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Sexe more sexe par Sysy melody

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Tu pars je n'sais où Faire ce que je m'en fous Tu ne dis rien de toi Et je n'sais rien de quoi Tu n'es qu'une langue d'homme Dans leur con fantôme Elles s'barrent en sucette Et ça mouille ta braguette J'attends c'est chiant Comme un chien en plan J'veux ton esprit côté malsain Au creux de mon corset machin Au fin fond des nuits nues Je veux des excès d'abus Des abus d'excès Pour p'tit cul désaxé Variations d'un con à l'arbalète Pour me tâcher de gouttelettes Je rêve ce con d'homme Dans mon con de femme.

La Valse... par Lilianeandree200

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"La Valse" (1889-1905) Bronze Musée Rodin Camille Claudel (1864-1943) est née à Fère-en-Tardenois (Aisne). Elle passe son enfance à Villeneuve-Sur-Fère habitant, avec sa famille, dans le presbytère acquis par son grand-père. Très tôt convaincue de sa vocation de sculpteur, elle obtient, en 1881, d'aller à Paris faire ses études. Elle entre alors à l'Académie Colarossi et y a pour maître d'abord Alfred Boucher puis Auguste Rodin. C'est de cette époque que datent les premières oeuvres qui nous sont connues : La Vieille Hélène (Coll. Part.) ou Paul à treize ans. (Châteauroux) Rodin, impressionné par la solidité de son travail, la fait entrer comme praticienne à son atelier de la rue de l'Université en 1885 et c'est ainsi qu'elle collabora à l'exécution des Portes de l'Enfer et au monument des Bourgeois de Calais. Ayant quitté sa famille pour l'amour de Rodin, elle travaille plusieurs années au service du maître et aux dépens de sa propre création. Parfois les créations de l'un et de l'autre sont si proches qu'on ne sait qui du maître ou de l'élève a inspiré l'un ou copié l'autre. De plus, Camille Claudel se heurte très vite à deux difficultés majeures: d'une part, Rodin ne peut se résoudre à quitter Rose Beuret, sa compagne dévouée des débuts difficiles et d'autre part, certains affirment que ses oeuvres sont exécutées par le maître lui-même. Elle tente de s'éloigner et l'on perçoit bien cette tentative d'autonomie (1890-94), tant dans le choix des thèmes que dans le traitement, avec des oeuvres comme La Valse (Paris, Musée Rodin) ou La Petite Châtelaine (Paris, Musée Rodin). Cette mise à distance va jusqu'à la rupture définitive en 1898. Blessée et désorientée, Camille Claudel voue alors à Rodin un amour-haine qui la mènera à la paranoïa et l'enfermement psychiatrique. La rupture est narrativisée dans l'oeuvre à juste titre célèbre qu'est l'Age mûr.(Paris, Musée d'Orsay). "La Valse" En Février 1889, Camille déclare qu'elle travaille à un groupe de valseurs qui n'est pas terminé. Auparavant, elle a façonné plusieurs plâtres qu'elle a modifiés avant la réalisation des bronzes dont un, la version finale du Musée Rodin, doit être la variante réduite dont on ne connaît pas le nombre d'exemplaires et dont l'un d'eux a appartenu à Claude Debussy avec qui Camille Claudel a été très liée. "La Valse" représente "le contact amoureux et la langueur de deux êtres enlacés perdus dans les étoffes volantes..." Toutefois, l'Inspecteur des Beaux Arts, M. Dayot, malgré la parfaite virtuosité d'exécution, déclare que l'œuvre ne peut être acceptée pour deux motifs : "le violent accent de réalité qui s'en dégage lui interdit une place dans une galerie ouverte au public. Le rapprochement des sexes est rendu avec une surprenante sensualité d'expression qui exagère considérablement la nudité absolue de tous les détails humains" (Mars 1892) Décembre 1892, Camille a revu l'original de son œuvre et a fait durant tout l'été des études de draperie sur ce même groupe et qui sont maintenant terminées. Dayot voit enfin dans l'œuvre modifiée "un gracieux enlacement de formes superbes balancées dans un rythme harmonieux au milieu de l'enveloppement tournoyant des draperies" ; draperies bien frêles car Camille a voulu sacrifier le moins de nu possible. A l'issue de la première exposition, le groupe est accueilli avec enthousiasme par la critique qui insiste sur l'ambitieux et savant déséquilibre de l'œuvre. Mathias Morhardt (homme de lettres, journaliste, poète) déclare que Camille Claudel a su faire de cette idylle un poème persuasif et charmant ou qui sait ? un peu de son âme, un peu de son cœur, l'ont miraculeusement inspirée. Paul Claudel déclare plus explicitement "La danseuse, celle qui entend la musique, c'est elle ! par dessus le danseur qui l'a empoignée et qui l'entraîne dans un tourbillon enivré". Avec "La Valse" apparaissent les œuvres les plus audacieuses et les plus personnelles de Camille Claudel, celles réalisées avec un net souci de la projection expressionniste et déséquilibrée des personnages dans l'espace et, sans doute aussi, celles les plus profondément autobiographiques. Avec ces œuvres, Camille Claudel fait montre d'un génie totalement autonome et prend place parmi les plus grands artistes au tournant du siècle dernier. Sources : http://www.camilleclaudel.asso.fr/ http://www.google.fr/search?q=la+valse+de+camille+claudel&hl=fr&rlz=1T4GGHP_frFR530FR530&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=OAdZVPLPH4K3OLf0gdgJ&ved=0CDkQ7Ak&biw=1268&bih=837

In extremis. par Sysy melody

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« La musique la plus extrême est le silence de la bouche aimée. » (de Gerardo Diego) Assise depuis si longtemps, seul le temps est le témoin absolu de mon corps vide. Je regarde ma déchirure et les yeux de ceux se tenant à l'extérieur, qui me regardent à l'intérieur de ma cage humaine, comme quelque rare créature du zoo. Je bouge en réaction, puis m'effondre de désespoir. Piégée dans cette case, et abandonnée bien trop tôt, il n'y a pas la moindre vie dans ma chambre à poupée. Pourquoi cette pièce est-elle si froide? Pas d'amour. Pas d'amour perdu. Je deviens faible tout le temps. Je peux juste passer le temps. Moi dans mon monde et lui de l'autre côté. Le fossé est énorme. Nous pourrions nous observer de chaque côté. Il a vu ses nuits emplies de sport sanglant, et de douleur, de tout le mal de tous ceux qui comme lui, ont su se détruire avec style et bon goût. Lorsque son monde est sur le point de chavirer il sombre dans l'extrême débauche, tandis que je me morfonds en dévotion ultime. Nous sommes étrangers depuis la nuit des temps. Il s'est tourné durement de son côté, alors que je cherchais violemment le bon côté de la raison et j'ai compris, que l'extrême logique pour moi, se trouvait finalement dans la folie. Nous marchions sur nos chemins parallèles tels deux voyageurs séparés et unis par les liens inextinguibles de la violence. Pas d'amour. Pas d'amour perdu. Tous nos discours n'ont pas créé de contact. Aussi longtemps que possible, j'ai retardé le moment d'aimer et je me suis écorchée encore aux barbelés d'un enclos de silence. Mais j'ai perçu un type foutu, qu'on imagine avec de beaux désastres, révolté, perdu dans la luxure et façonné par des choix d'issues extrêmes. J'ai souvent rêvé sa sexualité exacerbée qui perturbait et touchait, peut-être, ma chasteté la plus exaltée. Entre les lèvres de deux extrêmes, le doute est toujours suspendu. J'ai glissé vers son piège d'homme, je n'y ai lu qu'une contradiction, un duel dans un paradoxe. Tout cela force la vraie réalité, et n'a jamais cessé de m'appeler. J'aurais aimé franchir le secret de ses ténèbres, mais la liberté d'aimer est cousu de fils blancs barbelés. Pas d'amour. Pas d'amour perdu. Je crois que tout rêve a une fin, le mien ne s'élève pas, il dépérit. Je n'ai pas peur, pas le moins du monde en le regardant s'écrouler. Je laisserai derrière moi les éternelles espérances, de ce jour unique magnifié par mon idéal résolu... ma vision touche le ciel d'un foyer en terre inconnue, loin du cirque de tous les hommes, seuls les chiens et les vautours y mangent. Sur nos fréquences anonymes, mes aigus et ses basses, tels deux amants, nous nous appelons. C'est un abîme qui dépasse la création. Sur cette voie étroite née au creux de nos deux précipices, entre nos deux conceptions extrêmes, la sagesse a fait son lit, tel un chemin de crête. C'est ainsi que je me retourne, pour m'en aller enfin, proche de tous mes besoins finaux. Pas d'amour. Plus d'amour perdu.

Vitrail par Slavia

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La nuit rauque tisse mon cœur, dentelle d’une déchirure. Au seuil des moiteurs rouges se crispe un lent naufrage. Chair étrange du tragique, souffle de ton rivage Le long fourreau d’amour crache le spasme d’une torture. Chemine ma pensée, vacillante; l’écorchée Rapièce le souvenir café crème des heures. Une valse s’échoue où le désir se meurt. Le trouble brûle sa violence dans la folie d’aimer. Mes mains s’accrochent à Toi balançant ton visage Vers ma désespérance, tu voulus mon corsage Ouvert sur un poignard flot du sang diamanté. Et, fourrageant mon ventre laminé de corail - Baisers de louve perdue appelant ce ravage - Tu as pris mon corps blanc pour en faire un vitrail. Slavia 3 novembre 2014

i-grec melancholy par Sysy melody

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Au fond de ma boîte aux lettres, j'ai trouvé ce joli mot... "Je me souviens de Sélina, petite fille mutique, de longs cheveux soyeux savamment tressés, vêtue à la mode anglaise. Dentelles, soie, blancheur immaculée... petite jupe cintrée volantée, souliers légers... une apparence parfaite, une perfection jusque dans les manières et le comportement. Quand on lui parlait, elle ne répondait pas. Elle nous écoutait peut-être. Que pensait-elle de moi? Je crois simplement qu'elle n' avait pas besoin de moi. J'avais l'impression que sa maman la giflait pour un oui, pour un non. Elle n'avait pas le droit de froisser son jupon bouffant, sa tenue se devait d'être impeccable du matin jusqu'au soir. Je m'souviens de cette scène sur le trottoir de l'école de Védas: Sélina accourt vers sa mère, une dame très élégante, à l'aspect vraiment sévère. - Mamân! Un soufflet à toute volée lui coupe le souffle. - Mamôn, on ne parle pas la bouche grande ouverte, une enfant bien élevée chuchote! Une dame plus âgée intervient. - Voyons ne t'emporte pas de la sorte! Il ne sert à rien de taper, le placard pour... Les voix se perdent dans un murmure. Spontanément, le doigt accusateur, Sélina s' exclame: - Je vais appeler E.T! La vieille dame tente désespérément de couvrir le doigt levé de Sélina et de le ramener vers le sol. - Comment ça E.T? Tu aimes E.T c'est ça? - Attention Sélina! Attention à ce que tu vas dire! s'exclame sa mère. - Non... rien... mamôn... - Voyons avec mamée tu ne risques rien, tu aimes E.T? Voyons parle ma petite chérie. Les deux dames chuchotent à nouveau. - Je voudrais juste que E.T, avec son doigt, il fasse passer la communication entre vous et mes oreilles. - Sélina!! Tu es impertinente! s' écrie sa mère . - Oui mais moi je n' entends rien à ce que vous vous racontez entre vous. - Mais c'est de l' humour de la part de ma petite fille, voyons tu ne la laisses pas respirer! Viens donc avec mamée ma chérie. - J'aime pas t'appeler 'mamée', je préfère 'mamie' . - Mais mamie, c'est de l' autre côté, moi c' est mamée, tu le sais bien. - Mamie avec un "y" alors, Mamy! - Comment ça avec un "y" tu ne sais plus écrire 'mamie'? intervient sa mère. - Oh mais un petit "y" c' est tout à fait gracieux! Pourquoi un "y" ma chérie? dit la vieille dame . - Je sais pas, ça me plait, le "y" comme dans Mary Poppins! - Te rends-tu compte de ta bêtise? poursuivit sa mère . - Mais voyons c'est mignon comme tout, elle veut que je sois sa petite Mary Poppins... Allez, allez passons... Sélina s'enferma à nouveau dans son mutisme. Cette scène presque psychédélique gît comme un bouton de rose au fond de mon désespoir... Mélancoliquement votre, A.Nonyme."

De l'hypnotique à l'infini par Nadarc

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Même la beauté du diable est éclairée par la lumière divine. Culte du corps, suprématie de la force, volonté de puissance. Penchant inné pour le néofascisme au-delà duquel l’hypersensibilité paroxystique torture l’âme et meurtrit le cœur. Quand le nervi s’émeut de la grâce d’une fleur ou de la sagesse d’un arbre le désir d’abdiquer n’est pas loin. Si près qu’il suffit de porter le regard vers l’intérieur ou d’ouvrir ses oreilles au silence pour être consacré. N’en déplaise aux archanges de la bienséance et du politiquement correct, l’amour n’est pas la propriété exclusive de ceux que leur arrogance place du bon côté de la barrière. Au-delà du pire la rédemption n’est pas dans le meilleur mais dans le pardon. Le bien et le mal sont inféodés à la morale, pas l’amour qui n’a de port d’attache qu’en ceux qui l’accueillent. Nul besoin de dominer ne se faisant sentir, nul plaisir d’humilier l’autre ne générant cette sensation d’un triomphe éphémère payé le prix d’une culpabilité écrasante, nulle drogue n’étant apte à résoudre la moindre problématique, nulle fellation ne provoquant l’orgasme escompté, n’est-il pas temps pour l’occidental finissant de baisser les bras et de déposer les armes au pied du jugement dernier. Que Dieu nous affranchisse de la crainte de la mort, qu’il nous préserve des abysses du fanatisme, qu’il nous donne la force d’assister, béats de reconnaissance et de gratitude, à la chute de l’empire, à la renaissance des peuples émancipés par une foi sans dogmes ou à un cataclysme nucléaire sans survivants, quelle importance. L’enfer n’est pas l’apanage des salauds, pas plus que le paradis n’est celui des justes. Toute illusion perdue est un pas vers le salut. J’ai rêvé d’un monde où les téléviseurs jaillissaient, par dizaine de millions, des fenêtres pour venir se fracasser sur le bitume, j’y ai vu les miens pleurer de joie en jetant leurs téléphones portables contre des murs couverts de graffitis, la police et l’armée se sont joints à la foule en liesse pour dire stop. Je sentais malgré cela qu’une autorité serait amenée, de manière indubitable, à remplacer l’autorité déchue. Je le savais parce que ces songes qui m’immergeaient dans l’espoir m’indiquaient que je n’avais pas franchi le cap. Celui qui mène du sommeil hypnotique au sommeil infini.

clair-obscur par Repassera

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25 décembre J’ai relevé les stores sur un matin triste et blême. Le silence de la rue indiquait un de ces dimanches opaques où chacun se replie sur son intérieur pour soigner une morosité de lendemain de fête. Personnellement, je n’avais jamais aimé ces dimanches, ces broyeurs de solitaires, ces aboyeurs de familles. J’ai nettoyé la table, repoussé ma chaise et regardé la rue avec humeur. C’était laid. Les petites vieilles qui allaient aux commissions, un enfant avec un chien. J’ai décidé de relire ma lettre. Ainsi je disais adieu à une femme que je n’avais pas connue et qui ne saurait jamais qui j’avais été. Tout compte fait j’avais un peu l’air d’un amoureux transi et j’étais ridicule à force d’humilité. A sa place, si j’avais reçu une lettre de ce genre, j’aurais tout de suite appelé les flics et interdit à mes enfants de sortir. J’aurais pu la poster, commencer à en écrire une autre. En somme, c’était du rêve à bon marché, ça ne tenait pas chaud au cœur, la romance. Pendant que j’étais là à rêvasser, elle vaquait à ses affaires, complètement ignorante de tout ça, de mes crampes d’estomac et de ma guibole. Elles n’existaient pas plus que ça l’une et l’autre, c’était la douleur dans la tête, le nerf qui gardait la mémoire. Ca tiraillait ferme. La journée s’est égrenée lentement. Le temps s’est écoulé éphémère et éternel, et j’ai senti passer chaque minute, chaque instant, chaque seconde. J’ai décidé de cirer mes chaussures. J’allais faire ça en grande pompe, chemise blanche et costume clair. J’en avais plus qu’assez du noir, du gris, du clair-obscur ! Je voulais de la lumière, du doré, et du rouge. Et boire ! Du meilleur, de la tequila du consul, peut-être. Je n’oubliai pas de cirer la gauche, la fausse, qui avait l’air encore bien neuve, pas craquelée comme l’autre. Elle n’avait pas fait son temps cette boiteuse, elle aurait pu encore me faire du service. Sauf que j’avais choisi d’en finir une fois pour toutes avec la grande rigolade, avec la saleté de neige et les fanfreluches dans les vitrines, avec la guerre sainte et toute la chrétienté emmitouflée dans son suaire de haine. Je me suis étendu sur mon lit et j’ai ramené sur moi draps et couvertures. J’étais gelé au fond de moi-même et je respirais tranquille, parce que cela faisait du bien finalement de ne rien sentir, de se la couler douce au fond de son plumard de glace, et de se laisser glisser à toute allure entre les sapins, pendant qu’un conducteur fou là-haut fouettait les chiens et que je hurlais tout mon saoul et vomissais enfin tout mon être. 4 novembre 2014

philosophie de vie acte 12 Bouillabaisse suite : une partie de pétanque par Pechnologie

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Un homme pénètre dans le patio, barbe grisonnante, l'allure décidée Gêorg se lève : Cipou , toi ici, génial mon frère , tu as pu venir ? Ils se font l'accolade Cipou : Pour toi j'irai au bout du monde Gëorg, comme dire Mère Thérésa « juger trop vite empêche d'aimer », tu me présentes tes amis ? Gêorg : Mes amis , mes amours, mes fantasmes sont tous là , d'abord dans l'ordre hiérarchique des étranges, Bob, dont on peut dire sans se tromper qu'il est un Africain blanc, décalé dans le monde Orange, une femme qui se bat pour faire triompher l'amour de tous Rosa, une étoile filante dans un monde relatif Barbie, la preuve que Dieu existe pour créer une telle femme Soistoi, un cerveau au service illicite de la connaissance humaine Cipou : Et toi ? Quelle est ta propre définition ? Gêorg : Demande à mes amis ! Cipou se tourne vers chacun : Alors ? Qui veut prendre la parole Barbie : Moi !!! ce que je peux dire c'est que j'ai compris qu'ils sont tous des amoureux de la vie et de la connaissance comme Schopenhauer est l'idée principale de toute sa philosophie. Il écrit simplement : « Le monde est ma représentation ». Alors ils imaginent qu'ils sont porteurs d'une part de vérité Cipou se tourne vers les autres : Qu'en dites vous ? Orange ; Nous devons alors être tolérants envers nous si nous agissons dans le bien et le partage. Mais , comme le disait Karl Popper , "si l’on est d’une tolérance absolue, même envers les intolérants, et qu’on ne défende pas la société tolérante contre leurs assauts, les tolérants seront anéantis, et avec eux la tolérance. » Cipou : En effet il y a là une dialectique forte sur ce qui fait la limite de nos vies, qui veut défendre une autre thèse ? Bob: En 1959, en Tanzanie, en face du Kilimandjaro, je venais d'abattre un rhinocéros blanc d'une balle de calibre 18 entre les deux yeux, mes porteurs Tanzaniens m'ont dit, Bwana tu nous as sauvé la vie , le rhinocéros Blanc est plus sauvage que le rhinocéros noir, alors je pense que plus on pense , plus on déraille dans l'imaginaire. Descartes énonçait « Cogito Ergo Sum », en Afrique on pense parce qu'on est d'abord. Et on pense que l'animal sauvage existe avant que l'on sache qu'il est sauvage ! Rosa : Est-ce que je peux me permettre de résumer toutes ces pensées ? Soistoi : Oh oui je prends des notes pour le gouvernement, vous êtes tous dingues, ils vont aimer ! Tout le monde se tourne pour la regarder Soistoi : Je ne suis qu'un serviteur de l'Etat ! Et ça me donne une certaine forme d'objectivité non ? Gëorg : Za me fait mourir de rire ! Barbie : Je le crois pas ! Orange : Les âneries ne sont pas l'apanage des couches populaires ! Bob : Elle a de la chance que j'ai pas pris mon magnum 354 , sinon je lui faisais un trou dans sa cervelle molle. Rosa : Calmez vous mes amis, elle est en mission, comme n'importe quel salarié à la solde d'un patron ! Je continue sur notre épopée, nous avons tous la conviction de croire que nos vies sont uniques, Montaigne disait «  Je ne me soucie pas tellement de ce que je suis pour d'autres, autant que je me soucie de ce que je suis à moi-même », maintenant si chacun comprend cette sentence, il est clair que nous pouvons ensemble poursuivre nos aventures ! Cipou : Putaing à Sisteron on a jamais vu ça , ça vous dit de venir nous voir ? On est six on pourra faire une partie de pétanque : Soistoi en comptant sur ses doigts : Bob 1, Gëorg 2, Rosa 3, Orange 4 , Barbie 5, Cipou 6 , et moi ? Cipou : toi tu lanceras le cochonnet !

Ondine par Slavia

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Le temple d’Armorique a enfiévré mon sang De neige bleue terre de glace où je suis née blanche Là où le merle s’endort je suis nue sous la branche Et rien ne peut délier mes rubans sous le vent Matins clairs sur la grève mes pas s’enfoncent encore Dans les sables du Temps à l’aurore des vies Je bois l’or d’océan le nectar d’infini Des reflets étincellent aux sources de mon corps J’attends sans cesse l’étoile qui m’indique la transe Au fond du rêve cosmique mon coeur plonge dans l’essence Geste rouge amour fou qui glisse sur les eaux Dans cette cathédrale le granit est tranchant Âme perdue sur ses rives je tangue sur les flots Secouée de sanglots ondine noie son néant 2 novembre 2014 Slavia

Georg, Orange, Rosa et les autres... par Aubordduruisseau

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Un jour en Angola il nous fallait larguer entre autres choses quatre palettes d'explosifs destinées à une mine isolée, une espèce de gomme ultra rapide type F15. Je sais pas d'où sortait cette saloperie mais elle devait être hors d'age et la glycérine suintait de tous les cartons ce qui la rendait particulièrement excitable et presque plus grave encore transformait le plancher de la soute en patinoire En soute Georg s'est attaché, Orange a pas voulu et c'est évidemment Georg qui est tombé au largage avec une palette. Il se balançait donc à 20 mètres sous le cul de l'avion. La bête faisait 80 kilos et avec le courant d'air même à cinq on arrivait à peine à le remonter centimètre par centimètre, en plus la sangle arrêtait pas de se coincer dans le mécanisme de la porte arrière et sur les cinq à tirer comme des ânes Trois n'avaient pas de harnais de sécurité et le plancher était une vraie patinoire………..un vrai bonheur ! Soistoi a émis l'idée de lui faire passer un parachute au bout d'une corde pour qu'il puisse le mettre et sauter, Cypou a proposé de lui faire passer une bâche pour qu'il s'enroule dedans et qu'on se pose avec le gros accroché derrière………. Moi j'ai suggéré de les balancer tout les deux dehors pour ne plus entendre leurs conneries, on s'y est mis à six pendant une heure pour le sortir de là………… Le zinc était sous pilote automatique et on se demandait tous un peu si on allait pas se faite accrocher par un Mig cubain. C’est Rosa qui a dit : il vont être tellement surpris de nous voir si haut qu’il vont penser à un piège et ils broncheront pas. Une fois remonté Georg était à moitié sourd, il n’a pas dit grand-chose, ce n’était pas son style, il a seulement promis de chercher à savoir où il pourrait trouver le mec qui avait vendu cette gomme………….

Nouilles instantanées…compliquées par Hahahihi

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Pour commencer on met un fond musical qui ne vous dérangera pas de trop pendant la lecture. La chanson Noodle Soup par le group Leggo Beast (si vous ne trouvez pas ce titre exact, je pense pouvoir dire sans trop me tromper que n'importe lequel fera l'affaire - leggo beast ) : http://youtu.be/IOj_6DGmTJ0 Il existe des pays où l’état n’est pas reconnu par tous les autres états. Il existe des pays qui aux yeux des nations n’en sont pas, n’en sont mème pas la moitié, ou une partie. Des pays pas encore nés, et des qui sont disparus. Pour la glèbe, l’àge préhistorique, un pays c’était d’où on venait, ce qui servait à vous nommer parmi les autres ; cet àge a duré longtemps , pour la glèbe. Avec l’écriture, les lois, les guerres, les maitres changeant et leurs cortèges de cours les pays furent identifiés par leurs maitres, ou par leurs dieux. Un pays apparaissait ou disparaissait, passait de mains de guerrier en mains de prètre, ou s’af-franc-hissait temporairement. Dernièrement les pays se sont organisés pour être unis. Ils appartiennent à leurs peuples, dit-on, et s’appellent des nations. Alors comme les peuples changent, se divisent, bougent, s’unissent, disparaissent – il y a des pays, qui disparaissent, et d’autres qui apparaissent surgis de nulle part, ou d’on ne sait pas trop où. On se demande s’ils existent vraiment, ces pays. Pourtant les gens qui habitent, ou qui en viennent, de ces pays, ils existent eux ! Et mème souvent ils se sentent comme de la glèbe préhistorique, on les appelle seulement par d’où ils viennent, des pays qui apparaissent, ou disparaissent. Mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois ils sont plutot à l’aise dans l’existence…du moins on peut le croire. Ces pays sont relativement peu nombreux selon Wikipedia. On y trouve le Somaliland, dans la corne de l’Afrique, et l’état islamique au moyen-orient/califat/blablabli ; on peut considèrer les arguments des uns et des autres à leurs propos, si on est à l’abri. Tout de suite je note que l’état Kurde ne figure mème pas dans la liste, ni le Tibet, et pas encore le Donbass. Au fait aujourd’hui j’ai payé pour que Wikipédia reste indépendant. Des pays plutot malheureux quand mème dans l’ensemble. Mais pas tous. Un des pays qui est dans la liste des pays partiellement reconnu c’est Taiwan, appelée anciennement Formose, « la belle île » en portugais je crois. Les statistiques économiques et de développement humain placent ce pays devant la France par exemple. La république de Chine, le nom officiel de Taiwan, n’est pas à l’Organisation des Nations Unies, elle en est repoussée par l’influence de la République Populaire Chinoise. Ce sont des régimes … asiatiques. Pour ceux et celles qui s’en souviennent – au nombre desquels on trouve la femme la plus puissante du monde -- un pays a disparu moins de 20 ans aprés avoir été reconnu : la RDA. Mais ce n’était pas mon sujet du jour – néanmoins c’était celui de l-histoire-d-allemagne. A Taïwan à l’époque occupée par les Japonais – puissance impérialiste du début du 20ème siècle – Momofuku a inventé les nouilles instantanées. Cette invention était basée sur des nouilles chinoise, préfrites. Il est intéressant de noter que les japonais considèrent que c’est une de leur plus grande invention du 20ème siècle. Comme quoi, l’identité nationale c’est quelque chose de trés complexe, et d’un peu mystérieux. J’ai cherché plus d’info sur mes instant noodles de ce midi, et je suis tombé sur nouilles-instantanees : le-secret-revele ; le blog est toujours actif. L’ile de Formose est vraiment trés belle, on dirait un album de Martine. Du coup j’ai exploré la blogosphère française à Taïwan, vite fait, pas mal de blog ont disparus en 2010, d’autres ont du apparaitre. theglowingorchid.wordpress.com aller-etudier-a-taiwan est toujours actif et trés intéressant, tout comme chez xiao-wei-lian dont l’article, vous épatera à coup sur. Dans les disparus on peut citer stouff dont le petit-dej-avec-dsk de 2010 nous fait faire un bond de 2 ans en arrière. Comme paricitaiwan bloggeurs-français-taiwan qui renvoie à encore plus longtemps, malgré ou à cause de sa richesse. Et puis une floppée de ces blogs familiaux d’où j’extrais les_devises_shadoks. Finalement j’ai cherché « ma » marque de nouilles instantanées, yum yum – qui se dit miam miam en français ; ils sont fous. yum-yum.com Les liens du texte. http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_États_non_reconnus_internationalement#.C3.89tats_reconnus_par_aucun_autre_.C3.89tat http://rtifrench.wordpress.com/2010/01/07/nouilles-instantanees-le-secret-revele/ http://theglowingorchid.wordpress.com/aller-etudier-a-taiwan/ http://xiao-wei-lian.over-blog.com/article-28690486.html http://stouff.over-blog.fr/article-petit-dej-avec-dsk-43405904.html http://paricitaiwan.blogspot.fr/2008/07/bloggeurs-franais-taiwan.html http://www.yum-yum.com/cameras/ http://olivierfontana.canalblog.com/albums/les_devises_shadoks/photos/8932506-shadok2.html Dernière remarque : hmmmmmhmmmmmhmmmmHmhmhM HM HMM HM HMMMM - voila je sais c'est courageux, et un peu excessif de le poser de cette manière - on dit téméraire dans ce cas, mais c'est comme ça... j'en ai rien à foutre, moi, j'ai plus rien à perdre.

la croisière s'amuse.... par Mars1329

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"Love Exciting and New come aboard, we're expecting you and love life's sweetest reward let it flow it flows back to you The Love Boat soon we'll be making another run The Love Boat promises something for everyone" Voilà quelle serait l'atmosphère de la première scène du film de Steve Beck, mais la croisière ne s'amuse pas dans ce paquebot, car survient un accident absolument effroyable où tous les passagers, participant à une soirée dansante, se retrouvent via un fil de fer particulièrement tranchant littéralement coupés en deux... un passage particulièrement gore et sanglant qui annonce d'emblée la couleur : ce vaisseau ne sera pas rose bonbon, mais plutôt rouge sang, et les spectres qui hantent ce paquebot donneront du fil (à retordre) à des remorqueurs qui vont croiser son épave 40 ans plus tard. Côté casting, pas mal de bonnes surprises avec des têtes plutôt connues, jugez-en plutôt : Julianna Margulies ("Urgences"), Gabriel Byrne qu'on a vu dans quantité de films, Isaiah Washington de "Grey's anatomy"... Cela change forcément du groupe de jeunes imbibés à la bière et crétins comme pas deux, qu'on a l'habitude de croiser dans ce type de production. L'atmosphère du film penche plutôt vers le film de montagnes russes, où l'on aime à se faire peur sans trop se prendre au sérieux, il faut savoir que les producteurs sont Gilbert Adler, Robert Zemeckis, Joel Silver qui étaient présents sur "les contes de la crypte", et sur "La maison de l'horreur" et "13 fantômes". "Ghost Ship" aurait très bien pu être un long métrage estampillé "Contes de la crypte" comme le fut "Le cavalier du diable" ou "La reine des vampires", il contient son lot d'effets gore très appuyés, et une bonne dose d'humour noir qui faisaient partie intégrante de l'ADN de la série. En résumé, "Le vaisseau de l'angoisse" est une bonne petite production horrifique qui ne se prend jamais au sérieux, et qui permet de passer un agréable moment, pour peu qu'on ne soit pas trop allergique aux sursauts, aux démembrements et aux viscères !! '"Love Exciting and New come aboard, we're expecting you and love life's sweetest reward......"

Le Chic par Annaconte

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Surgie de nulle part, sa silhouette tranchait au milieu de ce décor anonyme et gris de zone commerciale sous la pluie. Ses gestes lents et précis collaient parfaitement à sa démarche souple et tranquille d'homme peu pressé, ce qui en ces lieux surmenés et fébriles était d'une parfaite incongruité. Il hésita tout de même un instant lorsqu'il fallut déployer un parapluie de poche qu'il brandit soudain comme un magicien ferait jaillir une fleur multicolore en soie de son chapeau, et chercha la meilleure manière de le tenir au-dessus de sa tête ; il donnait l'impression de vouloir retarder l'instant où il s' élancerait sous l' averse. En même temps, il paraissait indifférent au déluge et rien visiblement ne semblait pouvoir le perturber. Tout lui était sans doute égal. Il était probablement ailleurs, dans d'autres pensées, dans un autre univers. Il émanait de lui comme une distance. Il semblait comme étonné de sa propre présence en ce lieu. Il balançait négligemment au bout de son bras, comme une valise, et dans un carton, (on pouvait voir la marque bien visible), un écran plat dernier modèle, qu'il ne tentait même pas de protéger des gouttes. Il ne cherchait apparemment rien ni personne des yeux. Un peu absent, il avançait, droit devant lui : c'est tout. Il avait peut-être quarante ans. Ou cinquante. Il portait une veste au col boutonné et si je me souviens bien des pantalons de toile écrue, un peu trop courts sur des mocassins de cuir beige. Quelque chose de décontracté dans la tenue et cependant l' air grave et emprunté sous un front haut et une calvitie assumée de Professeur Tournesol. Tout son corps allait , léger, un peu courbé, comme glissant sur le goudron luisant et mouillé du parking, derrière cette élégance fluide on devinait une force et une fragilité mêlées. Je ne saurais dire à présent comment m'est venue ce sentiment que cet homme mince, chétif, plutôt quelconque, sous mon regard prenait peu à peu consistance. Il semblait maintenant avoir véritablement gagné en épaisseur. Comme cela arrive quand on crée un personnage. De papier, d' encre, de bois qu'importe, et qu'il se met à respirer. A bouger, sous nos yeux médusés. Attendris et émus. Comme Gepetto devant son pantin de sapin s'essayant soudain à parler. Mon funambule enjamba lestement une dernière flaque d'eau avant d'atteindre enfin son véhicule (un superbe et très design Crossover Captur de chez ...Beeeeppp !) haut de gamme chromé et "janté" comme pour une parade de luxe, nettoyé par toutes les trombes d'eau du ciel et désormais brillant comme un sou neuf : il s'y faufila prudemment tout en repliant son pauvre petit parapluie à carreaux rouges et verts dont une baleine perçait à travers le tissu détrempé. Tout le temps qu'il avait ainsi traversé l' esplanade du très sophistiqué magasin d'électroménager, médias, nouvelles technologies et informatique qu'en vérité il venait de quitter, il n'avait même pas tenté d' échapper au ridicule de ce minuscule parapluie plat comme une galette sur un côté et incurvé de l'autre , retourné sans ménagement par une précédente et insolente bourrasque , et qui lui donnait l'air piteux d'un chat en maraude sous l' orage. Il avait quelque chose de Monsieur Hulot mon bonhomme sous la pluie, un innocent mélange d'élégance et de burlesque à la Jacques Tati. Un petit frère "geek" de Buster Keaton ou d' Harold Lloyd... Que jamais le ridicule ne tua !

DE LA SAINT MARTIN par Minos36

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« Voyager de par le vaste monde Ne sert à rien. Le voyage ne supprime pas Nos angoisses et nos peurs. Seul le voyage dans le monde de l’écriture Nous est de confort » Depuis longtemps, on ne fêtait plus la SAINT MARTIN, le 11 Novembre précisément. Seul dans des lieux reculés, du Dauphiné ou du Périgord, il y avait encore quelques paysans qui pouvait vous en dire un mot ou deux, tout au plus, sur cette fête de la SAINT MARTIN. La légende, dont quelques bribes restaient dans la mémoire défaillante de deux ou trois centenaires, se résumait en un dicton : « à la SAINT MARTIN tout moût devient vin » Et dans les campagnes on buvait, le vin coulait à flot, et le jour du beaujolais nouveau n’existait pas encore. Comme chacun sait, ce Martin avant d’être saint, n’était qu’un misérable soldat romain qui chevauchait dans les campagnes autour de TOURS, pour faire quoi, ne me le demandez pas, please. Toujours est il, qu’un jour froid et venteux, en chevauchant il croisa un pauvre qui tremblait de tout son corps, quarante de fièvre and so on. Ni une ni deux Martin coupa son manteau en deux parties égale et en donna une au pauvre. Le pauvre échappa à la mort par congélation ???? On ne le saura pas ! L’Histoire ne le dit pas et on s’en lèche le pourtour, ( formule équivalente à celle de Melle Guerin la lyonnaise qui aimait dire : on s’en tamponne le coquillard) par contre la légende ecclésiastique nous informe que Martin fut saint. Bon et alors ? où veux-tu- en venir ???? un peu de patience, please. Comme chacun sait, deux événements d’une grande portée sociétale ont marqué nos esprits ces dernières années : Un : beaucoup d’écolos ont été élus dans les Mairies de France et de Navarre, Deux : la fête américaine d’Hallowen a envahi et conquis toute la France. Et alors ?? et oilà comme dirait Roro de Bab el Oued !! Procédons par étape : les écolos élus et l’extrême gauche caviar refusent, le l1 Novembre, de se rendre devant les monuments aux morts pour déposer la gerbe du souvenir aux son martial de la Marseillaise, qui veut égorger tous les ennemis de la patrie. Eux, sont pacifistes, qu’on se le dise ! Et de célébrer la guerre pas pour eux ! L’extrême droite, elle, n’aime pas Hallowen !!! Trop américaine, trop mondialiste, elle nuit gravement à la santé de la Nation !! Qu’on se le dise aussi !! L’affaire se passa dans le plus grand secret. D’un côté les écolos, guidés par Madame Delaflotte, de plus en plus callipyge, ( mais qui avait aussi, il faut le reconnaître, un caractère bouillonnant, énervé, intelligent, fort, radical. Stop ! stop ! si non tu va finir par voir en elle une nouvelle Louise Michel) et par monsieur Devieumagin, toujours bien mis, cravate et tout, le bébé à sa maman, tellement propre sur lui qu’on dirait qu’il se promène avec un cadum dans la poche. De l’autre la fée Bleuemarine, et son acolyte Philippe de Banlieu Ouvrière, ex gaulliste, ex chevenementiste, ce qui est moins pire que d’être un bébé cadum ! L’objectif ? puisque nous on n’aime pas le 11Novembre et vous n’aimez pas Hallowen, faisons un deal ( on aime bien le franglais) : nous on vous aide à lutter contre Hallowen et vous acceptez de fêter à nouveau la ST MARTIN le 11 Novembre. Nous on oublie les têtes de zombie à la recherche de bombons et vous oubliez le soldat connu et inconnu. Tope là ! L’affaire fut conclue en moins de temps qu’il faut à une callipyge de quitter son jean et à un Philippe de Banlieu d’oublier son gaullisme de gôôche. Avec l’aide de communicants et autres publicitaires on mit en place une vaste campagne contre Hallowen, menée par Bleuemarine et sa bande, dénonçant sans pause l’effroyable aspect de ces masques américaines sur les visages de nos têtes blondes, et la frayeur qu’elles suscitaient chez les vielles dames, pas encore prises en charge par les mouroirs qu’on appelait, doux euphémisme, maisons de retraite !! Alors que la bande à Madame Callipyge se chargea d’une puissante propagande pour le retour au bon vieux temps où dans nos douce campagnes, coulait du miel, du lait , on appréciait les 365 fromages gaulliens, et surtout on buvait du vin qui apportait ivresse et bonheur. On rappela, avec insistance, qu’il fallait revenir aux belles fêtes d’antan, par exemple la SAINT MARTIN autrefois célébrée le 11 Novembre. !! Il ne fallut que deux ou trois ans d’intense publicité pour qu’on oublie Hallowen et le Soldat Inconnu et la SAINT MARTIN, « tout moût devient vin », fût consacrée comme Grande Fête Nationale. On bu, on chanta, on se saoula, que même le Beaujolais en prit un coup le fameux jeudi de Novembre, tous ensemble, dans une union sacrée, bobos, écolos, fachos !!! PS : je tiens à dispositions des lecteurs le verbatim des longues discussions qui se passèrent entre écolos et mariniers bleus. Inutile de vous dire qu’elles furent difficiles, toujours au bord de la rupture, exténuantes, mais à la fin on parvint à un compromis.

Le docteur A... par Repassera

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(Le narrateur fait des études de médecine aux frais de la sécurité sociale. Inventant toutes sortes de maladies, il consulte nombre de médecins et vérifie ensuite leurs diagnostics dans une encyclopédie médicale, qu'il "met à jour" en effectuant des cambriolages..) Surpris un soir chez le Docteur A..., il se cache derrière un rideau que ce dernier ouvre brusquement, intrigué par le courant d'air qui l'agite. "Qu’est-ce que c’est, s’écria-t-il. Que faites-vous ici, Monsieur ? Ce que je fais, dis-je, mais vous le voyez bien, je lis ! Ne peut-on s’assoir derrière un rideau pour étudier tout à son aise ? Mais vous-même, si je puis me permettre, que faites-vous chez moi ?! Je suis étonné, repris-je, qu’on vous ait laissé entrer. J’ai congédié mon personnel ce soir, ma femme est au théâtre, est-ce Lucien qui vous a ouvert ? Je lui avais pourtant dit que je voulais être tranquille ! Vous savez, je suis un homme fort occupé et je n’ai pas beaucoup de temps à accorder aux cambrioleurs. A moins que… seriez-vous par hasard le nouveau secrétaire ? Pendant que je débitais ce petit discours, le Docteur A… était passé de la stupéfaction à la colère. Ses yeux exorbités lui sortaient littéralement de la tête et son teint avait viré au brique. Pendant qu’il vociférait, je fis signe à Gordon de le ceinturer par derrière et de lui attacher les mains. J’enfonçai mon mouchoir dans sa bouche grande ouverte et le maintins en place avec ma cravate. C’était une simple mesure de sécurité car je voyais bien qu’il allait ameuter tout l’immeuble. Je crains, lui dis-je, que vous ne vous soyez échappé de quelque asile. Vous prétendez habiter ici ? Il agita la tête frénétiquement. Vous voyez bien que je ne puis vous laisser circuler librement chez les honnêtes gens, vous risqueriez de tomber un jour chez quelqu’un de plus violent que moi. A moins que vous n’ayez apporté de quoi vous défendre ? Auquel cas l’affaire serait plus grave que je ne me l’imaginais. Non, rien.., c’est déjà ça. Maintenant installez-vous confortablement dans mon fauteuil, le temps que j’appelle la police. Je composai le numéro du commissariat et demandai qu’on m’envoyât immédiatement un inspecteur, car j’avais été cambriolé. Je tenais le coupable, c’était visiblement un aliéné qui prétendait usurper mon identité et qui avait pratiquement l’écume à la bouche. En effet le Docteur A… avait l’air au bord de l’apoplexie. Il serait souhaitable que vous veniez au plus vite, ajoutai-je. Des grondements de fureur s’échappaient sous la cravate que je jugeai prudent de lui laisser. Je fourrai mon encyclopédie dans mon sac et nous partîmes tranquillement après avoir salué notre hôte." 25 octobre cambriolée le 21/10.... :)

Rénovons PCC notre site favori Faut qu'on se bouge par Pechnologie

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Pour ce qui est de rénover PCC, quelques idées , par exemple : pourquoi ne pas afficher le réseau social des amitiés ? X est ami avec Y qui est amie avec Z avec un beau graphe qui nous permette de se balader de membre en membre pourquoi ne pas publier des stats par œuvres aimées ? Par exemple le livre de Camus la peste 175 % des œuvres aimées pourquoi ne pas créer une zone photo interdite -l'enfer dans les bibliothèque - pour adulte consentant à condition d'avoir mis un commentaire érotique avec paiement évidemment sauf pour les contributeurs pourquoi ne pas faire une rubrique cruciverbiste où on pourrait publier des cases à remplir en un minimum de temps avec un score et un top mot croisé pour les cases les plus fréquentées ? pourquoi ne pas avoir un moteur de recherche dans les textes ? Par exemple je cherche le mot « banane » et je tombe sur tous les articles avec le mot banane, bien sûr il faut proscrire des mots qui mettent à plat le système genre s.... pourquoi ne pas autoriser les membres à mettre d'autres rubriques dans la zone « je lui envoie une dédicace » évidemment avec le contrôle du modérateur Enfin que des trucs normaux sur des sites sociaux pour nous aider à avoir à nouveau du désir, les femmes savent bien que maquillées, avec un peu de provoc , le désir renaît malgré les années... Si vous avez des idées merci de contribuer à notre bonheur (plaisir ?) en les suggérant ici.... A chaque bonne idée, j'écris un commentaire érotique ou alors je désigne un membre pour le faire

philosophie de vie acte 11 Bouillabaisse par Pechnologie

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Le rideau se lève sur une tablée au bord de la mer avec un panneau « A la bonne Bouillabaisse » Bob : Marius alors ça vieng les pastagas et le crémant pour les dames qui nous font l'honneur de nous accompagner  ! Gëorg : Ch'arrive monsieur Pob Il porte un plateau avec les anisettes et le mousseux Bob : Ce qui est incroyable avec toi Gëorg, c'est que je connais en pilote et je découvre que tu es aussi le patron de cet estaminet minable mais si bien placé, sous les pins et devant la méditerranée bleue comme les yeux de Orange. Gëorg : Ma mère était d'ici, elle a craqué pour un beau blond danois, mon baba, alors che zuis né des œuvres de leur chair, à sa mort elle m'a légué ce goin magnifique et gomme tu le sais , j'ai la fibre entrepreneuriale , d'ailleurs à ce propos du me confirmes que zest toi qui régale ? Bob : C'est dans nos accord Gëorg, je rince Orange : Oh Bob je te reconnais bien là mon seigneur Gëorg : Tans ce cas, je me suis permis de changer le mousseux pas un Magnum Grand Cordon Rouge 1967 une excellent année, je te le facture 250 € au lieu de 500€ Bob s'étrangle Orange : Pour Gëorg Simel, la valeur de l'argent résulte de l'intersubjectivité des désirs, alors si tu m'aimes tu m'offres ce Magnum hors de prix, c'est dans l'ordre des choses Bob : encore un Gëorg ! Ça me rappelle en 68 dans la tribut des Macrons au Mozambique, des futés et fieffés filous, il me vendait un pot de lait au prix du beurre, alors j'ai sorti un billet de 10 dollars US et j'ai approché la flamme de Zippo de la coupure en lui disant « tu vois frère Mountalumba , ce billet peut devenir cendre si j'approche trop la flamme » Il m'a répondu « si tu me donnes le billet je te donne le lait et une nuit avec ma troisième épouse, la plus jeune » Rosa toute excitée : et alors ? Raconte nous la suite s'il te plait Barbie : Je peux pas le croire, j'ai jamais rencontré des hommes comme vous Bob en prenant le pastaga : Alors il a appelé la fille, elle avait tout juste 14 ans avec une petite poitrine pointue et déjà des hanches pleines, elle est venue devant moi avec un grand sourire, je lui ai demandé son nom, un truc imprononçable qui signifiait en Woolof « Huile de palme» elle m'a dit ça d'un ton suave en écartant son boubou. Alors , vous me connaissez, je n'ai pas pu résister , surtout qu'à l'époque , j'étais un chaud lapin Rosa : Encore un lapin dans cette histoire ! Comme disait Willard van Orman Quine en 1960 "Si le locuteur dit gavagai à chaque fois qu'il voit ce que l'interprète appelle un lapin, aucune expérience ne permet de trancher si cela fait référence à « un lapin » ou bien à « une instance de Lapinité » ou bien à « un segment continu de la fusion de tous les lapins ». Orange : je vois ce que tu veux dire, Bob veut nous signifier qu'il pouvait un chaud lapin ou une idée d'un chaud lapin ou un exemple de tous les chauds lapins Bob : Orange tu as tout compris, comme d'habitude, à ce moment de ma vie, je pouvais être un être brutal purement dans le désir du sexe, ou penser que je pourrais l'être et aussi enfin un exemple de ce que pourrait être un homme dans cette situation Gëorg en train de resservir l'anisette à Bob : Au Danemark on dit que l'homme a trois niveaux d'abstraction : le corps , l'esbrit et l'âme, ton histoire , Pob me fait penser à ça. Rosa : Mais alors tu l'as euh.... (sa voix se fait petite), tu l'as.... Barbie : Tu l'as sauté quoi ! Il ne faut pas avoir peur des mots, hein Geörg ? Elle se lève et se met à danser une sorte de samba langoureuse devant Gëorg qui dépose son plateau sur la table au moment où jaillit une musique d'ambiance avec Mike Brant qui chante « Laisse moi t'aimer » Barbie : « Toute une nuiiiiit, oh Gëorg viens danser avec moi » Sois-toi en bout de table prend son téléphone : « Monsieur le ministre je viens de comprendre l'origine de l'étrangeté » Orange se tourne vers elle : Et alors c'est quelle origine ? Sois-toi ne se démonte pas et toujours dans le téléphone : « L'étrangeté provient de personne qui sont excités sexuellement mais qui savent faire la différence entre le monde réel, le monde pensé et le monde imaginé » Bob : pffff je repaye une tournée générale...

Nouilles instantanées…compliquées par Hahahihi

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Pour commencer on met un fond musical qui ne vous dérangera pas de trop pendant la lecture. La chanson Noodle Soup par le group Leggo Beast (si vous ne trouvez pas ce titre exact, je pense pouvoir dire sans trop me tromper que n'importe lequel fera l'affaire - leggo beast ) : http://youtu.be/IOj_6DGmTJ0 Il existe des pays où l’état n’est pas reconnu par tous les autres états. Il existe des pays qui aux yeux des nations n’en sont pas, n’en sont mème pas la moitié, ou une partie. Des pays pas encore nés, et des qui sont disparus. Pour la glèbe, l’àge préhistorique, un pays c’était d’où on venait, ce qui servait à vous nommer parmi les autres ; cet àge a duré longtemps , pour la glèbe. Avec l’écriture, les lois, les guerres, les maitres changeant et leurs cortèges de cours les pays furent identifiés par leurs maitres, ou par leurs dieux. Un pays apparaissait ou disparaissait, passait de mains de guerrier en mains de prètre, ou s’af-franc-hissait temporairement. Dernièrement les pays se sont organisés pour être unis. Ils appartiennent à leurs peuples, dit-on, et s’appellent des nations. Alors comme les peuples changent, se divisent, bougent, s’unissent, disparaissent – il y a des pays, qui disparaissent, et d’autres qui apparaissent surgis de nulle part, ou d’on ne sait pas trop où. On se demande s’ils existent vraiment, ces pays. Pourtant les gens qui habitent, ou qui en viennent, de ces pays, ils existent eux ! Et mème souvent ils se sentent comme de la glèbe préhistorique, on les appelle seulement par d’où ils viennent, des pays qui apparaissent, ou disparaissent. Mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois ils sont plutot à l’aise dans l’existence…du moins on peut le croire. Ces pays sont relativement peu nombreux selon Wikipedia. On y trouve le Somaliland, dans la corne de l’Afrique, et l’état islamique au moyen-orient/califat/blablabli ; on peut considèrer les arguments des uns et des autres à leurs propos, si on est à l’abri. Tout de suite je note que l’état Kurde ne figure mème pas dans la liste, ni le Tibet, et pas encore le Donbass. Au fait aujourd’hui j’ai payé pour que Wikipédia reste indépendant. Des pays plutot malheureux quand mème dans l’ensemble. Mais pas tous. Un des pays qui est dans la liste des pays partiellement reconnu c’est Taiwan, appelée anciennement Formose, « la belle île » en portugais je crois. Les statistiques économiques et de développement humain placent ce pays devant la France par exemple. La république de Chine, le nom officiel de Taiwan, n’est pas à l’Organisation des Nations Unies, elle en est repoussée par l’influence de la République Populaire Chinoise. Ce sont des régimes … asiatiques. Pour ceux et celles qui s’en souviennent – au nombre desquels on trouve la femme la plus puissante du monde -- un pays a disparu moins de 20 ans aprés avoir été reconnu : la RDA. Mais ce n’était pas mon sujet du jour – néanmoins c’était celui de l-histoire-d-allemagne. A Taïwan à l’époque occupée par les Japonais – puissance impérialiste du début du 20ème siècle – Momofuku a inventé les nouilles instantanées. Cette invention était basée sur des nouilles chinoise, préfrites. Il est intéressant de noter que les japonais considèrent que c’est une de leur plus grande invention du 20ème siècle. Comme quoi, l’identité nationale c’est quelque chose de trés complexe, et d’un peu mystérieux. J’ai cherché plus d’info sur mes instant noodles de ce midi, et je suis tombé sur nouilles-instantanees : le-secret-revele ; le blog est toujours actif. L’ile de Formose est vraiment trés belle, on dirait un album de Martine. Du coup j’ai exploré la blogosphère française à Taïwan, vite fait, pas mal de blog ont disparus en 2010, d’autres ont du apparaitre. theglowingorchid.wordpress.com aller-etudier-a-taiwan est toujours actif et trés intéressant, tout comme chez xiao-wei-lian dont l’article, vous épatera à coup sur. Dans les disparus on peut citer stouff dont le petit-dej-avec-dsk de 2010 nous fait faire un bond de 2 ans en arrière. Comme paricitaiwan bloggeurs-français-taiwan qui renvoie à encore plus longtemps, malgré ou à cause de sa richesse. Et puis une floppée de ces blogs familiaux d’où j’extrais les_devises_shadoks. Finalement j’ai cherché « ma » marque de nouilles instantanées, yum yum – qui se dit miam miam en français ; ils sont fous. yum-yum.com Les liens du texte. http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_États_non_reconnus_internationalement#.C3.89tats_reconnus_par_aucun_autre_.C3.89tat http://rtifrench.wordpress.com/2010/01/07/nouilles-instantanees-le-secret-revele/ http://theglowingorchid.wordpress.com/aller-etudier-a-taiwan/ http://xiao-wei-lian.over-blog.com/article-28690486.html http://stouff.over-blog.fr/article-petit-dej-avec-dsk-43405904.html http://paricitaiwan.blogspot.fr/2008/07/bloggeurs-franais-taiwan.html http://www.yum-yum.com/cameras/ http://olivierfontana.canalblog.com/albums/les_devises_shadoks/photos/8932506-shadok2.html Dernière remarque : hmmmmmhmmmmmhmmmmHmhmhM HM HMM HM HMMMM - voila je sais c'est courageux, et un peu excessif de le poser de cette manière - on dit téméraire dans ce cas, mais c'est comme ça... j'en ai rien à foutre, moi, j'ai plus rien à perdre.

Les salons littéraires par Pechnologie

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Madame de Ligniville (Anne Catherine) tenait Salon avec des scientifiques ,d'Alembert par exemple, des écrivains , Diderot, des penseurs comme Condorcet, des politiques comme Talleyrand, Franklin et même Bonaparte. Son mari , quoique fermier général, était le grand philosophe Helvetius. Quoi de commun entre tous ces gens, D’Alembert un brillant mathématicien Diderot l'encyclopédiste Condorcet un philosophe invente la république Talleyrand un talentueux politique qui survit à tous les régimes Bonaparte dont on connaît la force d'âme dans la construction du droit à la Française Helvetius (Claude Adrien) qui n'a que des mérites sur le plan de ses écrits sur la connaissance, mais lui on ne le compte pas, il couchait avec elle. Quelle époque épique que ce dix-huit ème siècle ! Qu'est-ce qui les rapprochait ? Et bien c'est sans aucun doute le goût de la connaissance , des idées et du progrès. Si on faisait un parallèle avec l'époque actuelle... Madame de Ligniville serait elle journaliste ? à l'instar de Mme Trierweiler qui fédère autour d'elle tous les penseurs politiques qui prédisent la chute de la monarchie constitutionnelle de la 5 ème république ? D'alembert forcément serait un économiste de renom, genre Thomas Piketty, d'ailleurs tous les économistes de renom sont des mathématiciens au départ Diderot, sans contexte serait le patron d'un wiki, ou d'un site , pourquoi pas le patron de free Xavier Niel Condorcet probablement Jean Luc Mélenchon Talleyrand à votre avis ? J'imagine assez bien Pierre Moscovici, compte tenu de son départ pour rejoindre les thèses ennemis au niveau européen Bonaparte, ne souriez pas , vous avez tous le nom sur les lèvres, Sarkozi bien sûr. Mme Trierweiler tient un salon littéraire en novembre dans un appartement à Paris , on retrouve dans son salon, Piketty, Niel, Mélenchon, Moscovici et Sakozi Il est 20 h 30 , les caméras de TF1 sont là , il fait chaud sous le soleil des projecteurs. A ce moment on entend , clap, l'émission démarre sur un gros plan de Valérie qui dit d'un ton solennel « Bonsoir » A ce moment un clameur surgit , des milliers de manifestants défilent dans la rue et envoient des pavées dans les fenêtres de cet immeuble cossu, puis les forces de l'ordre chargent en lançant des grenades lacrymogènes. Les slogans envahissent le salon. Les invités sont blêmes mais restent dignes , la caméra tourne toujours. Que va t il se passer ? On le saura demain dans la presse qui a dépêché ses meilleurs journalistes sur place pour couvrir l'évènement. Mais revenons à l'époque des lumières Madame de Ligniville est morte en 1800 D'alembert en 1783 Diderot en 1784 Condorcet en 1794 Talleyrand en 1838 Napoléon en 1821 Que peut-on en conclure ? Et bien que seuls les politiques et les journalistes ont une chance de survivre à une révolution, surtout comme celle de 1789. Les idéalistes, les entrepreneurs crèveront avant...pour avoir trop voulu défendre leurs idées.

dialogues de bêtes! :) par Repassera

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JAVA Pardon Monsieur, puis-je m’assoir à côté de vous…. ? Bien sûr, Madame, nous sommes dans un jardin public...Notez que j’aime m’assoir sur ce banc, je me sens chez moi. Je viens tous les jours. Je regarde les gens, les enfants, j’oublie. Je me disais bien que vous aviez l'air triste… Oh, triste, non…je n’irais pas jusque là. Un peu seul peut-être. Quand je rentre chez moi, j’ai de la compagnie, mon chien, le poste… Vous aimez regarder la télévision? Oh, non, je parlais de la radio. Les pièces de théâtre, surtout. Il y en a des bonnes … On vit ! Pas les comédies notez bien, je n’aime que les drames. Ça me convient. Mais excusez-moi si je suis indiscret, qu’est-ce que vous avez dans votre sac qui le fait remuer ainsi ? Ça ? C’est un coq. Je le promène justement. Il aime bien prendre l’air. Allez, montre ta crête au monsieur. Vous voyez, elle n’est pas dentelée, ce qui est plutôt rare. Qu’est-ce que vous en pensez ? Vous vous y connaissez en coqs ? Non, pas du tout. Mais il est bien beau ce coq ! C’est un coq de compagnie ? Pas vraiment…. c’est un coq de Java. C’est comme ça que je l’appelle, Java. Il peut voler jusqu’à six mètres de haut. Alors, je l’attache. Je vais lui laisser se dégourdir les jambes, vous pourrez mieux le voir. Malheureusement, sa compagne est morte, c’est pourquoi je l’entoure beaucoup. Ces couples sont fidèles pour la vie. Et ça, c’est une petite poule en plastic que je lui ai achetée pour jouer. Il l’adore. La fidélité, Madame, ce n’est pas aussi rare qu’on aime à le dire. Moi, je pense à ma femme tous les jours et je lui rends visite toutes les semaines. Je lui parle assez longtemps. Enfin, dans ma tête, naturellement. De temps en temps elle me répond. Moi, je ne me suis jamais mariée, comme ça je ne me sens jamais seule et personne ne souffre à cause de moi. Des amants, évidemment, je ne dis pas…Il y a longtemps que vous avez perdu votre épouse ? Je ne sais plus au juste. Je me demande d’ailleurs si je ne l’ai pas inventée. Oui, on se pose ce genre de questions parfois. Est-ce que je suis vraiment là, dans ce parc, assise à côté d’un inconnu, à lui parler même? Mon coq je le vois, il mange dans ma main, et surtout il ne me demande rien. Vous avez de la chance, Madame. C’est une bien belle journée. Oserais-je vous demander…de faire quelques pas avec moi ? Désolée, aujourd’hui, je ne peux pas, je vais vendre Java au marché. 29 oct.
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