"Au voleur, à l'assassin, au meurtrier! Justice, juste ciel! On m'a volé mon argent.... j'ai perdu ma consolation, ma joie... N'est-il point là? N'est-il point ici? Arrête, rends-moi mon argent, coquin! Ah, ce n'est que moi, mon esprit troublé et j'ignore qui je suis. et où je suis.."
Vous aurez reconnu Harpagon, enfin à quelques erreurs près, car je n'ai pas vérifié..
Hier, donc, entre 22h et 5h30, des cambrioleurs m'ont volé, alors que je dormais d'un juste sommeil, deux ordinateurs, tous mes papiers (?!), ma trousse à outils, et, malheur de malheur...ma VOITURE!
Les voisins rapportent peu à peu les papiers... Les gendarmes m'ont prévenue de ne pas toucher à la boîte à outils en fer(jetée derrière la maison des voisins), pour une recherche d'ADN...On se croirait dans un film...
La seule chose qui m'embête, c'est la voiture : une Ford Modeo diesel, avec seulement 80000kms au compteur, et plus du tout cotée à l'argus....La perte sèche, quoi.
C'est le moment de croire en Dieu et à la bande de petits jeunes qui laisseront la voiture au coin d'une rue, et peut-être bien carambolée...
Ca que c'est que d'être NANTIS
:D
les gendarmes et les voleurs par Repassera
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Un guide vers le bonheur par Shantyswing
C'est un livre que j'offre régulièrement à mes ami(e)s depuis que je l'ai lu.
Une lecture qui porte à réfléchir sur notre propre rôle et notre pouvoir dans notre quête du bonheur et qui peut nous permettre d'accéder à ce qui nous parait inaccessible, il m'a personnellement ouvert un chemin que je n'aurais peut être jamais emprunté.*
Je vous le conseille +++++
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Les voluptés étranges II par Slavia
Jaimerais être le vent écumeux des forêts
Frissons des voluptés et glisser sur tes yeux
Les rafraîchir doucement aigles vifs charbonneux
Sous les clameurs dété où tu me dévorais
Lorsque la chaleur perle à tes cils recourbés
Longues plumes noires élancées ton regard est sorcier
Houle des crépitements où je suis enlacée
Je mabreuve et me noie à la source daimer
Jaimerais être la pluie de mousse capiteuse
Statue bleue de la nuit et tomber sur ta bouche
Courtisane du désir à létreinte farouche
Y déposer des vagues darbouses langoureuses
Gorgées de cette sève sur le rebord ourlé
Danse du satin charnel mes lèvres sur tes lèvres
Tendrement appuyées sonate de notre fièvre
Je serais ton élue jusquà léternité
Jaimerais être la flamme aux rouges sortilèges
Dans une chevauchée éclaboussant le Temps
Toucher tes doigts dociles oublier le néant
Les accrocher à moi miraculeux cortège
Puis tissant notre émoi de nos liens si étranges
Tu créerais la tzigane aux mains blanches d'amoureuse
Toi sculpteur dinfini aux heures voluptueuses
Parfumées du poème ô temple où glissent les anges !
Jaimerais être laurore en sa beauté intense
Déposant sur ton front le cristal de mon cur
Puis caresser ton âme de toute mon ardeur
Lorsque tu dors encore ébloui de silence
A chaque aube naissante en tes cheveux profonds
Je me perdrai encore ô lianes qui menchaînent !
Je serai tragédienne et saisissant ma traîne
Dun souffle bohémien tu prononceras mon nom
Jaimerais être lumière lécraser sur nos corps
En volutes de jaspe pour mélanger nos chairs
Lissées par la brûlure nous mêlerons nos terres
Au délire de nos sangs dans la fusion qui tord
Longue elfe docéan aux secrets hercyniens
Sculptée dastre suave aux reflets de porphyre
Le feu nouveau mappelle vertige délixir
Ô cris hallucinés du rêve abyssin !
Dans un galop sauvage quand neigent les galaxies
Harponnée jai glissé vers la folie nacrée
De ce mystère de Toi fastueux diamanté
Libérant lamour pur où sembrase notre vie.
22 octobre 2014
Slavia
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utile et frais par LADULE
Tres bonne application somme toute et tres utile en toutes saisons.
La mise en page est top conviviale avec les couleur jaunes delaves mais la navigation est un peu molle au demeurant ,peut etre sous gonflé de l avant.Avec via michelin on risque pas de dejanter tellement c est simple d utilisation au jour le jour .
A mediter!
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Varsovie par Slavia
Dédié à ma mère
Varsovie lhéroïque sélance en son chant triste.
Puis soudain tout sefface et la cité renaît
Dune musique nostalgique aux onduleuses bouffées.
Surgissent du mystère les doigts fous du pianiste.
En moi il y a un vide qui voudrait se combler.
La Pologne senfièvre du sang de mon grand-père,
Fleurissant dans mon rêve, majestueuse terre.
Ô mère ! Jamais tu nas connu cette vérité.
Jai mille fois prié quapparaisse un visage
Sur la photo sépia noyée par le ravage.
Brume obscure des secrets, déchirure et brûlure.
La vie parfois piétine les âmes et les corps.
LHistoire garde en mémoire la violence des blessures.
Curs meurtris par labsurde, souffrance jusquà la mort.
17 octobre 2014
Slavia
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CONFESSIONS D'UNE ECOLOGISTE par Minos36
Je viens, maintenant que mon ex m'a quittée, poser sur ce boulevard de Théâtre PCC, la confession intime de ma vie écologiste .
C'est justement mon ex qui m'a initiée à la militance écologiste, il faut dire que, en la matière son intégrisme et son sens d'abnégation, son fondamentalisme, donnaient des leçons de savoir vivre tant à Madame DELAFLOTTE qu'à Madame DELACOSSE, qui, par exemple en matière de conduite végétarienne, ne pouvaient montrer quoi que ce soit, vu le callipyge qu'elle traînaient comme un drapeau conquis par une armée en déroute.
Je pose mes mémoires sur ce Boulevard de PCC, afin qu'elles secouent la Tour Eiffel et le Sacre Coeur, qu'elle deviennent un coup de revolver en douce mélodie, pendant que le rythme exaspérant du réchauffement climatique envahit de son bruit nos esprits fessesbouquées, vagabondant en vacance de Toussaint aux Maldives et de Février en pistes d'or blanc.
Ce fut donc mon ex qui m'initia à la vie de militante écologique.
Les premières batailles nous les engageâmes aux portes des abattoirs, sur les parkings où flottait une odeur de sang, les CRS à nos trousses, nous entendions les cris des moutons et des veaux qu'on égorgeait, cela nous fendait le coeur et nous pleurions, et pas à cause des lacrymogènes.
La deuxième grande bataille fut celle menée devant les les arènes de France et de Navarre pour abolir la Corrida, cette terrible poursuite mortelle contre le doux taureau, dont les grosses couilles n'avaient rien à opposer à la lâcheté des toréadors et leur barbarie travestie en art par des minables peintres espagnols.
Bref, j'arrête là tous nos exploits de combattants !!!
Mon ex, avant de me quitter, me fit cadeau d'un labrador au poil noir et luisant.
" Il te tiendra compagnie quand je ne serai plus là"
Il ne croyait si bien dire !!!!
POST SCRIPTUM
Pensée de l'écologiste :" Plus je connais mon labrador moins j'aime les hommes"
Pensée du labrador :" Plus je connais les femmes moins j'aime ma maîtresse"
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comme au bord du monde par 2manytoo
Me voilà encore une fois ici, sur cette plage, à contempler ce même horizon, depuis combien de vies au fait?
Une éternité semble s'être écoulée depuis le dernier carnage, la dernière extinction.
Kafka fuit l'abandon de sa mère, la perversité de son père, et l'inexorable anathème qui le condamne à l'inceste avec sa mère et au meurtre de son père: les péchés mortels.
Il va jusqu'à franchir les limites du monde pour aller dans celui des ombres, celui des presque morts pour y retrouver sa bien-aimée, celle qui l'a abandonnée, encore...
Son alter ego, un vieil homme à l'âme simple et pure et à l'ombre élimée, le suit, de loin, afin de dénouer les fils de son destin.
Déjà trois fois que j'arpente les lignes de ce livre.
3 fois que je plonge goulûment dans ces pages oniriques, qui prolongent mes nuits et me parlent au plus profond.
Je relis et j'accompagne Kafka, ce jeune homme de 15 ans à peine, et me revoilà à ces côtés, au coeur de son voyage initiatique,dans cette vie où ce ne sont pas des poissons et des sangsues qui tombent du ciel (comme dans le livre), mais des mauvaises nouvelles...
Au point final: une inspiration, plus légère et un soupir.
La Vie fait violence.
Les êtres "évolués" que nous sommes ne pourraient-ils pas cultiver un peu plus de douceur?
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Un rêve d'architecte par Cypou
Rêve darchitecte.
Musique douce du fil du temps.
http://www.youtube.com/watch?v=JTQuXr0pDuw
Dehors le fil du vent passe.
Tes longs cheveux noirs dansent en arabesques indécises.
Ta main frémissante se tend vers moi.
Oserai-je la prendre ? Toi qui ne parle quà mots couverts,
couverts des mots à dautres destinations ?
Vertige de la saveur des iles du levant.
Fil de nos retrouvailles,
envoutantes volutes de ta jupe légère de dentelle
virevoltant sur tes cuisses élancées découvertes.
Vent de désir ou je nous imagine
sur une plage allongés cherchant sans mot
à retrouver ces moments perdus, éperdus.
Fil du temps qui ne se rompt point.
Pieds et poings liés dun ruban rouge carmin,
la tempête se lève
qui fouette ton corps débène.
Arriverai je à temps pour te couvrir du supplice de mon corps brulant ?
Brulant comme il ne le fut point suffisamment probablement,
probablement car nous navions que vingt ans.
Quand on a vingt ans on ne sait pas
que la vie peut nous réserver de belles surprises parfois
alors sil te plait détache toi
afin que nous nous enlacions
..encore une fois.
http://www.youtube.com/watch?v=z0dLbeAiwQI
Cypou le 24/10/2014
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te je m'y sens bien dans ma peau! par Felinexa
J'enseigne entre autres dans une ancienne école des mines, devenue université technique dans les montagnes du Harz. On y enseigne la chimie, les technologies d'extraction de minerais et pétrolières, les technologies environnementales, et les étudiants étrangers viennent de très loin.
30% de Chinois, 20% d'Américains du sud et le reste venant de l'Iran, de l'Afghanistan, du Caméroun et du Maghreb. Il est impossible pour eux de rentrer chez eux pendant les vacances, le week-end n'en parlons pas et un voyage vers l'Amérique du sud ou la Chine pour rendre visite à leurs familles n'est faisable que tous les deux ou trois ans.
Le centre qui les accueille fait énormément de choses pour que ces jeunes séparés des leurs se sentent bien et ne tombent pas dans l'isolement, mais il ne peut aucunement remplacer la place de la mère. Ces jeunes âgés de 19 à 25 ans se cherchent donc, inconsciemment certes, un Ersatz, pour combler ce vide.
Étant de l'âge de ces femmes qui ont laissé partir leurs fils ou leurs filles au loin, j'entre souvent en contact avec eux en dehors de cours et je me permets souvent au bout d'un certain temps de leur donner des conseils très personnels.
Bien sûr, il y a aussi des limites. Un jour un jeune mexicain était décu qu'on le prenne toujours pour son âge de 21 ans, il me demanda pourquoi les femmes ne voulaient pas d'hommes trop jeunes et a eu même le culot de me demander si moi je le trouvais trop jeune.
Je m'esquivai en une pirouette en lui demandant de parler français ce qui le freina dans son élan, mais il réussit quand même à bien s'exprimer en disant qu'il souffrait de cette solutude que sa maman lui manquait beaucoup et que c'était la raison pour laquelle il cherchait la compagnie de femmes mûres qui le rejetaient sans cesse.
Je lui conseillais ne ne pas s'adresser à elles comme à une jeune femme de son âge et de proposer son aide, et que cela marcherait mieux.
Une étudiante qui était toujours malade parce qu'elle à mon avis trop peu habillée me raconta ses problèmes et je lui conseillais simplement de s'habiller plus chaudement, à une autre je conseillais de moins se maquiller, à une autre je déconseillais de faire du stop en pleine campagne, dans les montagnes.
Nous avons écrit des recettes de cuisine faciles à faire et pas chères. Nous avons parlé des actualités de leurs pays et de la mentalité allemande, pas toujours facile à comprendre pour des gens du sud.
Ils grandissent et gardent des souvenirs inoubliables de leurs années d'étudiants et au Noel dernier, je reçus une carte postale d'une trentaine d'étudiants et d'étudiantes, toutes nationalités confondues, me souhaitant à moi , leur Maman française, un joyeux Noel. cette histoire est montée jusqu'à la présidence de l'université qui me remercia de mon engagement auprès de ces jeunes gens quelque peu perdus dans le grand Nord de l'Allemagne.
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Sexe more sexe par Sysy melody
Tu pars je n'sais où
Faire ce que je m'en fous
Tu ne dis rien de toi
Et je n'sais rien de quoi
Tu n'es qu'une langue d'homme
Dans leur con fantôme
Elles s'barrent en sucette
Et ça mouille ta braguette
J'attends c'est chiant
Comme un chien en plan
J'veux ton esprit côté malsain
Au creux de mon corset machin
Au fin fond des nuits nues
Je veux des excès d'abus
Des abus d'excès
Pour p'tit cul désaxé
Variations d'un con à l'arbalète
Pour me tâcher de gouttelettes
Je rêve ce con d'homme
Dans mon con de femme.
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On avance ou on recule ? par Annaconte
Cette nuit, cadeau pour tous !
L'horloge arrêtera sa course à minuit.
Une heure en standby, l'aiguille sur pause.
En vérité elle va se la jouer replay !
Entre minuit et "minuit", vous allez bénéficier d'un tour gratuit !
On vous fait cadeau d'une heure supplémentaire
Comme les com gratuits de pcc, une petite heure en sus
Parfois on rase gratis mais pas ce soir
ce soir, c'est pour le plaisir
Entre minuit et minuit vous aurez soixante minutes de rab'
Alors surtout ne les gaspillez pas !
Non, ne les gâchez pas à dormir
c'est trop bête
Faites en quelque chose de bien
Soixante minutes, faut en profiter
Pour un truc vraiment chouette
Moi j'ai bien ma p'tite idée :)
et en plus ça rime avec couette
mais à vous de trouver la vôtre
J'ai même idée que tout le monde a son idée !
allez, ouste, on s'y colle
Une heure tout bénèf
ça ne se refuse pas
Une vingt cinquième heure, moi j'en rêvais !
ce soir à Deauville
https://www.flickr.com/groups/heure25deauville/
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Attaque ratée par Aubordduruisseau
Montagagne 1972.
Cest un de ceux chantés par Léo, un vieil anarchiste espagnol revenu de tout, du front de lEbre, de se battre pour Madrid, défendre lAragon et Barcelone. Et puis le camp de Rivesaltes et les FTP de Corrèze alors que notre beau pays navait pas bougé pour le sien.
Gravement blessé à Colmar, la guerre terminée il est revenu vivre en Ariège. Au plus prés de son Espagne où il ne peut plus retourner.
Lettré il nous rappelle à nous les jeunes que les quatre barres rouge sur le drapeau des comtes de Foix sont lempreinte de la main ensanglanté du roi dAragon
Il rêve encore de voir des curés pendus avec les tripes des bourgeois, comme une cerise sur le pain noir de la vie.
Un soir pas comme les autres, chez lui, toute une bande de gentils blanc becs à boire du vin et à parler de Stirner, de Durruti et de Makhno.
Les propos senflamment, la révolution est indispensable, là, maintenant, tout de suite.
Faut faire quelque chose, on doit faire quelque chose.
Le moment est bien choisi.
Antonio du haut de ses 70 ans est aussi bourré que les jeunes.
« Je sais ce quon va faire ! En 39 cest moi qui avais collecté toute les armes passées en fraude par les guérilleros Espagnols. Elle sont encore enterrées dans la montagne, au moins douze caisses remplies de fusils, de mitraillettes, de grenades et de munitions. On va aller les chercher et puis attaquer la gendarmerie de La Bastide de Sérou ! »
La gueule des jeunes
. Les trois quarts ont dessoûlé dans la seconde, au moins deux avaient des problèmes urgents à régler et sont partis, cinq autres étaient pas du tout daccord.
Mis en minorité, les trois à qui lidée plaisait se sont dit que le nombre ny était pas.
Cest comme ça que nous navons pas attaqué la gendarmerie.
De dépit on a chanté lInternationale, le chant des partisans et puis le répertoire de Marc Ogeret.
Depuis je me dis que cest pas gagné cette histoire de révolution !
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"transports"...en commun par Repassera
Hier, j'ai vu dans le métro quelque chose qui m'a sidérée. D'abord, j'entends de la musique, je lève les yeux, et qu'est-ce que je vois, un rideau noir tendu entre deux barres, et deux marionnettes tordantes en train de gigoter et de chanter "Gaston y'a le téléphon qui son!"...
Je me dis "Ah pour une fois, quelque chose de drôle!" et je ris, je ris fort même, je ris aux éclats, transportée de gaité et d'une joie simple qui ne se pose pas de questions.
Le croirez-vous? Personne n'a ri avec moi! Visages fermés, surtout qu'on ne me demande pas de sous, des automates, des robots du sentiment bouffés par leur petite vie, leur petit moi, leur indifférence.
J'ai félicité l'astucieux personnage, qui, habitué aux masques, les vrais ceux-là, pas en carton pâte, est parti sans demander son reste...
Il m'a semblé que j'étais la seule personne vivante dans cet incognito général et que même mon rire spontané se brisait contre leur armure.
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La folie des scrupules(2) : les transports en commun :) par Repassera
Le train sarrêta dans une gare que je ne pris pas la peine didentifier, mais comme tout paranoïaque qui se respecte, je notai que les panneaux qui auraient dû indiquer le nom de la ville où nous nous trouvions nétaient évidemment pas visibles de mon wagon. Dailleurs peu mimportait car cela métait indifférent. En ce qui me concernait jétais sur la ligne qui allait de Chartres à Paris et cela me suffisait amplement. Je me consolais dailleurs dun certain nombre de mes travers en me disant quau moins que je nétais pas un maniaque du renseignement. Jen connaissais un certain nombre et je les fuyais comme la peste.
Alors que je regardais les voyageurs qui sapprêtaient à monter dans le train, mon attention fut attirée par deux individus qui se disputaient sur le quai tout en gesticulant de façon inquiétante. Les gens sécartaient prudemment pour les éviter, craignant quelque mauvais coup, et je ris intérieurement quand je me rendis compte que jaspirais secrètement à un beau pugilat. Voilà qui réveillerait un peu mes compagnons de voyage ! Quelques bons coups de poing, un nez en sang, des cris, cétait ce quil fallait à tous ces raseurs recroquevillés sur eux-mêmes. Ils en auraient des choses à raconter, qui à sa femme qui à ses collègues, ils en parleraient pendant des années, chaque fois quon mentionnerait les transports en commun.
Dans cette société sans âme où tant de gens luttaient pour trouver du travail, il me semblait soudain que lon aurait pu payer des gens pour mettre un peu de vie dans un quotidien si insipide quil en devenait inexistant. On organiserait des émeutes, tout le monde y trouverait son compte. Cela aurait la saveur des combats de boxe avec en plus un peu dimpromptu. Des tas de gens étaient prêts à recevoir des coups pour de largent, du moment quon ne leur abîmait pas trop le portrait. Dailleurs, à y bien réfléchir, nétait-ce pas cela dont la société avait besoin, un défoulement gratis, même si on augmentait les prix des transports. D'ailleurs on assisterait peut-être à un redressement spectaculaire à la SNCF, et les actionnaires se bousculeraient. Personne ne voudrait plus utiliser les lignes aériennes, on verrait des PDG remplir les premières classes et peut-être même les secondes avec leurs épouses le weekend.
Et jétais là, remuant toutes sortes didées saugrenues, quand un hurlement me ramena à la réalité. Lun des deux hommes gisait face contre terre et il me sembla quun arbitre comptait les secondes, que tout le monde attendait quil se relève, mais je compris vite quil était mort.
Il y eut alors un tohubohu formidable et je me trouvais aux premières loges. Cest tout juste si je ne me frottais pas ouvertement les mains. Comme la vie était amusante et que de surprises elle vous réservait ! Jétais aux anges. Bien entendu je pris un air de circonstance, comme tous les gens qui mentouraient. Ah, ça, ils étaient bien réveillés maintenant, éplorés même, quelle horreur, le monde était atroce, des choses comme ça nimporte où, tous les jours ! Bien entendu ils avaient tout oublié des massacres au Rwanda, parce quils avaient un mort là, par terre, un mort bien à eux, et ils en faisaient des tonnes. Ils avaient dû boire ces deux là, ça ne pouvait être que cela, on séchauffait pour un rien maintenant, on était agressif, cétait comme ça dans toutes les villes, de la violence et encore de la violence.
Ils oubliaient que cinq minutes avant ils sennuyaient à mourir, quils auraient vendu leur âme pour un peu daction, et pour rien au monde ils nauraient avoué la satisfaction intense quils ressentaient, parce quil sétait enfin passé quelque chose. Ils nauraient jamais pu concevoir que cétait admissible, voire humain, dassister à un meurtre en direct, et quon avait parfaitement le droit de ne pas gémir et de se répandre, sous prétexte que quelquun avait passé larme à gauche sous leurs yeux, de même quon rit automatiquement quand quelquun tombe. Mais il fallait à tout prix quils sortent leur système de valeurs, parce que ça ne se faisait pas de montrer quon sen fichait éperdument. Jen étais écoeuré au plus haut point et quand le train sébranla, mettant ainsi fin à la fête, je faillis éclater de rire en lisant dans leurs yeux la plus abjecte déception. Je dus subir leurs commentaires; ceux qui avaient été les mieux placés revendiquaient le droit d'avoir tout vu, dautres sapitoyaient sur le sort de la veuve.
Le train repartit.
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La Folie des Scrupules par Repassera
Je bus mon café à petites gorgées, tout en observant les gens autour de moi. Non loin de moi il y avait une femme dune cinquantaine dannées qui ne cessait de regarder autour delle avec anxiété. Elle attendait sûrement un compagnon de voyage qui devait être en retard vu la façon dont elle triturait son mouchoir et fixait la pendule à tout instant. Elle avait déjà réglé laddition et bientôt je vis son visage se détendre : un homme était entré et il vint sassoir à ses côtés, tout en faisant signe au serveur. Elle fit mine de protester mais il la fit taire dun geste courroucé. Quand le garçon arriva il commanda deux cognacs. La femme le regardait dun air mi-apeuré mi-suppliant mais il se contenta de lui jeter un regard hargneux en allumant une cigarette quil se mit à fumer violemment. Le garçon ne tarda pas à apporter sa commande et après avoir craché un dernier nuage bleuté lhomme écrasa son mégot dans le cendrier. Puis il but son verre dun trait et à ma grande surprise sempara immédiatement du deuxième auquel il fit subir le même sort. Enfin, dun air condescendant, il jeta un billet sur la table et se leva pour partir avec un geste brusque en direction de sa compagne pour lui signifier quil était temps.
Cette scène me laissa songeur et je me demandai comment on pouvait supporter dêtre traité ainsi sans regimber. Jaurais voulu quelle lui assène une bonne gifle devant tout le monde, mais il était évident quelle nétait pas de force. Lidée que tant de gens vivaient sous lemprise des autres me mettait mal à laise car des scènes de ce genre vous rappelaient toujours à la banale réalité. Des millions de gens vivaient comme cela et il semblait ny avoir aucun remède. Javais envie de dire à cette femme de ne pas avoir peur et que tout irait bien. Mais cétait là une chose impossible, cétait son malheur à elle et elle sy accrochait comme à une bouée de sauvetage, car queût-elle fait sans cet homme qui la traitait comme un chien ? Nétait-ce pas cela quelle voulait après tout, être ce chien fidèle malgré les mauvais traitements et les injures, malgré le peu de joie que la vie semblait lui offrir, cétait sa part dexistence à elle et rien ne len détacherait. Jétais bien bête de minquiéter pour elle et je maperçus soudain quà force de moccuper de ce qui ne me regardait pas javais failli manquer moi ce train que je voulais prendre, alors queux-mêmes devaient être confortablement installés dans leurs sièges, quelque fût leur destination et probablement réconciliés. Je courus jusquau quai, grimpai précipitamment dans le première voiture, dus parcourir un certain nombre de wagons avant de trouver une place dans le sens de la marche et my affalai, ridicule et épuisé.
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Le docteur A... par Repassera
(Le narrateur fait des études de médecine aux frais de la sécurité sociale. Inventant toutes sortes de maladies, il consulte nombre de médecins et vérifie ensuite leurs diagnostics dans une encyclopédie médicale, qu'il "met à jour" en effectuant des cambriolages..)
Surpris un soir chez le Docteur A..., il se cache derrière un rideau que ce dernier ouvre brusquement, intrigué par le courant d'air qui l'agite.
"Quest-ce que cest, sécria-t-il. Que faites-vous ici, Monsieur ? Ce que je fais, dis-je, mais vous le voyez bien, je lis ! Ne peut-on sassoir derrière un rideau pour étudier tout à son aise ? Mais vous-même, si je puis me permettre, que faites-vous chez moi ?! Je suis étonné, repris-je, quon vous ait laissé entrer. Jai congédié mon personnel ce soir, ma femme est au théâtre, est-ce Lucien qui vous a ouvert ? Je lui avais pourtant dit que je voulais être tranquille ! Vous savez, je suis un homme fort occupé et je nai pas beaucoup de temps à accorder aux cambrioleurs. A moins que
seriez-vous par hasard le nouveau secrétaire ?
Pendant que je débitais ce petit discours, le Docteur A
était passé de la stupéfaction à la colère. Ses yeux exorbités lui sortaient littéralement de la tête et son teint avait viré au brique. Pendant quil vociférait, je fis signe à Gordon de le ceinturer par derrière et de lui attacher les mains. Jenfonçai mon mouchoir dans sa bouche grande ouverte et le maintins en place avec ma cravate. Cétait une simple mesure de sécurité car je voyais bien quil allait ameuter tout limmeuble.
Je crains, lui dis-je, que vous ne vous soyez échappé de quelque asile. Vous prétendez habiter ici ? Il agita la tête frénétiquement. Vous voyez bien que je ne puis vous laisser circuler librement chez les honnêtes gens, vous risqueriez de tomber un jour chez quelquun de plus violent que moi. A moins que vous nayez apporté de quoi vous défendre ? Auquel cas laffaire serait plus grave que je ne me limaginais. Non, rien.., cest déjà ça. Maintenant installez-vous confortablement dans mon fauteuil, le temps que jappelle la police.
Je composai le numéro du commissariat et demandai quon menvoyât immédiatement un inspecteur, car javais été cambriolé. Je tenais le coupable, cétait visiblement un aliéné qui prétendait usurper mon identité et qui avait pratiquement lécume à la bouche. En effet le Docteur A
avait lair au bord de lapoplexie. Il serait souhaitable que vous veniez au plus vite, ajoutai-je. Des grondements de fureur séchappaient sous la cravate que je jugeai prudent de lui laisser. Je fourrai mon encyclopédie dans mon sac et nous partîmes tranquillement après avoir salué notre hôte."
25 octobre
cambriolée le 21/10.... :)
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Désirs par Cypou
Désirs
Le soir dans mon lit je limagine
toute nue chez elle dans la cuisine.
Ne croyez pas que jhallucine,
tant dautres me lon dit qui cherchent lintime.
Je vous préviens ce nest pas un crime ;
de ldire justifiera seulement votre bonne mine
alors venez je vous attend ;
il nest pas lheure de prendre des gants.
Bien sûr Madame il est grand temps
que de vos mains, telle une enfant,
dans le bac de légumes du frigidaire
vous saisissiez ce qui peut faire laffaire.
Cest sûr cest froid mais cest tentant,
comme mon doigt en vous simmisçant
pour un plaisir succulent,
deffleurer cette paroi de fruit bandant.
Sil vous sied, en vos mains le réchauffant,
caressez vous dun geste lent
a moins que, comme moi auparavant,
vous ne le plongiez en vous précipitamment.
Comprenez moi bien où je descends ;
Ce nest pas en moi quavant
mais bien en vous que maladroitement
je me fondais en roucoulant.
Ce soir le canapé vous attend,
je ne suis pas là mais je comprend
en vous bien sûr ce désir brulant
dinonder les pentes soyeuses de ce volcan.
Quimporte pourvu quil y ait livresse du moment.
Sacrée bougresse je vous y prends ;
ne cachez pas vos fesses pour autant,
avec moi vous aimiez tant le french cancan.
Je suis timide, je le prétend.
Ne pensez pas quen écrivant,
sur mon fauteuil au siège moulant
comme en vous je mabandonnerai foisonnant.
Je vous lavoue, cest bon enfant,
tenir une plume cest emmerdant.
Seriez vous là, le canapé innocemment
vous conduirait à mes pieds, doucement.
De la main gauche vous guidant,
doigts emmêlés dans votre chevelure dargent,
jaccompagnerai votre désir gourmand
de sucer ce sucre dorge goulument.
Je mégare sur ce chemin du soleil couchant.
Je crois bien que je vais laisser tomber ma plume ;
ce soir cest vous qui êtes à la une ;
je devine ondulantes vos dunes
qui deux mains jouerons
..pleine lune.
PS : est préférable lutilisation
de tout autre objet de substitution ;
cétait juste pour
..le frisson
à moins que vous ne préfériez un vrai garçon,
pas comme moi poète a trois ronds,
souvent en panne
..dimagination.
Cypou le 26/10/2014
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philosophie de vie acte 10 Trinunal par Pechnologie
Le rideau se lève sur un tribunal, au fond le président dans ses apparats, et ses deux assesseurs à ces cotés, à gauche le procureur , à droite dans le box des accusés, Bob et Gëorg, devant Orange, Rosa et Barbie le dos tourné à la scène.
Le président :
La séance est ouverte , accusés levez-vous
Bon et Gëorg se lèvent
Le président :
Vous êtes accusé d'avoir détourné un avion du musée national de l'aviation pour vous livrez au trafic de pattes de lapin blanc, en infraction à l'article du code rural en particulier l'article L214 relatif à la protection des animaux, qui précise les droits et les devoirs concernant les animaux, en particulier
Article L214-1 :Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.
Article L214-2 : Tout homme a le droit de détenir des animaux dans les conditions définies à l'article L. 214-1 et de les utiliser dans les conditions prévues à l'article L. 214-3, sous réserve des droits des tiers et des exigences de la sécurité et de l'hygiène publique et des dispositions de la loi n° 76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature
La police de Marignane vous a pris en flagrant délit dans un Dakota ne vous appartenant pas avec une cargaison de pattes de lapin importées illégalement depuis le Danemark.
Qu'avez vous à déclarer à ce fait.
Orange se lève, le public s'aperçoit qu'elle a revêtu une robe d'avocat. :
Monsieur le président, mes clients ne nient pas les faits tels que vous les relatez, mais veulent faire savoir à la cour que leur action a été engagée à la demande du Ministère de l'Etrange dont la secrétaire dÉtat, Mme Soistoi , ici présente
Soistoi se lève dans le coin opposée des témoins
Orange :
et qui a indiqué que le Gouvernement désirait promouvoir les actions étranges.
Le président :
Certes, Maître Orange, mais, d'une part, il a semblé à tous que l'action entreprise par les accusés précédaient celle mandatée par le gouvernement de la République et d'autre part l'aval de cette action par un ministère, ne la rend pas au dessus des lois. Nul n'est censé ignorer la loi, toute la loi, et chacun sait qu'une partie de la vérité n'est pas LA vérité
Rosa se lève furieuse et lance :
Montesquieu définit les lois comme des relations qui gouvernent de manière suprême. Afin de comprendre les lois humaines, il faut comparer les lois à la justice car cest bien la justice qui surplombe les lois ; il existerait donc une justice naturelle, au-dessus des lois. Mais qui ordonne les lois ? C'est bien le gouvernement !
Bob se prend le visage entre les mains en baissant la tête en soufflant fort
Orange surenchérit :
Monsieur le Président, les lapins morts font - ils partie des animaux vivants ?
Le Président :
Que voulez-vous dire par là Maître ?
Orange :
L'article de Loi L214-1 parle d'animal sensible or un lapin mort est il sensible ?
Bob :
Oh putaing cong, chez nous à la campagne, les renards ne se posent pas la question quand ils en croquent un...
Le Président :
Il y a une différence entre la loi de la nature et la loi des hommes. Pour Montesquieu qui a été cité devant la cour « Les lois civiles, à la différence des lois naturelles, ne sont pas élaborées au hasard, et malgré leur diversité, elles reposent sur une même structure de base et la rationalité des sociétés humaines et des lois vous conduit ici ce jour devant la Justice pour rendre compte de ce fait» Avant d'être occis les lapins étaient vivants, ce fait est indéniable et les accusés tombent de ce fait sous le coup de la loi.
Gëorg se lève à son tour :
Monzieur le Brésident , c'étaient des lapins Danois, tonc en tehors de la juridiction franzaise !
Barbie applaudit cette saillie
Orange :
En effet la territorialité de l'animal est indéniable et au Danemark, le code rural n'existe pas sous la forme du notre ,par contre en droit romain l'animal est considéré comme un bien-meuble qui n'appartient à personne si c'est un animal sauvage, l'article 528 du Code civil précise que sont meubles, les corps qui peuvent se transporter d'un lieu à l'autre , soit qu'ils se meuvent par eux-mêmes comme les animaux, soit qu'ils ne puissent changer de place que par l'effet d'une force étrangère comme les choses inanimées.
Dans le cas qui nous préoccupe les lapins étaient transportés donc ils étaient comme une chose inanimée.
Le Président :
Maître je dois avouer que votre argument est recevable, ces lapins étaient des choses meubles sur le territoire français, nous n'avons pas à juger de la manière dont ils le sont devenus
Gëorg :
je suis donc fictime d'une injustice sur le zol de France
Le Président :
Accusés il n'en reste pas moins que vous avez été surpris aux commandes d'un Dakota dérobé au Musée National de l'Aviation de Bordeaux, qu'avez-vous à déclarer sur ce fait
Bob :
Ce Dakota m'appartenait, en 1962, il me servait à faire des missions humanitaires en Afrique et lors que je suis rentré en France je l'ai mis en garde au Musée.
Le Président :
Qu'entendez-vous par mission humanitaire M.Bob ?
Bob :
Ben je déplaçais des produits d'un endroit où il y en avait trop vers des endroits où il n'y en avait pas assez, Monsieur le Président, ça rendait service aux uns et aux autres. C'est ça ma définition de l'Humanitaire.
Le Président :
C'est du commerce ça ! Vous deviez bien être rémunéré pour ça non ?
Orange reprend la parole :
Ainsi que lobserve Marx dans les premières pages de LIdéologie Allemande. Le commerce nest pas seulement léchange de biens mais aussi létablissement de relations sociales ou tout simplement la conversation. Avoir commerce avec quelquun, cest entretenir avec lui des relations sociales, amicales ou affectives. Le commerce est échange et du même coup, il lie.
Bob :
Oui c'est ça Maître, vous avez résumé magnifiquement ma pensée
Orange :
Bob je t'adore
Barbie qui ne veut être en reste :
J'ai lu un truc de Napoléon « Le commerce unit les hommes, tout ce qui les unit les coalise, le commerce est donc essentiellement nuisible à l'autorité. »
Gëorg :
Parpie z'est bien ce gon nous rebroche, vouloir s'extraire à l'audoridé et la loi.
Le Président :
Résumons s'il vous plaît , vous prétendez , pour des raisons philosophiques, que vous n'êtes pas assujetti au code rural, ni au code pénal
Rosa :
Oui c'est ça , c'est un avion plein de philosophes débutants certes, mais apprenant quand même.
Le Président :
Mme Soistoi, en tant que représentante de lÉtat, qu'elle est votre position ou au moins celle de votre ministère ?
Soistoi :
Camus considérait que l'absurde fait face à l'absurdité de la vie, Camus entend montrer que la révolte est le seul moyen de vivre sa vie dans un monde absurde, or qu'est - ce que la révolte ? Le révolutionnaire a la volonté de « transformer le monde » (Marx) alors que le révolté veut « changer la vie » (Rimbaud). Or c'est ce dernier point sur lequel le gouvernement veut agir, tout a été essayé pour changer les difficultés sauf la promotion de l'étrangeté, d'où la création de mon ministère, où nous nous intéressons aux gens étranges, qui font des choses absurdes dans un monde absurde et non pas des gens normaux qui vivent dans un monde absurde, vous voyez la différence ?
Le Président :
Je commence à la percevoir, vous voulez dire que les pouvoirs publics, en raison des absurdités existantes, cherche à aider les citoyens qui font des choses encore plus absurdes mais légales pour trouver des solutions aux problèmes de la société ?
Orange :
C'est tout à fait ça M. le Président, vous n'avez rien trouvé d'illégal dans la situation du cas qui nous préoccupe les lapins étaient morts donc bien meuble en pénétrant le territoire et le Dakota appartenait à celui qui l'avait confié au Musée- mais l'étrangeté du cas a fait considérer aux forces de l'ordre qu'il pouvait s'agir d'un flagrant délit face aux lois, or il n'en est rien et même le gouvernement considère que l'absurdité de la situation est facteur de progrès ! Aussi je demande la relaxe immédiatement de M. Bob et M. Gëorg.
Le Président réfléchit quelque seconde et se tourne vers le Procureur :
M. le procureur qu'elle est votre opinion ?
Le procureur :
M. le président je représente lÉtat dans mon ministère et je dois dire qu'à 2 mois de la retraite, je n'ai jamais eu à me prononcer sur une affaire de ce type. Pour reprendre Malherbe pourquoi vous faites-vous procureur de la cruauté d'autrui ? En la matière la cruauté n'est pas de mise aussi je préconise la clémence.
Le Président :
Accusé levez-vous, ci-devant la cour nous prononçons votre relaxe et nous vous rendons à votre destinée car comme le disait Aristote « Apercevoir une difficulté et sétonner, cest reconnaître sa propre ignorance » La séance est levée, Garde libérez les détenus.
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L'Amour Fou (Album) par Lilianeandree200
Je suis moi...
Message personnel...
Rendez-vous d'automne,
Première rencontre...
Soleil !
Le premier bonheur du jour...
Non ce n'est pas un rêve...
Fais moi une place,
Ce petit cur,
Il est pour moi !
La question...
Pourquoi vous ?
Moi, vouloir toi... pour décoller de la planète...
Le temps de l'Amour,
Ces petits riens...
Tant de belles choses :
Mon amie la rose,
L'amitié,
La maison où j'ai grandi...
J'aurais voulu
Quelques mots d'amour...
Noir sur blanc.
A quoi ça sert
Si vous n'avez rien à me dire...
Puisque vous partez en voyage,
Si c'est ça,
Je n'attends plus personne !
Quand un bateau passe,
Tirez pas sur l'ambulance !
Qui aime-t-il vraiment ?
Partir quand même ?
On se quitte toujours...
Comment te dire adieu ?
Tout me ramène à toi
Rendez-vous dans une autre vie...
Il n'y a pas d'amour heureux !
http://www.youtube.com/watch?v=-r7figKhkzc
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un p'tit coin d'paradis par Felinexa
il me l'avait décrite comme son tout premier atelier qu'il avait loué pour être tout près de sa chérie, mais c'était il y a au moins 40 ans. il garda sa chambre mais sa femme partit définitivement pour des contrées plus chaudes et ensoleillées. Depuis toutes ses années, il allait la rejoindre une à deux fois par mois, dans leur petit appart'cosy à Nice.
Il y emmenait les filles pour les confronter à sa réalité de bohème, de grand ado qui n'avait pas finir de vouloir grandir sur sa moto. Pour celle qui s'attendait à un grand appart dans le seizième, ce n'était pas le bon plan!
À part le futon , il avait tout construit lui-même, les étagères étaient vertes et marron et recouvertes de centaines de livres de poche de science-fiction.
Une plume de gros rapace pendait du plafond, des cornes de je ne sais plus quelle bêtes,chaque objet avait son histoire, une guitare, des 33 tours, du thé au jasmin, un oeuf à la coque, du pain et du fromage et comme tous les ados, il avait son ordi, mais avec un écran à sa taille et c'est pas fini...
Quand il l'allumait, tout paraissait normal, puis soudain l'écran vascillait et là apparaissait une photo montrant un motard se faisant filer par des flics car, derriére lui, sa compagne casquée certes et portant blouson de cuir, était assise les fesses nues sur la selle, des jambes longues chaussées de bottes en cuir rouge. J'aimais beaucoup cette photo car elle en disait long sur mon hôte, ado de 67 ans!
Il me fit deux petits cadeaux qu'il ouvrit lui-même en déchirant le papier et en le laissant virevolter autour de nous comme un grand enfant impatient de faire plaisir.
Il me mit une veste de cuir et un casque, comme un papa, jeune certes, mais avec autant d'attention et de précaution avant de me faire grimper sur sa mot. Et il insista pour m'écaler mon oeuf à la coque en enlevant la coque avec minutie et je ne sais toujours pas si c'est parce qu'il avait peur que je le décapite ou si ce fut un réflexe de grand frère pour une petite soeur qu'il n'avait jamais eue...
Felinexa
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