté, ces jeunes garçons les crânes rasés, portant ces caleçons larges, en toile de jean, flottant et tombant sur les mi-mollets. Et ces chaussures aux grosses semelles, aux formes si laides qui chaussaient les pieds de jeunes filles fluettes, pâles, les cheveux courts et colorés, le visage de mort plein de piercing, et le corps plein de tatouage ! Dans les wagons du métro je souffrais de me voir entouré par des mannequins de cette espèce. Javais le sentiment que cette jeunesse venait d'une autre planète. Humanoïdes. Métalliques. Je fuyais ces nouveaux extraterrestres pestiférés. Leurs rires, leurs insouciances, leurs peurs, leurs angoisses, leur violence, me rendaient inhumain. Jabhorrais ce qui, à mes yeux, était chez eux une envie de vivre. Mayant enfermé et exclu, leur apparente joie me crachait au visage.
Comment cette jeunesse en était-elle arrivée à ces formes humanoïdes, robots sans âme, sinon par une mutation génétique qui avait commencé son travail alchimique dans le cerveau et dont les premiers changements étaient visibles sur le corps ? Voilà ce que je me disais.
Jeunesse damnée d'une fin de siècle obscure. Jeunesse brûlée dans les faux soleils. Jeunesse naufragée dans un océan en furie qui produit sans cesse des vérités publicitaires, des plaisirs factices, des voyages initiatiques inachevés. Jeunesse se vautrant dans le Mal qui la ronge.
Jaurais voulu que cette jeunesse, au lieu de se consumer à tous les faux soleils, au lieu de brûler comme torches en quelques instants, gardât l'émerveillement du langage et ne se réveillât jamais de l'éternel rêve des mots. Mais une langue étrangère, aux goûts perfides et menteurs, avait été offerte en pâture pour que la jeunesse la consomme afin de ne plus comprendre le monde, et ne pas se comprendre elle-même.
Qui rendra à la langue sa force, sa beauté, et la puissance du chant qui chasse le mystère et le primitif ?
Jeunesse damnée s'en allant répétant sans fin, comme tristes litanies, deux ou trois onomatopées, gutturales et simples comme des cris d'animaux. Une langue, dépouillée du parfum de la désobéissance. Une langue mutilée pour que cesse la révolte mise en place par les Mots depuis des siècles. Les onomatopées tuent l'onirisme. Merveilleux mots perdus. Mots légers comme doux flocons de neige. Mots caressant comme pluie davril. Mots scintillements de milliards d'étoiles. Mots surgis des profondeurs de l'âme donnant du sens à la pensée. Mot-Alphabet de feu brûlant. Mort marquant le corps et l'âme d'un sceau indélébile. Mots multiples nichés dans les ovaires de la langue. Mots spermatozoïdes fécondants. Mots embryons accouchés dans la douleur qui ouvrent la voie royale à la beauté du futur. Mots adultes. Mots guerriers aguerris, titans bataillant contre la Mort. Mots contre Mort.
EN CES ANNEES LA par Minos36
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Une cicatrice sur le front par Lechainonmanquant
Quel est donc ce flou qui dessine ses contours incertains dans les reflets de mon imagination.
Pourquoi tant de brouillards dans ces temps d'incertitudes qui se font l'écho de notre avenir
Toutes ces projections qui filent vers des étoiles bleues aux branches froissées à déraison
Les lueurs d'espoirs vacillent dans le souffle caverneux des ténèbres à venir
Les soleils vermeils ont quitté la ligne d'horizon et fuient vers de nouvelles destinées
Le glas qui jadis sonnait au loin, persifle et envahit mon esprit à l'envi
Pourtant il aurait suffit d'un berger caressant l'aube du jour pour mieux nous éclairer
D'une étoile apaisante au rayon de miel mordoré, pour crayonner des marines adoucies
Le miroir brisé me renvoie mille reflets de l'histoire faisant voler en éclats les aquarelles
Les cadenas libèrent la haine du désir emportée dans des flots d'incompréhensions
De loin en loin le vent éparpille les mots de la Marianne qui n'ont su lier nos sentiments à l'unisson
Notre histoire se cristallise en poussières qui obscurcissent nos maux obsessionnels
Lcm
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Papa par Pivert
Elle m'a dit " je voudrais que tu sois mon papa. "
" Impossible " lui ai-je répondu.
" Pourquoi ? " qu'elle a fait.
" Parce que tu as déjà un papa. "
" Ah... " réflexion intense... puis elle est repartie : " je peux pas avoir deux papas ? "
" Difficile ça, très difficile. Notre organisation sociétale occidentale a bien fait les choses. Un papa, une maman pour ceux qui ont de la chance. Ce qui est ton cas. Pour les autres, et bien on fait comme on peut avec les moyens du bord. "
" On peut pas révolutionner les papas alors ? "
" C'est à dire ? »
" Choisir son papa pour danser, pour faire des crêpes et des rires ? "
" Mais ce n'est pas un papa ça mais un bon copain. "
" Un papa copain alors ? "
" Un copain simplement, que tu peux aimer très fort et que tu vas garder dans ton cur toujours. "
" Comme un papa ? "
" Oui si tu veux, mais le copain lui, il fait comme il veut. Il peut décider de se fâcher avec toi et de ne plus jamais te revoir. "
" Comme mon papa. "
" Non non, non. Ton papa n'est pas fâché contre toi mais seulement avec ta maman. "
" Alors pourquoi moi je veux pas mon papa ? "
Un ange passe... (merci larchange).
" C'est une histoire d'adultes. Ils sont très cons parfois les papas et les mamans. Mais ça va s'arranger avec le temps, t'inquiète pas. Promis. "
Elle écarquille les yeux, sourit à pleines dents pour me lancer à toute allure : " mais si en attendant tu fais mon faux papa copain en vrai ? "
" Ok, tope-là ma belle ". Elle me claque un cinq sonore et me lance une autre dague en guise de remerciements : " et toi tu voudrais pas être papa ? "
Là, j'ai failli lui citer Henri Michaux: " Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage " mais l'heure du goûter avait sonné ! Ouf... Jusqu'à la prochaine fois, genre la PMA ou les enfants à deux mamans. Faudra assurer.
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Les Bâtisseurs d' Empire par Annaconte
Ils avaient été réveillés brutalement. Quelque chose venait de troubler leur lourd sommeil chargé de lentes digestions acides et éructantes. Ils avaient bien été obligés cette fois d'entendre le piétinement agacé des bottes de métal, les coups de poings sur la porte blindée, et les braillements de colère de cette meute en furie. Ils se croyaient à l'abri dans leur châteaux princiers, derrière les murs capitonnés et dans les hautes tours des Seigneurs. Ils étaient sûrs d'eux et de leurs positions.
Ils pensaient qu'ils tenaient ferme les rênes et que personne mieux qu'eux-mêmes ne sauraient porter les négociations et les projets. Ils croyaient qu'ils avaient raison. Et ils avaient alors toutes les raisons de le croire. Cela les arrangeait bien. Les yeux clos, la tête renversée en arrière, dans leurs fauteuils à bascule au milieu des jardins, ils sirotaient tranquilles une petite anisette glacée accompagnée de toasts dégoulinants de caviar Kaspia . Ils les croyaient loin ces troupes bruyantes. Ils n'entendirent rien venir. Ils continuaient de pronostiquer les résultats de la course, et de miser sur un vieux cheval essoufflé qu'on leur avait recommandés.
Entre les tapisseries épaisses du Casino, sous les lambris vernis des plus belles salles, ils jouaient aux dés. Ils ne risquaient pas de percevoir la rumeur qui montait de la rue. A peine si cela remuait les voilages des fenêtres et faisait trembler les verres à champagne sur les plateaux dorés.
Au-delà des grilles cependant, en prêtant l'oreille un peu, ils auraient pu l'entendre, la colère des petits. Ils auraient du en faisant attention, voir arriver cette grande vague écumante nourrie de larmes et d'amertume, jaillissante et rageuse, qui menaçait de rouler sur eux les nantis, dans une clameur de protestation et de rancoeur.
Ils avaient été certains que leur ciel serait clair. Mais ils pouvaient à présent voir sur la place pavoiser et le rouge des feux et le noir des abîmes.
Puisqu' ainsi ils avaient voulu le transformer en bête, le monstre convulsif qu'ils avaient enfanté, était à leur porte, et menaçait d'entrer.
Sur la pièce de Boris Vian (petite "méditation" sur nos propres monstres)
http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Les-Batisseurs-d-empire-ou-le-Schmurz/ensavoirplus/idcontent/29680
lire dans les Notes
"Cette pièce pose des questions anthropologiques et sociologiques. Comment lespèce humaine apprend de son Histoire, quest-ce que cette dernière modifie dans les comportements humains ?
Et en amont, doù vient labsence dhommes à eux-mêmes, dun état à lui-même ?
Où se perd la considération de lhumain qui est à côté de soi ;
Est-ce dans cette perte que nous bâtissons nos empires, quils soient individuels ou nationaux ? Les empires individuels deviennent lempire de toute une nation. Faut-il affronter son propre Schmürz pour se construire en conscience ?
Les questions de la conscience et de la mémoire sont très présentes dans la pièce en tant que vecteurs de responsabilité civique. "
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la résurrection du péplum par Mars1329
Le péplum est un genre cinématographique auquel je suis très attaché, quand on sait que ma toute première cassette vidéo était le très célèbre "Colosse de Rhodes" de Sergio Leone et mes souvenirs d'enfance au niveau du 7ème art sont portés par des péplums tels que "Romulus et Remus", "Sodome et Gomorrhe", l'inoubliable "Ben-Hur", tous ces films kitsch comme la série des Maciste et Hercule...
A la fin des années 90, ce genre est considéré comme mort... Les Italiens ne produisent plus de péplums depuis belle lurette et Hollywood semble également le bouder. C'est sans compter sur Universal qui va se décider à produire l'histoire d'un général romain, Maximus, qui va devenir esclave par la faute du fils d'un empereur dévoré par le pouvoir et l'ambition. Et si comme cela ne suffisait pas, toute la famille du général sera crucifiée. Dès lors, il n'aura de cesse de vouloir se venger.... et devenir "Gladiator" !
Sur le papier, le film avait déjà tout pour me plaire, ayant toujours raffolé des histoires de vengeance, et Russell Crowe (qui avait déjà fait quelques films avant, sans être très connu du grand public) s'en sort à merveille. On aura droit d'ailleurs à une première scène de bataille entre Romains et Barbares plutôt bien corsée. Ridley Scott n'est pas là pour nous proposer un péplum aseptisé... dans la lignée de "Braveheart", les combats sont durs, violents, sanglants. Dans le rôle du cruel Commode, responsable du sort de Maximus, on retrouve le très bon Joaquin Phoenix... on dit souvent que quand un méchant est réussi, le film l'est également. Hé bien, ce "bad guy" a vraiment très fière allure, oscillant entre cruauté et lâcheté... La superbe Connie Nielsen interprète le rôle de la soeur de Commode, auquel ce dernier ne va pas tarder à en tomber amoureux et à désirer une liaison incestueuse, conférant à "Gladiator" des allures de tragédie grecque. N'oublions pas également le regretté Oliver Reed (qui joue son dernier rôle avant son décès) ainsi que Djimon Hounsou, qui aura par la suite une carrière plutôt riche.
"Gladiator" ne se distingue pas seulement par la violence de ses combats, mais également un souffle épique (voire même romanesque) qui va le porter jusque dans les Oscars où il recevra les récompenses les plus importantes (dont meilleur film et meilleur acteur pour Russell Crowe). Citons également la magnifique chanson de Lisa Gerrard, accompagnant la mort du général Maximus à la fin, et vous obtenez sans doute un des moments les plus émouvants et les plus bouleversants de l'histoire du cinéma.
Suite au succès colossal du film, le péplum va renaître, avec des films de plus ou moins bonne facture ("Alexandre", "Troie", "Kingdom of Heaven", "L'aigle de la 9ème légion", "Centurion" et même à la tv avec la série "Rome"), mais aucune n'égalera vraiment cette réalisation de Ridley Scott, qui très certainement fait partie du top 3 de ses meilleurs films.
« Mon nom est Maximus Decimus Meridius, commandant en chef des armées du Nord, général des légions Felix, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurèle. Père d'un fils assassiné, époux d'une femme assassinée et j'aurai ma vengeance dans cette vie ou dans l'autre. »
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dans la lignée de "Sixième sens" par Mars1329
Lors d'une soirée entre amis, un homme décide de se livrer à une séance d'hypnose pour rire... or, au cours de cette séance, il perçoit des images très fugaces mais effrayantes de meurtres.... ! ce qu'il ne sait pas à ce moment, c'est que sans le savoir il a ouvert une porte vers l'au-delà.
Que ce soit à la suite d'une séance de spiritisme ou d'un coma, le concept de l'au-delà qui rejoint le monde réel n'est pas nouveau. Il y a eu le très médiocre "Souvenirs de l'au-delà" de Brett Leonard, sans compter quelques téléfilms (en particulier un dont je suis incapable de me rappeler le titre, qui doit dater début des années 90-fin des années 80 et qui dure 3h00, l'histoire d'une femme qui suite à un accident va être en mesure de communiquer avec des gens qui sont morts... l'actrice me semble-t-il est une grand star des années 80 dans le monde de la tv...)
On pourrait penser donc : encore un énième film sur ce thème... sauf que "Hypnose" se démarque d'une part par la qualité de son interprétation (Kevin Bacon, toujours très charismatique, et qui fait partie de mes acteurs préférés), ainsi que Kathryn Erbe (qui donnait la réplique à Vincent d'Onofrio dans la série "New York section criminelle"). D'autre part, le film arrive à insuffler une ambiance inquiétante à la "Sixième sens" avec une spectre qui hante Kevin Bacon, mais qui se révèle pas si méchante que ça... avec une petite enquête, il va s'apercevoir que la femme en question a été victime d'un viol et d'un assassinat et que le meurtrier court toujours...
"Hypnose" a bénéficié d'une très bonne réputation, avant même sa sortie en salles... il a même obtenu le Grand Prix du festival de Gérardmer, chose plutôt rare pour un long métrage américain.
Un agréable moment à passer donc, si toutefois vous n'êtes pas allergique aux apparitions spectrales....
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sans fuite par Helio_
Ortho Graphe, tu es lent mon garçon
les déliées et les pleins, et les liés et les pleines
les accords subjectifs en délires imparfaits
désasemblent l'ensemble des visions de nos heures
l'indicatif est triste ainsi qu'un billet doux
oublié quelque part dans l'urgence du départ
devers les étés neufs de leurs cordes au cou
devers les étés veufs mais qui seront très neufs
Ortho Graphe, les textos en nos sables
accoucheront demain d'un parfait de hasard
heureux en l'accompli d'inachevés chefs-d'oeuvre
or, toi, donne-moi la main et viens vivre à notre heure
Insomie à 03h21.
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S'aimer malgré la distance par SFNC
Et oui, c'est ce qui m'arrive !
.Je ne doute pas de mon amour ni du sien, mais voilà je l'ai rencontré sur points communs et la distance nous sépare depuis, les aléas de la vie.
Je sais, nombreux sont ceux qui n'auraient pas attendu si longtemps (3 mois déjà).
Les donneurs de leçons s'en donneront à coeur joie ... (merci d'éviter quand même, je n'ai pas besoin de çà !)
Un dimanche soir, je me laisse à laisser couler un flot de douleur ...
Suis-la seule dans une telle situation ?
Amicalement
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Sega par Cypou
Etais ce donc elle ?
Quand il lut son nom sur le mail du seul ordinateur dispo de lhôtel il nen crut pas ses yeux.
Aucun espoir de la revoir.
Mariée, elle était porté disparue, enfouie pour toujours sous le nom de son mari.
La dernière fois quil lavait vu cétait il y a vingt neufs ans.
Comme cest étrange ! Un éternel recommencement qui lui ressemble comme lui ressemblent celles qui ne loublient pas
..et quil noubliera jamais.
Déjà il arpentait les couloirs de la correspondance.
Cétait plutôt « by air mail » vous souvenez vous de ces enveloppes spécifiques pour correspondance avec létranger ?
Elle, elle habitait son prénom ; une ile au milieu de locéan indien.
Puis vint un jour ou elle rejoint Paris et ses proches.
Tous vivaient sous un toit accessible avec un ascenseur double porte classé monument historique.
Peu de place pour bouger ; juste assez pour danser en chantant, après chaque repas, sur les rythmes créoles de la bas
Le bonheur était dans les curs ; bonheur des retrouvailles familiales dans cet appartement exigu ou il se sentait comme dans un cocon de soie tout comme quand elle lamenait a un bal ou pourtant il aurait pu se sentir bien seul, le teint pale
.
Cétait en 1975 ; il était déjà « monté» a Paris une fois par obligation mais là cétait le désir de la voir qui lavait poussé vers laventure : une véritable expédition.
Point de rencontre : gare de Lyon ; quai darrivé du train, tête de train ; jusque la cétait facile à comprendre.
Elle lui avait dit quelle aurait un manteau « gris-bleu ».
Imaginez-vous ce quest « gris-bleu »? Gris vous savez, bleu aussi mais « gris-bleu » !
Des centaines de personnes ; autant chercher une aiguille dans une meule de paille.
Alors à la descente du wagon il restait un instant figé comme un glaçon
..
Attendre la dissipation de la foule serait très certainement la meilleure solution.
Lui ne se souvient plus des signes de reconnaissance quil lui avait donné : « plouk ?»
Il aurait bien pu lui dire quil en aurait la démarche car il aimait lautodérision ; mais non !, il navait quand même pas lair dun plouk !
Il naurait dailleurs pas fallu quon le lui dise car il aurait pu parler de la culture
. des pommes de terre
. ; il était même né dans les choux
..et tout le monde ne savait pas ce quétait un chou, un choux dans lequel on nait ; pas celui quon trouvait sur le marché a Panam
..oups !
Bon, revenons au sujet.
Il attendit donc que les passagers du train se dispersent et vit sous un manteau trois quart celle quil avait hâte de rejoindre.
Elle était accompagné par une femme mais ce fut elle quil vit en premier ; sa peau cuivrée parlait mieux que les quelques mots de français à peine apprivoisé sortant de sa bouche.
Cest ainsi que commença sa première histoire damour, quelque part a Paris, sous un toit ou ailleurs au rythme de musique venues de ce coin de paradis dont ils vont très surement parler sous peu
parler sega
Oui, cest elle qui le retrouva quelque part a l'etranger : magie des réseaux sociaux dont pourtant il nest pas friand.
Et alors ?
Alors a eux la suite; suite d'une très belle histoire; il a pu entendre sa voix ; elle parle désormais le français couramment et est belle comme a vingt ans ; comme lui
..à vingt ans.
Comment ! Mais non il ne se la péte pas : plouk et moche ca fait un peu beaucoup nanh mais oh , ca va pas !
Il eu la chance de se trouver au rendez vous avec le soleil de lamour ; les étoiles pleuvent encore de millier de paillettes dorées pour encenser sa vie
..alors pourquoi ne pas du soleil de Provence, ou il habite désormais, vous envoyer ces rayons qui réchauffent le corps
et le cur
http://www.wat.tv/video/joelle-ursull-white-and-black-1hbmx_2hqbf_.html
Cypou le 29/05/2014
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dans la lignée de "Sixième sens" par Mars1329
Lors d'une soirée entre amis, un homme décide de se livrer à une séance d'hypnose pour rire... or, au cours de cette séance, il perçoit des images très fugaces mais effrayantes de meurtres.... ! ce qu'il ne sait pas à ce moment, c'est que sans le savoir il a ouvert une porte vers l'au-delà.
Que ce soit à la suite d'une séance de spiritisme ou d'un coma, le concept de l'au-delà qui rejoint le monde réel n'est pas nouveau. Il y a eu le très médiocre "Souvenirs de l'au-delà" de Brett Leonard, sans compter quelques téléfilms (en particulier un dont je suis incapable de me rappeler le titre, qui doit dater début des années 90-fin des années 80 et qui dure 3h00, l'histoire d'une femme qui suite à un accident va être en mesure de communiquer avec des gens qui sont morts... l'actrice me semble-t-il est une grand star des années 80 dans le monde de la tv...)
On pourrait penser donc : encore un énième film sur ce thème... sauf que "Hypnose" se démarque d'une part par la qualité de son interprétation (Kevin Bacon, toujours très charismatique, et qui fait partie de mes acteurs préférés), ainsi que Kathryn Erbe (qui donnait la réplique à Vincent d'Onofrio dans la série "New York section criminelle"). D'autre part, le film arrive à insuffler une ambiance inquiétante à la "Sixième sens" avec une spectre qui hante Kevin Bacon, mais qui se révèle pas si méchante que ça... avec une petite enquête, il va s'apercevoir que la femme en question a été victime d'un viol et d'un assassinat et que le meurtrier court toujours...
"Hypnose" a bénéficié d'une très bonne réputation, avant même sa sortie en salles... il a même obtenu le Grand Prix du festival de Gérardmer, chose plutôt rare pour un long métrage américain.
Un agréable moment à passer donc, si toutefois vous n'êtes pas allergique aux apparitions spectrales....
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Abdications, annuités et longévité par Jules Félix
Après Hassan II, cétait Mohammed VI.
Après Juan Carlos Ier, ce sera Felipe VI.
Mais avant cela, il faut un projet de loi organique présenté en conseil des ministres et adopté par les parlementaires espagnols.
Juan Carlos a fait son coming out le lundi 2 juin 2014 : il en avait marre de son job de roi et donc, il sen va. Le moment idéal pour que les républicains espagnols reprennent du terrain dans la classe politique espagnole. Les deux grands partis de gouvernement sont toujours monarchistes, malgré les scandales financiers de la couronne, mais les autonomistes catalans, par exemple, sont par essence républicains, car le roi est pour lunité.
Le coût de la monarchie espagnole nest pas excessif, seulement dix millions deuros par an, à comparer aux quarante-deux millions deuros par an de la reine dAngleterre
et surtout, aux quatre-vingt-dix millions deuros que coûte lÉlysée. Largent public nest donc pas une raison pour être républicain.
Cest un vieillard qui a parlé à la télévision, lisant, le regard sans éclat, son prompteur avec un visage qui fait beaucoup penser à Louis XVIII. On nest pas Bourbon impunément, descendant de Louis XIV.
On pourrait dire que le pauvre vieux, à soixante-seize ans, a bien le droit à la retraite, mais pourtant, il faut être clair avec sa situation sociale. Il a commencé son job le 22 novembre 1975. Faites les comptes vous-mêmes : trente-huit ans et demi.
Seulement trente-huit ans et demi. Il lui manque au moins trois annuités pour prétendre à la retraite. Il avait commencé tard, à trente-sept ans. Son fils Felipe va commencer encore plus tard, à quarante-six ans. Il va avoir du mal à atteindre les annuités.
Juan Carlos avait succédé à Franco qui sétait maintenu au pouvoir plus de trente-six ans et demi (il avait commencé le job le 1er avril 1939, mais ce nétait pas un poisson davril, pas de quoi rire, quelques mois avant lembrasement général).
Ce fut aussi le 1er avril 1993 que le père du roi, Juan de Bourbon disparut à soixante-dix-neuf ans. Il avait renoncé à ses prétentions au trône le 14 mai 1977 après plusieurs années de bouderie avec son fils.
Arrivé un peu par hasard sur le trône, avec du sang de la lignée française, Juan Carlos a été pistonné par Franco dès le 22 juillet 1969 comme dauphin du caudillo, qui simaginait comme une sorte de régent. Dès son avènement, à la stupeur des oligarques du moment, Juan Carlos ne conserva pas la structure franquiste de lÉtat et nomma Adolfo Suarez à la tête du gouvernement espagnol (du 3 juillet 1976 au 25 février 1981) pour accomplir les grandes réformes institutionnelles : 94,2% de oui au référendum du 15 décembre 1976, premières élections législatives libres le 15 juin 1977 et nouvelle Constitution le 27 décembre 1978 (après ratification par le référendum du 6 décembre 1978).
Liquidateur du franquisme, Adolfo Suarez avait à lépoque quarante-trois ans et était inconnu du grand public quand il se retrouva Premier Ministre. Il vient de disparaître il y a deux mois, le 23 mars 2014, dans une certaine indifférence internationale alors quil a été lhomme clef de la démocratisation de lEspagne et de son entrée dans lère européenne (le 1er janvier 1986). Le 21 mai 2005, le fils dAdolfo Suarez avait annoncé à El Pais quil avait la maladie dAlzheimer : « Il ne se rappelle plus avoir été le Président du gouvernement et il ne reconnaît plus personne ».
Quant à Juan Carlos, il a obtenu ses lettres de noblesse dâme le 23 février 1981 lors dun coup dÉtat militaire. Il y a trente-trois ans. Il avait eu le courage de sopposer aux militaires qui avaient caviardé lhémicycle du parlement et il avait finalement gagné la partie, et la popularité.
Le 23 février 1981 :
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=94909
Amusant dentendre les journalistes parler de son abdication comme dune ambiance de fin de règne puisque cest effectivement une fin de règne. Les dernières années ont un peu sali sa réputation de démocrate populaire par ses trophées de chasse en pleine crise économique (il posait devant un éléphant mort dont lespèce est menacée ou des buffles morts, quil a tués), et par ses quelques frasques relationnelles (peut-être avait-il une chambre au Carlton de Lille ?).
Avant Juan Carlos, lan dernier, Albert II, roi des Belges, abdiqua à soixante-dix-neuf ans le 21 juillet 2013 (annoncé le 3 juillet 2013) en faveur de son fils, également un Philippe, cinquante-trois ans. Et quelques semaines avant lui, la reine Beatrix de Pays-Bas abdiqua à soixante-quinze ans le 30 avril 2013 (annoncé le 28 janvier 2013) en faveur de son fils Willem-Alexander, quarante-six ans (comme Felipe VI). Beatrix avait bénéficié elle-même de labdication de sa mère, la reine Juliana (1909-2004) le 30 avril 1980. Le pape Benoît XVI a lui aussi renoncé à son trône à quatre-vingt-cinq ans le 28 février 2013 (annoncé le 11 février 2013) en faveur de personne, il a fallu le conclave pour désigner François, soixante-seize ans. Enfin, pour terminer ce tour dabdication, le 15 juin 2014 abdiquera Coco de Lump, baron de Meaux, cinquante ans (annoncé le 27 mai 2014) en faveur don ne sait pas trop bien encore qui.
Il ne reste décidément plus quÉlizabeth II, quatre-vingt-huit ans, qui devrait quand même penser un jour à quitter son siège. Elle se maintient stoïquement sur le trône avec la patience des tristounettes. Le prince Charles, soixante-cinq ans, attend toujours de commencer à travailler, et le duc William, trente-deux ans dans quelques jours, pourrait même lui piquer le boulot. Dans un an et quatre mois, la reine battra la longévité de son arrière-arrière-grand-mère, la reine Victoria
Juan Carlos :
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=94909
Albert II :
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=87380
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=88185
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=91301
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=95130
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=110257
Benoît XVI :
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=106190
François :
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=106755
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=110012
Coco de Lump :
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=110085
Élizabeth II :
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=62100
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=94674
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=96272
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=101271
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=103302
http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=107801
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Seuls restent les soucis par Fragonarde
On a baisé alors t'as cru m'aimer
on a joui alors j'ai recommencé
le temps m'est passé seule tu restes soucis
Tant de temps, ne t'en fais pas
nous rebaisserons, pas besoin de s'aimer
puisque je suis dans tes pensées
C'et un peu cru mais c'est ma vérité
j'adore pécher en eaux troubles
chasser l'effarouchée en échauffourée
Tu voulais des mots d'amour
je les ai maux dits pour te prendre
puis je me suis lassé de t'enlacer
Le temps est passé sous les ponts
les bouquets se ramassent à la pelle
je t'aime bien tu sais, allez viens qu'on baise un peu
T'as cru m'aimer alors t'as perdu pied
on est séparé alors tu t'encres dans la mer Thum
nos accords et à cris sont passés seul leurre nous est conté
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God bless America par Mars1329
Aux Etats-Unis, et ce n'est pas nouveau, les réalisateurs d'origine européenne ont une certaine main-mise sur Hollywood. Il y en a quelques uns qui ne rentrent pas dans le moule, et qui essaient d'égratigner la morale bien-pensante (c'est le cas par exemple de Paul Verhoeven, d'origine néerlandaise), et puis "les autres".... qui s'américanisent (quelquefois jusqu'à l'excès), caressant dans le sens du poil le producteur américain lambda ainsi que le spectateur américain lambda d'ailleurs qui aime à ce qu'on lui rappelle que les Américains sont les meilleurs sur la planète, na ! c'est le cas de Wolfgang Petersen qui réalise un film de Président super-héros qui combat des terroristes, ou encore de Roland Emmerich, qui avec "Independence Day", montre avec un certain sens du grotesque que le Président des Etats-Unis n'est pas du genre à se laisser impressionner par des extra-terrestres, même si ceux-ci disposent d'armes de destruction massive...
La teneur du titre "The patriot, le chemin de la liberté aurait de quoi faire peur, laissant quasiment entendre que le film est fait par des Américains, pour des Américains. L'action du film se passe en pleine guerre d'indépendance, à peu près 10 ans avant la Révolution Française. Les Anglais sont très méchants (shocking !!), et les Américains très gentils... en même temps, c'est un film américain, sous la houlette d'un grand studio américain... vous vous attendiez à quoi, diantre ??!
Le personnage interprété par Mel Gibson est plutôt pacifique au départ, se prononçant contre la guerre ouvertement, mais un drame intolérable va le frapper, quand un de ses (6 ou 7, à moins que ce ne soit 8) enfants va se faire exécuter par les soldats anglais, parce qu'il a eu le malheur d'héberger chez lui des combattants américains blessés. Et là.... il vaaaaaaa se veeeeeeenger !!! On sent que Mel Gibson est très impliqué dans son rôle... il faut savoir que dans la vraie vie, il est père de 6 (ou 7 ou 8) enfants, c'est un homme de foi très catholique. On peut discuter de l'utilité ou pas de la loi du talion et de sa devise (oeil pour oeil, dent pour dent), toujours est-il que le patriotisme (ridicule dans "Independence Day") n'est pas aussi exacerbé dans ce film, s'agissant avant tout d'une histoire de vengeance. L'occasion également de voir dans un de ces premiers grands rôles le regretté Heath Ledger (qui volerait presque la vedette à Mel Gibson s'ailleurs).
Le film, très sanglant quelquefois, n'est pas dénué d'un certain romantisme et d'une certaine émotion, qui devrait ravir la gente féminine, appréciant les films en costumes... sur ce point, "The patriot" tient toutes ses promesses.
En résumé, voilà une fresque historique de près de 3 heures qui a plutôt fière allure et que je vous invite à découvrir, si par malheur, vous ne l'aviez jamais vue... !
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Frais la vie au naturel par Mum58
Frais comme j'aime et c'est tout
Bourré d'espoir, cette vieille dame pleine de charme qui redonne de l'énergie a une femme qui se pose des tas de questions au fond comme beaucoup d'entre nous non ?
J'aime le caractère des gens, j'aime l'idée qui ne se véhicule pas actuellement que .... ils y a des personnes géniales super quelque soit leur couleur de peau et leur origines l'important c'est d'être tourné vers les autres et d'avoir envie de voir au delà des aprioris
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Ensemble c'est tout par Mum58
Ce livre m'a été offert par mes collègues de travail il y a maintenant un petit bout de temps. J'ai vu le film bien fade à côté du bouquin, oui c'est du romanesque mais du romanesque comme on aimerai que la vie soit aujourd'hui et j'aime les personnages, leurs déchirures leurs personnalités qui a son histoire et le fait que les autres au bout du compte finissent par vous prendre pour ce que vous êtes et pas pour ce à quoi vous semblez ressembler
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Pas pour le feuilleton minimaliste par Mum58
Ce n'est pas pour le feuilleton que j'aime ce livre, bien au contraire, c'est une grande tranche de vie, une histoire de peuple, des rites et des coutumes, c'est aussi l'histoire d'un pays, des vies sur deux générations, on y découvre bien autre chose qu'une banal histoire d'amour entre un prêtre et une jeune femme, mais la vie en Australie et ça c'est super
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Seules restent les pensées par Lechainonmanquant
On a cru s'aimer alors on a baisé,
on a cru jouir alors on a recommencé
le temps est passé seules restent les pensées
Tant de temps, ne t'en fais pas
nous rebaiserons, pas besoin de s'aimer
puisque tu es dans mes pensées
C'est un peu cru mais pas une vérité
la vertu ne se mange pas en salade
les crudités s'en font l' avocat
Tu m'as aimé, tu me l'as dit
je ne te l'ai pas dit, et pourtant ..
je ne voulais pas qu'on s'enlaidisse
Le temps est passé sous les ponts
nous reviendrons à la source de jouvence
pour que tous puissent nous en laisser dire
On a cru s'aimer alors nous nous sommes aimés
on est séparé alors on s'ancre dans nos pensées
le temps est passé seules restent nos amours
Lcm
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Une daube pour la 4 !!! par Mars1329
Après un premier volet pas franchement mauvais mais plutôt moyen réalisé par Stuart Gordon, voilà qu'on se décide à nous servir une suite quelques années plus tard avec un "Fortress 2" qui se déroule cette fois dans l'espace... (comme ça, il sera plus difficile pour un prisonnier de s'échapper, na !). Et comme pour le premier opus, le rôle principal est dévolu au multi-oscarisé et à l'un des acteurs les plus "bankable" du moment, j'ai nommé.... Christophe Lambert.... tadaaaa !!!
Absolument tout concourt à faire de ce film l'un des meilleurs films de science-fiction de la fin des années 90 : scénario extrêmement fouillé (un homme est fait prisonnier dans un pénitencier spatial, il doit s'échapper), casting 4 étoiles (Christophe Lambert himself!!!), interprétation hyper-réaliste (on en pleurerait presque, tellement l'émotion est à son comble), et une fin qui restera dans toutes les mémoires (les retrouvailles entre Christophe Lambert, une fois évadé, et sa dulcinée qui dureront une bonne dizaine de secondes, ça c'est de la fin !).
Jeannot, prépare la daube pour la 4 et la salade de navets pour la 7 !! commande express pour M. Lambert Christophe !
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la résurrection du péplum par Mars1329
Le péplum est un genre cinématographique auquel je suis très attaché, quand on sait que ma toute première cassette vidéo était le très célèbre "Colosse de Rhodes" de Sergio Leone et mes souvenirs d'enfance au niveau du 7ème art sont portés par des péplums tels que "Romulus et Remus", "Sodome et Gomorrhe", l'inoubliable "Ben-Hur", tous ces films kitsch comme la série des Maciste et Hercule...
A la fin des années 90, ce genre est considéré comme mort... Les Italiens ne produisent plus de péplums depuis belle lurette et Hollywood semble également le bouder. C'est sans compter sur Universal qui va se décider à produire l'histoire d'un général romain, Maximus, qui va devenir esclave par la faute du fils d'un empereur dévoré par le pouvoir et l'ambition. Et si comme cela ne suffisait pas, toute la famille du général sera crucifiée. Dès lors, il n'aura de cesse de vouloir se venger.... et devenir "Gladiator" !
Sur le papier, le film avait déjà tout pour me plaire, ayant toujours raffolé des histoires de vengeance, et Russell Crowe (qui avait déjà fait quelques films avant, sans être très connu du grand public) s'en sort à merveille. On aura droit d'ailleurs à une première scène de bataille entre Romains et Barbares plutôt bien corsée. Ridley Scott n'est pas là pour nous proposer un péplum aseptisé... dans la lignée de "Braveheart", les combats sont durs, violents, sanglants. Dans le rôle du cruel Commode, responsable du sort de Maximus, on retrouve le très bon Joaquin Phoenix... on dit souvent que quand un méchant est réussi, le film l'est également. Hé bien, ce "bad guy" a vraiment très fière allure, oscillant entre cruauté et lâcheté... La superbe Connie Nielsen interprète le rôle de la soeur de Commode, auquel ce dernier ne va pas tarder à en tomber amoureux et à désirer une liaison incestueuse, conférant à "Gladiator" des allures de tragédie grecque. N'oublions pas également le regretté Oliver Reed (qui joue son dernier rôle avant son décès) ainsi que Djimon Hounsou, qui aura par la suite une carrière plutôt riche.
"Gladiator" ne se distingue pas seulement par la violence de ses combats, mais également un souffle épique (voire même romanesque) qui va le porter jusque dans les Oscars où il recevra les récompenses les plus importantes (dont meilleur film et meilleur acteur pour Russell Crowe). Citons également la magnifique chanson de Lisa Gerrard, accompagnant la mort du général Maximus à la fin, et vous obtenez sans doute un des moments les plus émouvants et les plus bouleversants de l'histoire du cinéma.
Suite au succès colossal du film, le péplum va renaître, avec des films de plus ou moins bonne facture ("Alexandre", "Troie", "Kingdom of Heaven", "L'aigle de la 9ème légion", "Centurion" et même à la tv avec la série "Rome"), mais aucune n'égalera vraiment cette réalisation de Ridley Scott, qui très certainement fait partie du top 3 de ses meilleurs films.
« Mon nom est Maximus Decimus Meridius, commandant en chef des armées du Nord, général des légions Felix, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurèle. Père d'un fils assassiné, époux d'une femme assassinée et j'aurai ma vengeance dans cette vie ou dans l'autre. »
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dans la lignée de "Sixième sens" par Mars1329
Lors d'une soirée entre amis, un homme décide de se livrer à une séance d'hypnose pour rire... or, au cours de cette séance, il perçoit des images très fugaces mais effrayantes de meurtres.... ! ce qu'il ne sait pas à ce moment, c'est que sans le savoir il a ouvert une porte vers l'au-delà.
Que ce soit à la suite d'une séance de spiritisme ou d'un coma, le concept de l'au-delà qui rejoint le monde réel n'est pas nouveau. Il y a eu le très médiocre "Souvenirs de l'au-delà" de Brett Leonard, sans compter quelques téléfilms (en particulier un dont je suis incapable de me rappeler le titre, qui doit dater début des années 90-fin des années 80 et qui dure 3h00, l'histoire d'une femme qui suite à un accident va être en mesure de communiquer avec des gens qui sont morts... l'actrice me semble-t-il est une grand star des années 80 dans le monde de la tv...)
On pourrait penser donc : encore un énième film sur ce thème... sauf que "Hypnose" se démarque d'une part par la qualité de son interprétation (Kevin Bacon, toujours très charismatique, et qui fait partie de mes acteurs préférés), ainsi que Kathryn Erbe (qui donnait la réplique à Vincent d'Onofrio dans la série "New York section criminelle"). D'autre part, le film arrive à insuffler une ambiance inquiétante à la "Sixième sens" avec une spectre qui hante Kevin Bacon, mais qui se révèle pas si méchante que ça... avec une petite enquête, il va s'apercevoir que la femme en question a été victime d'un viol et d'un assassinat et que le meurtrier court toujours...
"Hypnose" a bénéficié d'une très bonne réputation, avant même sa sortie en salles... il a même obtenu le Grand Prix du festival de Gérardmer, chose plutôt rare pour un long métrage américain.
Un agréable moment à passer donc, si toutefois vous n'êtes pas allergique aux apparitions spectrales....
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