28 dec
Les Saints Innocents:
Enfants de moins de 2 ans massacrés pour le Christ par Hérode à Bethléem (1er s.)
Voulant atteindre le roi d'Israël, ce sont les petits qu'Hérode fait tuer à Bethléem de Judée, pour que périsse avec eux lenfant Jésus. Dès les premiers siècles de lÉglise, ils ont été honorés comme martyrs, car ils sont les prémices de tous ceux qui devaient verser leur sang pour Dieu.
Bon.
Je ferai une comparaison audacieuse : les juifs dans les camps de concentration massacrés par millions. Les victimes de Staline.
En 67, Saint Paul de Tarse décapité suite à son procès.
En 177, Sainte Blandine, patronne de la ville de Lyon, est la dernière des 47 martyrs à périr.
Je ferai une comparaison audacieuse : les Résistants pendant la seconde guerre mondiale, et dans tous les pays où règne la terreur.
En l'an zéro-un de notre ère, on ne peut parler de guerres de religion, lÉglise Catholique n'ayant pas vu le jour.
Ce qui me laisse songeuse, c'est de ne pas savoir ce que serait devenu le monde sans lÉglise Catholique, ce que serait devenu Rome en fait déjà sur le déclin, les dieux étant devenus autant d'inefficaces idoles, et l'Empereur, lEmpereur Dieu. Ce qui explique sans doute le début de l'ère chrétienne.
Le fameux "Aime ton prochain comme toi-même" devint d'une hypocrisie sans nom. Mais quand?
A l'âge de 15 ans, étant issue d'une famille catholique, je regardais la "cuisine" de l'autel avec stupéfaction. J'y pense encore avec un sentiment d'horreur et de colère, car jamais je n'ai reçu d'aide de ce côté là.
Le sang du Christ! Et hop, on lève son verre...
Voilà pour le malheur! Je crains d'en choquer plus d'un ou plus d'une.
Vous allez finir par vous lasser :)
28 dec
28 dec : La Saint-Innocent par Repassera
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La foi qui contait par Jules Félix
Jétais reparti avec un jour de retard. Javais fui la tempête et javais foncé droit dans les bras de la neige. Jétais arrivé à mon bureau directement, comme souvent quand je revenais le matin. Je navais pas dû travailler très intensément (du genre, ranger le bordel) et javais quitté assez tôt le travail, vers les dix-neuf ou vingt heures peut-être, je ne sais plus trop.
Quand je suis arrivé chez moi, un message sur répondeur. Je lai immédiatement écouté (depuis, jai assez changé). La voix ne me revenait pas. Un homme. Plutôt jeune. Pas intime en tout cas. Longueur donde inconnue. Mais qui me connaissait. Plutôt bien. Donc moi aussi, en principe. Bizarre. Laconique le message.
« Cest bon. Le colis est arrivé ! »
Jai mis quelques minutes à comprendre.
Si javais été dans une bande dessinée, jaurais pu voir au-dessus de ma tête des engrenages vaguement tourner, un peu comme dans "Les temps modernes" avec Charlot.
Et tout dun coup, on y aurait vu une grosse ampoule qui séclairerait avec un gros "tilt" marqué en gras, tout à côté.
Ah oui, bien sûr !
À cet instant, une immense émotion secoua mes tripes, toutes mes tropes. Elle joua le rôle dun tsunami des sentiments, la vague inonda le cur et tout ce qui le recouvrait, les vêtements, les pensées, les passions. Je venais de comprendre. Jattendais, je redoutais, non jattendais fermement cet instant particulier. Et jai regretté, mille fois regretté, dêtre parti le matin alors que jaurais dû rester jusquau soir. Quelle bêtise ! Quelle erreur ! Je men suis voulu de ne pas être resté.
Javais pourtant imaginé depuis longtemps cet instant. Jen avais eu la chair de frousse. Je métais remis à réfléchir sur la destinée humaine. Je métais retourné tout le cerveau dans tous les sens. Je métais tellement posé de questions sur la mort et après, que javais fini par oublier lorigine, que javais pris les problèmes dans le mauvais ordre. À lenvers.
De tout devenir rien, on pouvait limaginer finalement, avec la foi, on pouvait croire que le rien nétait pas rien, quen fait, le tout restait le tout mais autrement. Mais de rien devenir tout, cétait encore moins évident, moins palpable. Car le rien dorigine était concret, était sûr, certain. Il ny avait plus de foi qui comptait. Plus de foi qui contait. Il ny avait là quun des petits miracles de lexistence. Que disais-je ? petit ? ça nallait pas du tout ! immense miracle. Incroyable miracle.
À cet instant précis de mon étape oratoire, il ne sétait écoulé que quelques nanosecondes depuis lallumage de lampoule au-dessus de ma tête. Émotion, joie, mais tremblement ! Vite ! le téléphoooone !!
Cétait que je ne savais rien où appeler. Jai fait un premier numéro, rien. Un deuxième numéro, et hop ! je suis tombé sur quelquun. Le miracle sest accompli une seconde fois. Le grand-père ! La carte joker ! Il avait faim et il était retourné manger chez lui. Il a pu mindiquer toutes les informations pratiques. Lieu, numéro de chambre, numéro de téléphone.
Mon sentiment était mêlé. Je lui devais fière chandelle davoir été au bout du téléphone, mais en même temps, lappel du ventre avait été plus fort chez lui que cette émotion si profonde que le ciel en était devenu rose bonbon.
Hélas, cela a été inutile pour la soirée qui fut fébrile. Laffaire avait été difficile. Le barrage en blanc était nécessaire pour la nuit. Le repos. Cela a saigné mais tout allait. Jai dû attendre le lendemain. Déjà, la disponibilité était différente, moins dans la pénibilité et plus dans la joie.
Je lai vue et touchée deux jours après.
Toute fragile.
Et elle venait de me conquérir.
Cest si simple, parfois, les conquêtes
La conquête du monde
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Et la Mère Noel, alors? par Felinexa
Dans beaucoup de foyers, elle a enfin son jour de libre car c'est l'homme de la maison qui s'occupe de l'oie farcie et des marrons, mais c'est elle qui a cherché, trouvé et emballé les cadeaux, c'est elle qui a décoré le sapin et la maison et qui a fait les courses.
Alors le 24 elle surfe sur pcc ou elle appelle les siens et les voisins pour leur souhaiter plein de bonnes choses.
À part la vaisselle qui va dans le lave-vaisselle, elle se tape les 3 verres par personne fois 10 ou 15, ça fait une bonne quarantaine de verres à essuyer, puis les restes à manger et prévoir les occupations des jours à venir, avec ou bout d'une semaine une autre fête qui va encore déclancher une autre frénésie de plats et de feux d'artifice.
Tous les personnages qui sortent de l'ordinaire sont des hommes, à commencer par le bon dieu, en passant par le Père Noel, même le diable en personne est un mâle.
Je pense que c'est toujours parce que nos sociétés veulent nous sortir de notre origine animale de petits d'humain, sortis du ventre de leur mère et aspirant à s'élever vers le ciel. Amusant que beaucoup de religions l'obligent á se remettre à terre à chaque prière.
Déjà le Pére Noel se révèle bientôt un mensonge assez peu logique dèjà pour un môme de 5 ans à qui la Mère Noel apprend en plein été que le Pére_noel se rase tous les matins dans la salle de bain et boit sa bière le soir devant la télé en supporter du club de foot de la région...
Quelle évolution pour un petit d'humains!
Vive Les Mères hors Noel!
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Abstraction par Sulyvan
Abstraction
J'aimerais imaginer le monde sans figure
avec des métamorphoses
des ondes venues des origines
il existait déjà au début du Paléolithique supérieur
des artistes capables d'abstraction intellectuelle 31000 ans
Les uvres de la grotte Chauvet
où le blanc le noir reconnus brillent
pour recommencer
là où tout a commencé
La Sainte Victoire de Paul Cézanne 1890
et le Monochrome noir Minimaliste de Paul Bilhaud 1882
trente trois ans avant Le carré Noir sur Fond Blanc
Malévitch 1915 « suprématisme »
et en 1918 Carré Blanc sur Fond Blanc
considéré comme premier Monochrome contemporain
Et d'autres précurseurs d'origine russe
bien moins connus en France
Tchurlianis qui a initié le mouvement abstrait vers 1906-1907
ou Nathalie Gontcharova dont Guillaume Appolinaire
montrait en 1914 les uvres peintes de 1909 à 1911
les qualifiant de « rayonnisme ».
Comme à la Lune orbe
là où les nuits sont si blanches
qu'on en oublie le temps
Dans le désert
Silence des idées
en écho et en perspective
l'énergie de l'espoir
seul avec le vent
comme dans les rêves d'enfant
yeux délavés
d'avoir tout essayé
et jouer avec le vent
sensibilité
expression de la pensée
Art pur de la couleur
ni forme ni sujet
et la couleur
en tant que prétexte de sa propre expression
Kupka avec Le Lac marque une rupture
son travail s'oriente résolument vers l'abstraction
en associant mouvement couleur et musique
Kandisky aquarelle « abstraite » 1910
élan de son esprit vers la beauté intérieure
et ce profond désir spirituel
quil appelait la nécessité intérieure
et quil tenait pour un principe essentiel de lart
Mondrian « Etre poète ou naître pas
crier avant d'ouvrir sa gueule
et ne plus la vouloir refermer que sur la source des muses
Bateaux de papier
récurant la cambuse du vocabulaire
ivres d'espoir et de désillusion...
Qui condamnera le Poète accusé ici de subversion et d'incitation à la révolte
charge pour laquelle il plaide déjà naturellement coupable
et heureusement
qui l'épargnera
La plaidoirie de son avocat témoignant de la vie remarquablement rêvée d'Albert Nanar
fondateur mytho-mythique de l'anarchisme suffira-t-elle à émouvoir le jury ? »
Il s'agit de justifier leurs recherches
à les théoriser en sappuyant sur lexemple de la musique
qui est un art par essence « abstrait »
une non-réplique de la réalité
peindre l'impossible expression
En sculpture cest le russe Vladimir Tatline
qui crée ses premiers Reliefs Contre reliefs
et Reliefs dangle après avoir été vivement impressionné
par les constructions de Pablo Picasso sculptures cubistes en 1914 (elles non abstraites)
Lart abstrait ne cherche plus à imiter la nature
mais sexprime par des moyens qui lui sont propres
formes volumes couleurs rythmes organisation des surfaces
Une uvre abstraite ne montre pas dobjet reconnaissable
mais peut évoquer une ambiance une sensation une idée
Ce qui importe désormais cest de rendre immédiatement perceptible
par le seul pouvoir dexpression des formes des lignes et des couleurs
lémotion ou la pensée du créateur
Klee Credo 1920
« Lart ne reproduit pas le visible
il rend visible
Et le domaine graphique
de par sa nature même
pousse à bon droit aisément à labstraction »
Après la naissance de labstraction
des peintres vont utiliser des signes graphiques dont laspect rivalise avec lécriture
créant des effets graphiques bien sûr illisibles
mais qui sapparentent à un texte par les tracés pleins vides dynamisme du geste
et que lon peut interpréter « comme un développement de la signature »
Michel Butor dans Les mots dans la peinture 1969
Cest le cas pour les premiers abstraits comme Kandinsky
mais aussi pour Pollock et ses « drippings »
Vers 1935 Mark Tobey disait au sujet de ses White Writings :
« Le trait lemporte sur la masse mais jessaie de linterpréter avec une existence spatiale
Ecrire la peinture quelle soit colorée ou de tons neutres devient une nécessité. »
La capacité qua lécriture à se rendre plastique
a incité certains artistes
à explorer la dimension gestuelle dans un but expressif ou décoratif
en la délestant de tout contenu sémantique Henri Michaux Cy Twombly...
Kupka :
« La vie est caractérisée par la vibration
Sans vibration il ny a pas de vie
Le monde entier est soumis à cette loi. »
Seul Kandinsky resta indifférent aux recherches cubistes
et ne prendra pas la tête d'un mouvement abstrait
comme le firent Malévitch pour le suprématisme ou Piet Mondrian pour le néoplasticisme
On va parler de « lil solaire ».
Wallace Rimington, écrit en 1895 :
« En peinture la couleur a seulement été utilisée comme lun des éléments de limage
Nous navons pas encore eu dimages dans lesquelles il ny ait ni forme ni sujet
mais seulement la pure couleur. »
Le soleil occupe l'espace du jour
tourne dans le ciel blanc silence
par touches blanches et noires
l'or rouge glisse le saphir s'installe
blancheur de nuit en intervalle
« La couleur est le clavier
L'il est le marteau
L'âme est le piano avec ses nombreuses cordes
L'artiste est la main qui fait résolument vibrer l'âme
au moyen de telle ou telle touche. »
Vassily Kandisky
« Vers le haut » Kandisky :
http://www.eternels-eclairs.fr/tableaux-kandinsky.php#III
« Carré blanc sur fond blanc » Malevitch :
http://perezartsplastiques.files.wordpress.com/2014/01/carre-blanc-sur-fond-blanc.jpg (1918)
« Carré noir sur fond blanc »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_abstrait#mediaviewer/Fichier:Black_Square.jpg (1915)
« Blanc poliphoniquement certi » Klee
http://www.eternels-eclairs.fr/tableaux-klee.php
L'abstraction appelle l'expression des formes
et non de leur représentation
c'est l'art qui ne contient aucune référence
aucune évocation de la réalité
que cette réalité soit
ou ne soit pas
le point de départ de la production artistique
L'abstraction est un macrocosme dans le monde de l'Art
Epure des mers et des déserts
de la sphère Lunaire
silence blanc noir univers
L'abstraction
est une mise en fiction
de la terre et du ciel
The White Album Beatles
http://www.youtube.com/watch?v=BvKB8Ep2OwA
sulyvan
Le 30 Décembre 2014 (an 15 moins 1)
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C'est fini, voilà par Lo_la
En 2005, je traversais l'enfer à cause d'une hernie discale et sa conséquence une sciatique hyperalgique aiguë. Afin de me distraire de la douleur, je me suis inscrite sur PCC. Je ne dirais pas que cela fut miraculeux mais les échanges passionnés et drôles m'ont beaucoup aidé à avoir quelques heures de répit !
Aujourd'hui il est temps pour moi de me concentrer sur autre chose.
Alors merci aux créateurs de ce site d'avoir conservé la gratuité pour les échanges sous les commentaires !
Un grand merci global à tous les membres de cette communauté pour les débats d'idées, les grosses déconnades, les enrichissements culturels ....
Et puis une mention spéciale à :
janisjop pour sa discrétion et ses précieux conseils !
la lousse pour sa gentillesse, son humour décapant et pour m'avoir ouvert les bras ! (si si en vrai, c'était bon ! :)
Petit Verglas pour m'avoir ouvert sa porte un 31 décembre !
Breizhis surnommée la Breizh pour son partage de connaissances et pour avoir fait le guide touristique dans ce magnifique département du Finistère.
Aubordufleuve/ ruisseau pour m'avoir fait découvrir des auteurs comme je les aime !
Jules Félix pour sa fidélité
annaconte pour m'avoir parfois donné l'impulsion d'écrire
APDMA pour son indulgence face à mes critiques sur son premier commentaire !
Capucine 37 pour son sourire éclatant et sa bonne humeur
street pour ses commentaires sensibles et littéraires
enfin je pourrais continuer presque à l'infini aussi je conclus
avec celles qui sont devenues de vraies copines avec qui je partage de bons et beaux moments de vie, d'entraide, de confidences, d'échanges culturels : Itinerrance / Fragonarde et pfft celle là a tellement eu de pseudos que je ne sais comment la nommer, m'enfin elle se reconnaîtra ma reine du bouillon et des lasagnes au légumes ! :)
Une belle vie à vous ! pas seulement en 2015 ! et une portion de courage supplémentaire à Taupa Z !
Sophie ( ouais elle commençait à m'agacer cette lola ! :)
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Le 31 on halluxine ! par Sablaise1
Vous je ne sais pas, mais moi cette année pour le Jour de lAn jhalluxine
et non, même si le x est voisin du c sur mon clavier, je ne me suis pas trompée de touche.
Le 24 au soir cétait pareil, je nai pas levé ma coupe devant le pain sans surprise, je nai envoyé aucun gras à mon foie, je ne me suis pas farci la dinde, je nai pas calé devant la bûche.
Grâce à un chirurgien qui a eu la bonne idée de me convoquer le 19 décembre, je passe la semaine des fêtes et toutes les suivantes au repos chez moi avec le pied gauche surélevé. Je ne métendrai pas sur lopération qui consiste à corriger lhallux du gros orteil mais aussi à briser menu ses petits copains pour les remettre droits
de peur de vous les briser menu à vous aussi.
Si je vous parle de ma très particulière fin dannée cest pour vous dire ceci. Si par choix ou par obligation vous navez rien de prévu le soir du réveillon et si cela vous dit déchanger avec dautres personnes dans le même cas, venez sous ce commentaire. On avait déjà fait ça il y a deux ans et je me souviens quon sétait bien amusés.
Rendez-vous donc le 31 décembre au soir. Je fournis le sapin virtuel, venez déposer à son pied une pensée, une vanne, un lien musical, une vidéo, tout ce qui vous passera par la tête !
Et vous les non abonnés connus ou inconnus, profitez-en pour envoyer des petits mots à qui vous voudrez...des petits mots sympas, trêve de Noël oblige.
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Carnet démotions : souvenirs de vacances... par Luigi Manata
Ce soir-là, il y avait un « feu d'artifice »
comme ces mots disent bien ce qu'ils désignent : une imitation, un artefact de splendeurs et de merveilles qui, malgré toutes les lumières déployées et les claquements de tonnerre, a eu pour seul effet, vers 23 heures, de me réveiller complètement, alors que j'étais doucement en train de m'assoupir devant une connerie à la télé.
Après un tour en ville jusqu'à la fête foraine - comme pour me persuader que je ne manquais rien - je suis monté au Truc du Midi.
Là étaient les vraies merveilles. Depuis combien de temps je n'avais pas vu ça, depuis combien de temps je ne m'étais pas senti - malgré mes 7 millions d'années dévolution - tout petit petit Luigi, face à l'insondable mystère de la vie et ses splendeurs indescriptibles.
Une vue panoramique à 360° sur les montagnes sombres, très loin les lumières pâlottes de quelques villages, de rares phares d'auto qui cherchent leur chemin en se frayant un tunnel de lumière dans la nuit noire ; mais surtout la voûte céleste remplie d'étoiles qui scintillent à linfini ; tout un monde différent pour chaque point lumineux
quand je pense qu'en ville il faut payer son entrée au planétarium pour voir une imitation de ciel, quand je pense quil y en a qui préfère les lumières des fêtes foraines, quelle misère
Je me suis allongé dans l'herbe, les yeux dans le ciel scintillant ; jai mis le casque audio et jai lancé « Spiritus » (pas celui de Beethoven, Brahms, Fauré, Gounod et sûrement dautres, mais une compilation des « Chants de lâme ») sur le lecteur de CD.
Un concert grandiose dans ce cadre, dont aucune salle de spectacle ne pourra jamais restituer les émotions. Béatitude mystique, sentiment de plénitude, émotions qui emportent tout...
Quel tableau peut révéler autant de formes, dimages, de jeux de lumière, de couleurs et démotions quun ciel étoilé ? Extase...
J'ai fait des vux à chaque étoile filante qui pleuvait par dizaine ; mais je sais bien que certains ne se réaliseront jamais. Je voudrais que mon frère revienne, Papa, Grazia, zio Carlo, Yves, mon parrain Jean-Pierre, André, Mémé, Oneglia, Lina, Edina, Liglia, Guglielmino,
Une liste mortuaire dêtres aimés qui sallonge toujours plus avec les ans qui passent ; contre laquelle je ne peux rien ; et qui parfois laisse, bien malgré moi, si peu de place aux vivants...
Depuis quelques années, je suis souvent absent aux tables de fêtes familiales, au point que je pourrais passer pour un ingrat aux yeux de ceux et celles qui sont toujours là avec et pour moi... mais jamais ils ne men feront le reproche, ils savent pourquoi... pourquoi à ces tables-là, je nai pas dappétit et jai toujours le sentiment quil manque quelquun...
Quand le morceau de Goran Bregović, Ederlezi, se fit entendre dans le casque, je ne retins plus ma peine, toujours les yeux dans les étoiles... et le tableau céleste changea de forme à travers le prisme déformant de mes larmes, pour scintiller encore plus fort en multipliant les points lumineux...
Tous ces êtres qui ont marqué ma vie, que j'ai aimés, parfois mal, mais jamais avec indifférence. Où sont-ils ? Sur quelle planète détoile résident-ils ? À quelle table jouent-ils une partie de cartes enflammée, sans moi ? Quel bordel de vie et damour êtes-vous en train de mettre dans une autre galaxie ?
Est-il possible qu'ils aient été comme ces étoiles filantes ? Poussière, tu redeviendras poussière ; sans rien laisser d'autre à ceux qui les ont aimés que des souvenirs de bonheur et cette peine au cur...
Oui, vous me manquez. La pensée peut vous faire revivre, mais le réel s'y oppose ; la réalité est un désespoir sans fin quand je pense à vous. Et quand je disparaîtrai à mon tour, quand je vous rejoindrai, qu'est-ce que je laisserai et à qui ?... La pensée ne peut pas admettre qu'elle sarrêtera un jour, comme si elle n'avait jamais existé. Alors, il faut bien se raconter des fables, parce que je sais bien quil ny a aucun endroit où nous nous retrouverons ; ou encore se donner l'illusion que nous continuerons à vivre à travers nos enfants
mais je n'ai pas d'enfants
Puis, il y a eu les « vux » du jour : des deuils, toujours des deuils, cette femme aimée qui me consume toujours le cur, cet enfant que nous désirions ensemble ; toutes mes errances que je voudrais cesser
et ceux de l'espoir ; ceux-là je les garde pour moi.
Puis le concert s'est terminé et j'ai enlevé le casque audio. En sortant de mon rêve éveillé, et alors que je me croyais seul, il y avait dans le lointain, un groupe de jeunes gens, garçons et filles, qui riait à gorge déployée. Je les ai enviés de tant d'insouciance. On aurait pu croire qu'ils se moquaient de moi, de mes états d'âme et de mes interrogations existentielles sans réponses. Mais au fond ils avaient bien raison de rire, nous avons si peu de temps... Puissent-ils échapper au chagrin ; mais seraient-ils encore humains, si cétait possible...
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« Il n'y a pas de manque dans l'absence. L'absence est une présence en soi. » (Le Club Laborde)... et nous ny pouvons rien.
Depuis que pour moi toutes les fêtes familiales sont devenues des éternels 2 novembre, je les fuis comme la peste et je lassume totalement.
Bonnes fêtes néanmoins à tous les vivants.
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Quand une grenouille... par Lilianeandree200
Petit conte de Noël
Quand une grenouille rencontre un crapaud...
Qui lui raconte des histoires de souris prises au piège par la queue...
C'est l'hilarité la plus complète !
Si, si, je vous l'assure !
C'est un univers particulier...
Celui du rêve qui rejoint la réalité.
On pourrait croire que ces histoires ne sont écrites que pour les bambins.
Mais elles le sont aussi pour les adultes qui ont gardé quelque part,
Au fond d'eux-mêmes, leur âme d'enfant.
Alors, la métamorphose peut voir le jour...
La grenouille se transforme, en une rose dont la robe est encore toute plissée,
Et le crapaud en papillon qui vient se poser délicatement sur le bouton à peine éclos.
Ils s'apprêtent à danser une valse langoureuse
Qui les fera vibrer et tourner la tête...
30/12/2014
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Qui a tué Davey Moore par Repassera
UN HOMME MORT DE FROID A DOUAI...
De même que la boxe "fait partie de la vie américaine", les SDF font partie de la vie française.
J'y reviens, il n'y a qu'en France qu'on encage les bancs, et comme indignité ça se pose là.
Il n'y a qu'en France qu'on dit "sans domicile fixe", donc vagabonds donc déjà coupables, alors qu'ailleurs on dit "homeless", sans foyer c'est tout, et donc malheureux. Et les malheureux on les aide.
A l'heure où l'on cherche à diminuer les impôts des classes laborieuses, ce qui est très bien, mais à l'heure aussi où l'on "augmente" le salaire des Ministres (gouvernement Valls II), ce qui est nettement moins bien, on ne fait rien pour les" sans-foyer", si ce n'est les parquer dans des asiles de nuit. Et on trouve que c'est assez! Parce que ma foi, il y a beaucoup de chômeurs, et que hein, si déjà...Mais vivre sans travail ET sans logement, ça ferait pas un peu beaucoup?
Vous me direz que ce n'est quÉpisodique, au sens de "qui n'a qu'un caractère secondaire". Et bien NON. Ça ne va pas, ça ne va pas du tout. Qu'en dehors des chômeurs, des milliers de gens aient à peine de quoi finir les fins de mois, ça ne va pas du tout. Mais, me direz-vous, il y a la CRISE.
Et là, vous conviendrez qu'on aura tout dit! C'est-à-dire rien. Et si ça ne suffit pas on dira : c'est géo-politique, alors qu'on entrave que couic à tout ça (moi la première).
Et si on demandait la tête de Marie-Antoinette? Oh, je vous vois venir avec vos airs patelins: mais voyons, tu ne sais pas que la Révolution a été déclenchée par la Bourgeoisie? Eh bien si, je le sais.
ET ALORS ?!
30 dec
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Le destin de Martin Gray par Lilianeandree200
Le 22 décembre, les médias nous annonçaient le décès de l'excellent acteur anglais de théâtre et de cinéma, producteur également, Mickaël York, à l'âge de 72 ans.
J'associe ce comédien au très beau rôle que lui a offert d'incarner le cinéma en 1983, dans une réalisation Robert Enrico, où il interprétait le personnage de Martin Gray et celui de son père, dans un film intitulé "Au nom de tous les miens".
Ce film a été adapté d'après le roman d'une partie de la vie de Martin Gray. Un livre émouvant qui est paru en 1971 et qui m'a bouleversée tant le destin s'est acharné sur cet homme.
Martin Gray, né Mietek Grayewski, est un écrivain franco-américain, d'origine polonaise. Juif, né à Varsovie le 27 Avril 1922. Il est connu pour son livre 'Au nom de tous les miens" dans lequel il décrit notamment le drame d'avoir perdu à deux reprises toute sa famille, d'abord dans les camps d'extermination nazis, puis dans l'incendie de sa maison dans le sud-est de la France.
Le 1er septembre 1939, les nazis envahissent la Pologne. Martin Gray a alors dix-sept ans. Transféré dans le ghetto de Varsovie où son père travaille au Judenrat, il trouve le moyen d'en sortir en soudoyant des soldats nazis et devient alors un contrebandier.
Lors d'une rafle, son père est attrapé pour être déporté. Grâce à ses connaissances, Martin lui sauve la vie en l'aidant à s'échapper.
Plus tard, sa mère, ses deux frères et lui-même sont déportés à Treblinka, où sa mère et ses frères sont exterminés immédiatement. Compte tenu de sa bonne constitution physique, Martin n'est pas tué et travaille dans divers kommandos dont les sonderkommandos qui sont chargés d'extraire les corps des chambres à gaz. Il réussit à s'échapper de ce secteur et à retravailler dans les secteurs de réception des déportés.
Il travaille alors dans un kommando chargé de trier le linge et de le charger dans les wagons. Il peut ainsi s'enfuir de Treblinka en se camouflant dans un wagon. De nuit, il se jette hors du train et traverse divers villages où il informe la population de ce qui se passe à Treblinka mais personne ne veut le croire.
A son retour à Varsovie, il retrouve son père qu'il croyait mort, mais qui sera abattu devant ses yeux quelques jours après, lors de l'insurrection du ghetto. Il rejoint ensuite l'Armée rouge où il finit la guerre, et marche sur Berlin le 30 Avril 1945.
Après la guerre, il rejoint sa grand-mère maternelle à New York en 1947. Citoyen américain en 1952, il rencontre Dina en 1959 qui devient sa femme. Ils s'installent en France, dans le Tanneron, non loin de Mandelieu. Le 3 Octobre 1970, lors de l'incendie du Massif du Tanneron, il perd sa femme et ses quatre enfants.
Au bord du suicide, il trouve encore une fois la force de survivre et l'écriture devient alors pour lui une thérapie.
Depuis, Martin Gray s'est remarié deux fois et il est père de cinq enfants.
En 2001, après quarante ans passés dans le Var, il s'installe à Uccle en Belgique. Puis, à partir de 2005, à Cannes. En 2012, il s'installe à Ciney dans le Condroz Belge où il est fait citoyen d'honneur en 2013.
S'attachant à faire vivre le souvenir des siens, il crée la Fondation Dina Gray à vocation écologique, chargée de lutter contre les incendies de forêts et pour la protection de l'Homme à travers son cadre de vie.
Malgré une douzaine d'ouvrages publiés, Martin Gray ne se considère pas comme un écrivain mais plutôt comme un témoin.
"Je n'écris pas, je crie" affirme-t-il dans une interview en 2004.
Sources Wikipédia.
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"Mars", de Fritz Zorn par Repassera
Fritz Angst (en allemand : langoisse) a écrit sous le pseudonyme de Fritz Zorn (la colère) un roman autobiographique, « Mars », alors qu'il était mourant. C'est un récit presque clinique dun cancer à la fois du corps et de lesprit, tant lanalyse des névroses est au cur de son uvre.
« Je suis jeune et riche et cultivé, et je suis névrosé, malheureux et seul ». Tels sont les premiers mots de ce roman écrit peu avant sa mort en 1976, à lâge de 32 ans.
« Jai eu une éducation bourgeoise et jai été sage toute ma vie
Naturellement jai aussi le cancer, ce qui va de soi si lon en juge par ce que je viens de dire. »
Lhumour (ou lironie) et la lucidité font de ce roman un chef duvre. Fritz Angst passe de langoisse à la colère
Il ne faut pas être patient, comme Job, mais rebelle comme la femme de Job qui lexhorte au blasphème.
Cest contre la mort dans la vie que Zorn proteste et contre le fait quil ait été « éduqué à mort" et contre les tabous qui ont empoisonné sa vie.
« Léducation sexuelle que jai reçue ou mieux : que je nai pas reçue de mes parents ne constituent pas une exception dans les milieux bourgeois. Mais il est évident que mes parents devaient être profondément daccord avec ce tabou frappant toute la sexualité, vu quun tabou consiste à ne pas parler de son objet, et ne pas parler de quelque chose, cétait justement cela quaimaient mes parents ».
Même si lon peut considérer que 1944 (date de sa naissance) et 1976 appartiennent déjà au passé, on ne peut quêtre ému par la vie dun homme qui ne soccupa pas à temps dune grosseur au cou quil attribua à « des larmes non versées ».
En lisant ce livre, des larmes, on peut en verser...
25 déc
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Et la Mère Noel, alors? par Felinexa
Dans beaucoup de foyers, elle a enfin son jour de libre car c'est l'homme de la maison qui s'occupe de l'oie farcie et des marrons, mais c'est elle qui a cherché, trouvé et emballé les cadeaux, c'est elle qui a décoré le sapin et la maison et qui a fait les courses.
Alors le 24 elle surfe sur pcc ou elle appelle les siens et les voisins pour leur souhaiter plein de bonnes choses.
À part la vaisselle qui va dans le lave-vaisselle, elle se tape les 3 verres par personne fois 10 ou 15, ça fait une bonne quarantaine de verres à essuyer, puis les restes à manger et prévoir les occupations des jours à venir, avec ou bout d'une semaine une autre fête qui va encore déclancher une autre frénésie de plats et de feux d'artifice.
Tous les personnages qui sortent de l'ordinaire sont des hommes, à commencer par le bon dieu, en passant par le Père Noel, même le diable en personne est un mâle.
Je pense que c'est toujours parce que nos sociétés veulent nous sortir de notre origine animale de petits d'humain, sortis du ventre de leur mère et aspirant à s'élever vers le ciel. Amusant que beaucoup de religions l'obligent á se remettre à terre à chaque prière.
Déjà le Pére Noel se révèle bientôt un mensonge assez peu logique dèjà pour un môme de 5 ans à qui la Mère Noel apprend en plein été que le Pére_noel se rase tous les matins dans la salle de bain et boit sa bière le soir devant la télé en supporter du club de foot de la région...
Quelle évolution pour un petit d'humains!
Vive Les Mères hors Noel!
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"MON BEAU SAPIN, ROI DES FORÊTS..." par Repassera
Jamais chez nous de crime contre Nature, de sapin nous neûmes ni peu ni prou.
De cadeaux non plus, à part quelques objets miteux du comité d'entreprise : rien de personnel, nous étions trop nombreux.
Et pourtant, par un beau jour d'hiver glacé, l'idée nous vint de nous faire à chacun un cadeau. Excellente idée quand d'argent on est muni mais quand il faut trouver parmi ses possessions neuf objets de choix, c'est une toute autre affaire. Je pense que vous l'aurez compris, la pile devait être bien haute pour 90 cadeaux.
Enveloppez le tout dans du papier journal et vous aurez l'image de ce Noël fatal.
Très vite ce ne furent que cris et glapissements, des "j'te raye de ma liste", "continue et tu verras c'que j'en fais d'ton cadeau", "j'te donne pas mon livre"... Le mépris régnait en maître.
La pile de boules de papier journal froissé diminuait à vue dil. C'était d'ailleurs un triste spectacle, car il n'y avait ni guirlandes ni sapin.
Quand chacun reçut son obole, au lieu de l'explosion de joie qu'on était en droit d'attendre, ce ne fut que désolation et il ne resta bientôt que du papier journal sur le champ de bataille.
Pas de sapin, pas de cadeau!
:)
23 dec
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Esclave des circonstances par Syllabique
Je ne serai jamais un esclave des circonstances.
La définition d'une circonstance est d'après le Larousse : Fait particulier qui accompagne un événement.
Si lévénement est important, qu'importe les faits particuliers qui l'accompagnent ?
La trame de notre vie , c'est lévénement qui nous porte vers le futur, qu'importe ce qui peut nous en empêcher.
Bien sûr, ces faits particuliers sont importants pour les autres, qui nous reprochent de ne pas les prendre en compte et d'une certaine manière de ne pas les entendre alors que nous sommes ailleurs, sur une autre planète à tracer la route.
Mais comment avancer si tout nous retient ? Ne faut il pas violer les usages , même si ce sont ceux des gens qu'on aime ?
On peut faire semblant , longtemps, sur les choses mineures, celles qui ne nous touchent pas, mais quand vient le moment, où la circonstance vient nous empêcher d'avancer, il faut se demander si on accepte de se plier pour gagner la paix.
C'est quoi la paix ? « Sociologiquement, la paix désigne l'entente amicale de tous les individus qui composent une société. Elle n'implique pas l'absence de conflit, mais une résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la vie en communauté, principalement par le dialogue. »
La paix est une perte de temps si la volonté est plus forte que tout, elle fait perdre du temps aux autres et à soi. On essaye de convaincre l'autre du bien fondé de la démarche et eux arguent leur propre vision qui vient contrarier la sienne.
Le temps est terriblement assassin, il nous quitte chaque jour. Lutter contre le temps qui passe , c'est faire abstraction des autres.
La paix n'existe pas, elle est une utopie, seul le conflit nous fait avancer.
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BONNE ANNEE 2015 par PONTCARRAL
POUR UNE FOIS PAR HASARD PENDANT CES VACANCES DE NOEL REVU AVEC PLAISIR LE VOLUME 1 ................. PAS UNE RIDE A PART CELLES QUI SONT APPARUES PENDANT LES CRISES DE RIRE ..... DE SOURIRE..... OUFFFFFFFFFFFFF QUE CA FAIT DU BIEN
VOLUME 2 TRES MOYEN
VOLUME 3 FAIT OUBLIER LE 2
BONNE ET HEUREUSE ANNEE A TOUTES ET TOUS
AMOUR TENDRESSE SUCCES
AMICALEMENT
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Chers amis de PPC par Repassera
2015
Ça devient vraiment difficile de rimailler ces derniers temps..
En 2012, on pouvait dire partouse, bouse, lose, Toulouse
En 2013, aise, baise, lèse, niaise
En 2014 j'essaye même pas c'est trop tordu
Et 2015, same story
Ah vivement 2016 que reviennent plaise et baise!
Pour 2015, donc, je commencerai par ce que je ne VUX pas
Je ne vux pas vieillir (mais on n'y peut rien!)
Je ne vux pas être fauchée comme les blés ( c'est pourtant le cas!)
Je ne vux pas que tant de gens souffrent ( ce n'est qu'un vux pieux!)
Je ne vux pas travailler (mais mais on n'a pas le choix!)
Je vux m'améliorer (il y aura de quoi faire!)
Je vux boire et manger (sans déboires possibles..)
Je vux faire de bons gros dodos (quoi de plus facile?)
Je vux COMMUNIQUER (un battement de cil?)
Plein de bonnes choses à tous!
Passereau
1er janvier 2015
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Au royaume du nombrilisme? par Aupiedemonarbre
FB m'apparaît de plus en plus comme une "société" bien étrange...Bon nombre semblent faire preuve d'une curiosité inépuisable mais, simultanément, ces gens n'ont pratiquement jamais rien ou peu à dire! N'afficheraient-ils donc leurs appétits que pour se montrer??...Conclusion: rien ne vaut les relations d'individu à individu ou, au plus, les associations secrètes en petit comité, les associations de brigands qui partagent les butins qu'ils sont allés se constituer ici et là... Une philosophie que, je crois bien, prônait Gilles Deleuze... Non?
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lardémusés par Repassera
Je suis un petit passereau
Un oiseau paresseux et volage
Dans les cieux je vole très haut
Surtout quand j'en ai plein l'dos
Je suis une agitée du bocage
Mais je ne me paye pas de mots
N'attendez de moi ni déballage ni tapage
Car j'habite au pays de Caux
Oui chanter me Soulages
Sauf quand je pleure comme un veau
Car pour le reste j'ai passé l'âge
N'ayez pas peur de dire bravo
Ces noires toils à l'étalage
Feraient peur à des moineaux
Mais moi je suis volage
Moi le paresseux passereau
Ce ne sont qu'affreux voilages
Dessous il n'y a que de l'eau
Sûrement vous connaissez l'adage
"Ne mets pas le pied dans le potage"
Tu finirais au bistrot
Souvent je suis saisie de rage
Devant ces immenses monochros
Où sont passés les Caravage
Dans l'caniveau dans l'caniveau!
Mais moi je ne suis qu'un passereau
Un oiseau paresseux et volage
Qui avant de prendre le large
Vous dit à bientôt à bientôt...
05/01
Passetoutgrain
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La planète des signes par Jules Félix
Même Vladimir et Angela sont venus pleurer sur les dépouilles des dessinateurs parmi les plus graveleux de France. Il faut dire qu'en terme de graveleux, ils sont devenus plus victimes qu'auteurs : Cabu (soixante-seize ans), Wolinski (quatre-vingts ans), Charb (quarante-sept ans), Tignoux (cinquante-sept ans) font partie des (au moins) douze victimes de l'attentat du 7 janvier 2015 en fin de matinée dans les locaux de Charlie Hebdo. Deux policiers chargés de la protection des journalistes de l'hebdomadaire mise en place après l'attentat du 2 novembre 2011 (un incendie criminel) sont aussi parmi les victimes ainsi que l'économiste Bernard Maris (soixante-huit ans). La rédaction se réunissait tous les mercredis matins.
Nausée et incompréhension. Il est plus compréhensible de s'en prendre à un ministre ou à un responsable politique qu'à un simple dessinateur de plaisanteries plus ou moins rigolotes qui n'engagent que lui et son journal mais aucune cause, aucune idéologie, aucun pays, aucun État, aucun groupe humain quelconque. Nausée pour le bilan lourd, et sentiment diffus que les trois (ou deux) terroristes sont franchement stupides de s'en prendre à des dessinateurs inoffensifs.
Le tort du journal est sans doute d'avoir publié le 8 février 2006 douze caricatures du supposé Mahomet parues auparavant par le journal danois Jyllands-Posten le 30 septembre 2005. L'auteur danois de ces caricatures, Kurt Westergaard, avait néanmoins démenti le sens que certains voulaient y mettre : « Je n'ai jamais dit quil s'agissait de Mahomet (
). J'ai voulu montrer quil y avait des terroristes qui se servaient de l'Islam et du Coran comme dune façade ». Je crains que la démonstration soit désormais, neuf ans après, flagrante. Il y a cinq ans, le 1er janvier 2010, Kurt Westergaard avait failli y passer, lui aussi, un agresseur s'était introduit chez lui avec une hache et le dessinateur avait pu se réfugier avec sa petite-fille (il a soixante-dix-neuf ans) dans la salle de bains avant l'arrivée de la police.
Il y avait déjà eu, récemment, un attentat dans un journal, au siège de Libération et à BFM-TV le 15 novembre 2013 mais cela paraissait plutôt être l'uvre d'un déséquilibré.
C'est sûr que cet attentat va faire beaucoup de bruit en France, déjà parce qu'il est le plus meurtrier depuis une quarantaine d'année. Face à des kalachnikovs, que peut-on faire de toute façon ? Les mesures prises dans les heures qui suivent pour sécuriser n'ont pas beaucoup d'intérêt : un gardien de bâtiment ne pourra jamais arrêter un terroriste avec un kalachnikov.
On va pleurer, on va manifester, on va dire la main sur le cur qu'il faut la liberté d'expression et que les attentats, ce n'est pas beau. Puis on oubliera, et on reprendra le cours normal de ses vies et on prendra peut-être même conscience des autres nouvelles qui ont été éclipsées par cette actualité terrible, comme la perte d'une place dans le concours de la plus grosse PIB du monde ou encore l'éviction tant attendue d'un patron de syndicat un peu trop bien aménagé.
La haine semble gagner du terrain depuis une quinzaine d'années. S'en prendre à Cabu, l'auteur tendre du Grand Duduche, c'est montrer qu'on peut s'en prendre à tout le monde. Mais les terroristes l'ont déjà intégré depuis longtemps, puisque les victimes des attentats, ce sont uniquement des innocents, des monsieur-ou-madame-tout-le-monde.
Monde de mouise !
Vivement quand la planète sera gouvernée par les chats...
Chat rit, ha ha :
http://www.pointscommuns.com/charlie-hebdo-commentaire-medias-99739.html
Dernier dessin de Charb :
http://pbs.twimg.com/media/B6vtVXzCEAA6ZCB.jpg:large
Dernier dessin de Cabu :
http://pbs.twimg.com/media/B6v3STkIIAA4gaM.jpg
La Une de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015 :
http://pbs.twimg.com/media/B6v9QQVIIAEuz5s.jpg
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Des elfes et des mots par Milady sysy
Ces mots que je retiens entre mes lèvres sont mes esclaves.
Je les maltraite,
je les ignore,
je les déforme,
je ne les entends plus.
Tous les mots sont des petits elfes moqueurs qui éclairent nos âmes.
C'est toujours dans l'air que je devine les mots,
je ne les imagine point sur la feuille où ils sont collés,
je les vois flotter devant moi,
mes yeux semblent les lire dans l'espace
où ils sont les fantômes de mon imagination malade.
Ma main de rêveuse vibre et tremble en écrivant,
les mots sont bien vivants.
Tels des lutins,
ils en savent plus long que nous.
Quand la fraîcheur des mots se pose sur la robe des elfes,
la poésie en absorbe toute l'humidité.
Feu follet et danse des elfes
et rien de plus...
L'elfe de lune m'est apparue,
rêveuse aux yeux ouverts,
je la vois danser dans le pré de mon trouble,
comme un vertige,
comme un sacrifice,
sur le seul mot que je pleure,
le dernier mot de tout...
L'Amour.
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