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Retro pédalage ou le retour du totalitarisme par Annaconte

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HAHAHAHAHAHAHHA ah quand la pédale n’ a pas lieu d’être joyeuse en Russie ! C’est d’abord Télérama (beh voui je suis toujours abonnée ça fait trente cinq ans et je ne me résouds pas à les abandonner) Télérama donc qui l’annonçait dans son dernier numéro de janvier. Sur le moment je me suis dit « je rêve ». Puis je me suis pincée. Pour être sûre. Je me disais in petto que Télérama n’est pas un journal marrant d’ordinaire, qu’ils sont tout de même plutôt dans les clous en général et que leurs témoignages ne sont pas toujours inventés ni farfelus. Bref j’ai vérifié la couverture pour être certaine que je n’étais pas en train de lire sans le savoir une édition du Canard ou même un vieux Charlie Hebdo du temps d’ Hara Kiri. Mais Kiri jaune.. car c’était bien réel. J’ai même pris la peine d’aller vérifier sur le net, qui comme vous le savez remplace dieu en personne quand on est taraudé par des questions métaphysiques, existentielles ou même des interrogations plus pragmatiques genre comment déboucher son évier ou ses chiottes. Le net a confirmé la véracité de l’article. Ou alors c’est que tout le monde est de mèche ! Alors voilà, je vous le donne comme je l’ai reçu. La Russie qui est désormais un pays d’avant-garde comme on le constate avec satisfaction tous les jours en écoutant les infos, s’est penchée à son tour sur le phénomène des accidents de la route. Elle a bigrement raison : réduire le nombre de décès causés par les accidents de la route est une priorité. Personne n’en disconvient. Et voici ce que les responsables et les faiseurs de loi ont décidé là-bas en Russie, comme parade. (Et quand je parle de Parade, ce n’est pas vain, ni très gay.) Une véritable médication. On se demande qui en sortira vivant. « Début janvier, les autorités russes ont promulgué une loi visant à interdire la conduite automobile à toute personne présentant "des troubles mentaux" bon jusque là tout va bien, on peut dire que cela se justifie, là où cela se corse, c’est que ces troubles dits mentaux sont répertoriés dans ce cas précis, et notamment ceux liés à "l'identité de genre et aux préférences sexuelles". Je récapitule pour ceux d’entre vous qui ont du mal. Le texte promulgué en début d'année entend en fait priver de volant toutes les personnes affectées de "troubles mentaux et troubles du comportement", dont ceux liés à "l'identité de genre et aux préférences sexuelles". Objectif affiché: réduire le nombre de décès causés par les accidents de la route. Vous suivez ? En bref : « si l’ homosexualité n'est peut-être plus un crime depuis une vingtaine d'année en Russie les gays sont encore loin d'être des citoyens comme les autres. » et la liste ne s’en tient pas qu' à eux. Alors dans les faits cela donne « une liste officielle de ces "interdits de voiture" et là tenez-vous bien, la liste officielle mêle les travestis, les transexuels, les fétichistes, les exhibitionnistes, les voyeurs, les sadomasochistes, les pédophiles et... les kleptomanes. Entre autres. Oui vous avez bien lu et c’est bien là qu’on commence par rire... jaune. Et à s’interroger. Grââââââve ! Ce que ne précise pas l’article c’est COMMENT évaluer ces « interdits de conduite » ? Comment déterminer les goûts et les couleurs en matière de sexualité de ces dangereux « déviants » ? En voilà une question pourtant qui mériterait une réponse ! Comme conclut très élégamment Télérama : « Quant aux cons, pas de panique, ils ont apparemment toujours le droit de conduire la nation ». Rions ! :( Télérama N° 3394 page 15 par Nicolas Delesalle http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/les-travestis-et-les-transsexuels-n-ont-plus-le-droit-de-conduire-en-russie_1639805.html Mylène en musique !!! http://www.dailymotion.com/video/x9b3h0_pedale-douce-timsit-extrait-film_fun

Du dégoût au symbolisme par Nadarc

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Il le fit un matin, en se rasant, face au miroir lui renvoyant l’image d’un occidental assoiffé de valeurs aristocratiques et refusant de se laisser engloutir par une social-démocratie lui donnant la nausée. Il avait une sale gueule ce jour là, il avait une sale gueule parce qu’il venait de passer une nuit d’insomnie à tenter en vain d’admettre son impuissance. Écœuré de ce qu’était devenue la France il n’avait cessé de penser au calvaire enduré par Jean Moulin, supplicié par les nervis de la Gestapo et mort sans révéler aucune des informations capitales qu’il détenait sur la résistance. Cette citation du Général de Gaulle « Soldats français où que vous soyez debout » qu’il avait lue sur un monument, face à la gare de Maisons-Laffitte, avant de rentrer dans le hall et de se diriger vers l’un des quais où il devait prendre un train le ramenant à Paris, il se l’était psalmodiée en boucle durant des heures. 1945-1955, une décennie d’après libération, qu’il rêvait de remonter le temps pour vivre, l’avait de nouveau hantée. Un mode de vie : l’existentialisme, l’avait de nouveau obsédé. Une période de l’histoire où tout était à reconstruire, une période de l’histoire où son peuple, asservi par plusieurs années d’occupation, réapprenait à se satisfaire d’avoir à manger, un toit sur la tête, le sourire aux lèvres et de l’espoir dans le cœur. Et Saint-Germain des Prés, le vrai, celui du jazz et de Boris Vian, aujourd’hui terre promise des germanopratins libéraux-libertaires aussi extrémistes et sectaires que l’ultra-droite qu’ils conspuaient. Que ces nantis bobolutionnaires exècrent le fascisme n’était pas un mal en soi, le mal était qu’ils étiquetaient fasciste tout ce qui n’entrait pas dans leur ligne de non-pensée alignée sur celle des dirigeants, mis en place et manipulés par des banques elles mêmes esclaves de leur volonté de puissance, de l’empire. Non, décidément, il n’était pas et ne serait jamais Charlie. Ce massacre tragique de janvier 2015 avait d’ailleurs valu à son ex-pays, puisque l’on avait vu défiler en tête d’un cortège censé célébrer la paix et la liberté d’expression une cohorte de dictateurs africains, un président albanais réputé pour son despotisme et, cerise sur le gâteau, le chef d’un état israélien ouvertement racialiste (avec la bénédiction de l’alliance atlantique), de toucher un fond abyssal dans le cynisme et le rejet de toute forme de dignité nationale. Voyant sa carte d’électeur il regrettait parfois, avec une ironie acerbe, de ne plus consommer ni coke, ni héroïne, elle aurait au moins pu lui servir à se confectionner des pailles à inhaler la poudre. Trop heureux et reconnaissant d’être revenu de douze années d’addiction aux drogues dures il n’allait tout de même pas replonger pour que ce morceau de carton lui soit utile à quelque chose. C’eut été, au vu des efforts qu’il continuait de fournir pour donner un sens à sa vie, une perte de maîtrise désastreuse. Puis les français n’avaient-ils pas ce qu’ils méritaient ? Les présidents caricaturaux, serviles et narcissiques se succédant à l’Élysée n’étaient-ils pas le reflet de ce qu’était leurs électeurs contingentés par les médias ? Georges Darien dont il avait lu « Le Voleur », rendu célèbre par le film de Louis Malle avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal, avait pris le parti d’être révolutionnaire autant par rejet des tortionnaires que par dégoût des torturés. Lui choisit ce matin là, après qu’il eut terminé de se raser, de s’auto-déchoir, par honte et par rébellion, de la nationalité française. Bien qu’il ne parla pas un mot de leur langue il s’autoproclama symboliquement citoyen russe, jura fidélité au Tsar et se torcha l’anus avec la photo d’une blondasse aux seins nus portant l’inscription « Femen », taguée en rouge sur l’abdomen.

Message personnel par Cypou

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Message personnel L’amour est un trésor qu’aux grès du vent il ne faut disperser ; nulle dispense ne m’accorde le droit de fermer les yeux entre vos douces mains en ma chevelure enfouies. N’en croyez point pour autant qu’a mon âge je sois blasé d’une telle attention que, par votre métier, vous pourriez me prêter régulièrement car bien que peu enclin ; depuis mon coming out *…sourire, a empêcher la nature de me doter de cette chevelure* ou autre pilosité me prédisposant à devenir …….pastre par chez nous. Je ne vais pas toutefois vous dire que vous avez de mauvais gouts même si dans vote annonce et long message vous ne faites pas état d’une propension à préférer les douces caresses d’une barbe ordonnée paraissant un peu revêche mais néanmoins aguerrie a concurrencer n’importe qu’elle face d’œuf. Veuillez m’excuser cette familiarité eu égard a tout autre que moi concerné que vous auriez contacté ; j’en suis un peu jaloux voyez vous mais n’en croyez pas qu’il démérite même si de métèque jamais, comme moi, personne ne le qualifiera. Douce fleur de printemps, qu’en votre corolle la senteur de vos trente deux printemps prédispose a une gracieuse éclosion n’attendant que le parfum d’un gentleman cambrioleur, je m’en vais de ce pas rejoindre celle qui, le double d’âge de vous ayant, impatiente dans cette nuisette de satin sortie fraichement de l’armoire, n’attends que la douceur de mes mains glissées sur sa peau tant encore frémissante. Voyez vous je pourrai d’elle vous parler en des mots que peut être vous ne comprendriez à moins que précisément ce soit vous qui, de moi, souhaitiez parler en ces mots. En ce cas voyez ma confusion dans ce refus de votre attente qui me couvrirait du plus odorant bouquet à votre honneur. Sachez qu’à savoir attendre dans la complicité que je vous souhaite d’un séducteur attentif vous trouverez sans nul doute les plus beaux émois qui ont jalonnés ma vie et ont fait de moi le vieil homme heureux que vous courtisez. Je ne vous quitterai point sans combien vous dire votre message me donne du baume au cœur pour qu’a l’ouvrage, avec votre permission, je m’absente vers cette œuvre d’art aux fruits murs sucrés, qui, sur un drap de soie, m’attend. Cypou le 21/02/2015

Louve je suis par Diantre

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Je suis une mère poule, une mère louve, comme vous voulez ! Mais je suis aussi capable de défendre mon espace de femme. Et je suis en colère car on nous culpabilise toujours. Les femmes doivent être parfaites en tout. Ce qui compte, c'est d'aller vers son désir. Ce n'est pas être contre les hommes, mais trouver sa place. A côté !! Diantre !!

Fauve et Rauque par Vraiedevraie69

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Je veux du fauve et du rauque Je veux du rock in the froc Je veux du rock et du folk Je veux l’aurochs qui me rock Plein de synapses dans les muscles Plein d'orgasmes dans la ruche Tout lance-flamme à ma bûche Le vrai drame la coqueluche Je veux le truc qui me tacle L'ami ad hoc le miracle Je veux les clous de girofle Au long cou de la girafe Je veux du fauve et du rauque Je veux l'aurochs dans mon box Je veux le tigre l'effet bigre Les phéromones à leur pic Je veux le sexy on the rock (Je veux l'Elvis, l'Iggy Pop Tom Waits, Chris Isaac, la folk) Le blues, le fauve et le rauque - Ta gueule! - Ok. Merci Iggy, merci Tom. - Ta gueule V.V, me redit Iggy. - Ok, Iggy, je finis et je signe : V.V - Non mais!

Les lecteurs de Télérama sont-ils racistes ? par Jules Félix

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En ce moment, Abd Al Malik est en pleine actualité avec deux "nominations" pour les Césars (qui ont été attribués le 20 février 2015) pour son premier film "Qu’Allah bénisse la France" sorti le 25 août 2014, reprenant son autobiographie publiée le 28 février 2007. L’hebdomadaire Télérama, considéré comme très culturel (d’aucuns diraient très parisien, voire très bobo, en tout cas très apprécié chez pcc, et chez moi aussi), avait sorti son numéro du 18 février 2015 en mettant en une de couverture la tête du chanteur rappeur, également écrivain et réalisateur, Régis Fayette-Mikano, alias Abd Al Malik qui fêtera ses quarante ans le 14 mars prochain. Ce dernier, invité du Grand Journal de Canal+ le 24 février, avait sérieusement blâmé le lectorat du magazine de télévision : « Je sais de source sûre qu’il y a des gens qui se sont désabonnés de Télérama parce qu’il y avait un Noir en couverture ». C’est le genre de déclaration un peu larmoyante et victimisante, ce qui est regrettable de la part d’un chanteur dont j’apprécie à la fois le texte et la musique, très inspirés par Jacques Brel et par son passé de petit délinquant dans une cité strasbourgeoise, même s’il ne fait pas l’unanimité, comme cette gifle apportée par le journaliste Jacques Denis dans Le Monde diplomatique, dans son numéro de septembre 2008 : « L’extrême prévisibilité [de son] verbe ne saurait faire taire l’orage qui menace au-delà du périphérique. (…) [Il] ne constitue en fait que la face audible de minorités devenues visibles par une belle opération de communication ». Du coup, le lendemain, Télérama a réagi assez vertement en donnant des statistiques précises : « Après étude, trois de nos cinq cent mille abonnés ont annoncé leur intention de ne plus recevoir Télérama chaque semaine suite à notre interview d’Abd Al Malik. Difficile d’accuser nos lecteurs de racisme ». En fait, je ne vois rien d’incompatible entre la déclaration du rappeur et la mise au point de Télérama. Bien sûr, la généralisation serait outrancière vu que cela ne concerne que trois lecteurs du magazine, soit une infime minorité. Néanmoins, c’est quand même trois de trop ! Ce qui est surtout significatif, c’est que les gens n’ont plus peur d’exprimer leur opinion raciste. Malgré les ouates du politiquement correct (plus contraignantes qu’il y a trente ans), le racisme primaire est devenu de moins en moins honteux et de plus en plus …visible. Épilogue. L'autre "actualité" d'Abd Al Malik, c'est la sortie, le 19 février 2015, de son livre "Place de la République, pour une spiritualité laïque" (trente-deux pages !). Il était notamment l'invité de France Inter le vendredi 27 février 2015 pour le vendre. Et il a plaidé pour ne pas trop caricaturer l'islam parce que la société était fragile et que les "jeunes des banlieues" n'étaient pas beaucoup structurés intellectuellement et culturellement, et pouvaient donc tomber rapidement dans l'extrémisme et la simplification et l'amalgame. Bref, il était pour autolimiter la liberté d'expression. Mais avec cette réflexion, jusqu'où pourrait aller la société dans ses autolimitations à la moindre contrariété d'un de ses membres ? Le raisonnement a de quoi faire frémir, mais de toute façon, d'autres savent déjà très bien comment réagir pour limiter la liberté d'expression. Tiens, pas plus tard que ce jeudi 26 février 2015, en revenant dans la soirée d'un salon du livre, à pieds, un blogueur bangladais de quarante-deux ans, Avijit Roy, s'est fait massacrer à coups de machette sur la tête près de l'Université de Dacca parce qu'il avait critiqué l'islam radical et défendu la laïcité sur un site Internet. Ingénieur et fils d'un professeur d'université de physique réputé pour son militantisme en faveur des droits de l'homme et de la libre pensée, il avait regroupé des militants du rationalisme et de l'athéisme et avait publié plusieurs essais. Des librairies avaient même renoncé à vendre ses livres à cause des menaces de mort. Sa femme, Rafida Ahmed Banna, elle aussi blogueuse, a été gravement blessé au cours de l'attentat (un doigt de la main gauche a été sectionné)... Autre exemple gravissime d'atteinte à la liberté d'expression politique, l'un des anciens jeunes dauphins de Boris Eltsine, ancien Vice-Premier Ministre de Russie de mars 1997 à août 1998, Boris Nemtsov (cinquante-cinq ans), a été assassiné par quatre balles dans le dos au centre de Moscou ce vendredi 27 février 2015 dans la soirée... Ce qui n'es pas sans rappeler la mort suspecte de l'ancien (très jeune) Premier Ministre de Boris Elstine de juin à decémbre 1992, Egor Gaïdar, le 16 décembre 2009 à cinquante-trois ans, peut-être d'un empoisonnement au polonium, gravement malade sans raison apparente depuis son voyage à Dublin le 24 novembre 2006, le lendemain de la mort par empoisonnement de l'ancien espion russe Alexandre Litvinenko à Londres... Abd Al Malik : http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-45958.html http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-musique-50710.html

Ulysse... par Lilianeandree200

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Heureux présage soufflé par le vent... Au gré de ses vagabondages, de ses voyages, matelot a pris la mer et navigue sur les flots. Il s'est embarqué sur un rafiot hors d'âge. Ce personnage, plein de rage, n'a peur de rien, surtout pas du tangage. Toutefois, il se souvient des témoignages de son entourage sur le chant des sirènes et de leurs redoutables intentions. Elles tenteront de voir son visage et les tatouages sur sa peau cuivrée. De le pousser à l'accostage près d'un îlot désert pour se livrer au pillage de ses biens et au ravage de son corps. Après un mouillage périlleux, il sera laissé sans force sur la plage. Son sauvetage, il ne le devra qu'à sa bonne étoile et aux prières de sa tendre et douce Pénélope. Pénélope qui, en l'attendant au village, se livre toujours au tissage de ses maillots, au tricotage d'un manteau neuf. Elle n'en finit pas de confectionner des écheveaux de laine... Elle brode un nouveau et beau trousseau en rêvant au retour d'Ulysse. Elle garde le troupeau de moutons, s'occupe des agneaux qui viennent de naître. Parfois, près du ruisseau, cueille quelques roseaux puis s'allonge, épuisée, et dans un sanglot, s'endort. Elle attend avec impatience le moment de se mettre au fourneau pour lui cuisiner un gigot aux haricots, mettre les mains dans la farine de gruau pour fabriquer du pain et un gâteau. Comme pour un pèlerinage, chaque soir, elle revêt son plus joli corsage et descend au port. Ses yeux lui font si mal à force de scruter l'horizon. Il lui tarde tant d'apercevoir son bateau à l'accostage. Certains la croient devenue folle mais elle se moque des ragots de son voisinage. Elle sait que bientôt la vague le ramènera vers le rivage. Elle prendra alors son visage buriné par les vents et le soleil entre ses mains. Ils auront bien vieilli tous les deux, qu'importe... Mais elle le reconnaîtra à la douceur de son regard sur elle.

Naturel vous avez dit naturel ? 4ème de Poudres et potions de l'industrie alimentaire par Fautvoir

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Additifs, les arômes ne sont pas des fruits ! Quand ils sont dits « naturels » il faut savoir que la moisissure en fait partie… Dans les supermarchés, les produits aromatisés occupent une bonne partie des rayons. Ces notes gustatives intenses sont élaborées par des spécialistes, un peu à la manière des parfumeurs, mais peu de consommateurs le savent et en sont conscients. Les yaourts avec des morceaux de fruits, peuvent être considérés plus sympas que les yaourts tout bêtes. Or à part les yaourts nature, très peu sont sans arôme. La vigilance s’impose. Les emballages sont trompeurs et dans la plupart des desserts lactés, les fruits sont pour ainsi dire inexistants. Quant aux soi-disant arômes naturels, ils n’ont souvent rien à voir avec de vrais fruits. Udo Pollmer, chimiste de l’alimentation : « Un yaourt aromatisé à la pêche, vous trouvez sans doute ça très bon, mais en fait il faut savoir que cet arôme est obtenu à partir de moisissures. Quand ce procédé est bien maîtrisé, il permet d’obtenir tous les arômes possibles et imaginables. Comme les moisissures et les champignons sont des substances naturelles, le fabricant est en droit d’étiqueter « arôme naturel » même s’il n’y a pas l’ombre d’une pêche dans le yaourt ! La prochaine fois que vous achetez des yaourts aromatisés, essayez de penser à des moisissures sur l’emballage… » L’industrie utilise aussi des bactéries ou des copeaux de bois pour produire notamment l’arôme des yaourts à la fraise. Selon les fabricants, ce ne serait pas nocif pour la santé, mais cela leur permet surtout d’économiser des matières premières naturelles… Bernard Kühnle, Ministère fédéral de l’alimentation BMELV, Berlin reconnait que : « Les arômes ne sont pas nécessairement extraits des matières premières végétales, mais ils ont néanmoins l’appellation d’arômes naturels. Il faut également que le consommateur soit informé de la signification de ces termes. Et c’est là que réside la difficulté. On dispose de moins en moins d’informations et de connaissances au sujet de la composition des aliments » Le consommateur ne doit-il s’en prendre qu’à lui-même s’il se laisse abuser par le terme arômes naturels » et s’il s’imagine que le yaourt regorge de fruits goûteux ?! Thilo Bode, Association de consommateurs Foodwatch, précise : « Les politiciens n’agissent pas toujours de façon censée mais en fonction des décisions des groupes d’intérêts. C’est comme ça, malheureusement. La politique est au service de l’économie. » L’imagination des fabricants est sans limite. Ils font miroiter aux consommateurs un monde sain et naturel en ayant recours à des images lénifiantes dans leurs discours publicitaires. Ainsi une certaine soupe déshydratée aux champignons « velouté aux champignons des bois Maggi, avec des champignons cueillis à la main ! » contient seulement 2 grammes de champignons ce qui lui vaut l’appellation de « velouté aux champignons des bois ». Pour le reste, tous les arômes sont entièrement artificiels (sur la brique est précisé : « Nouvelle recette »…) Suite à l’autorisation demandée à Nestlé, propriétaire de la marque Maggi, pour réaliser un tournage dans une usine du sud de l’Allemagne, le 1er groupe agroalimentaire du monde a décommandé l’interview en raison d’une indisponibilité, comme l’équipe en a été poliment informée. Ils se voient donc attribué le label « 0 information » (déjà vu dans les précédents com. BASF, DANONE...) L’équipe de réalisation tente alors sa chance auprès de la marque Knorr. Il s’agit de savoir pourquoi les fabricants ont aussi recours à des exhausteurs de goût comme le glutamate, un additif très controversé. Le groupe Unilever, propriétaire de Knorr, fait d’abord preuve d’une certaine ouverture. Mais il les autorise à filmer seulement dans le studio de cuisine et non dans le département de production. La mise en scène est parfaitement rodée… Ralf Rohrmus, cuisinier en chef chez Knorr, Heilbronn leur montre : « Voici un assortiment d’herbes et de légumes sous forme déshydratée, comme ceux que nous utilisons dans nos produits. Vous avez par exemple des asperges, des carottes, des petits pois, du brocoli, des poireaux, des champignons et du maïs. » Le responsable du département recherche et développement (Andreas Bieda) accepte de répondre aux questions et affirme en préambule : « Un aliment déshydraté n’est en aucune façon moins bon qu’un aliment fraichement cuisiné » Le message est clair : une soupe en sachet serait aussi bonne qu’une soupe préparée avec des légumes frais. Pourtant quand un aliment est déshydraté et réduit en poudre, il perd de la saveur et de précieux nutriments… Mais en ajoutant des arômes et des exhausteurs de gout aux ingrédients déshydratés, on peut obtenir un plat savoureux… Andreas Bieda, (responsable du département R & D Knorr) : « Si les industriels ont recours au glutamate, c’est pour deux raisons principales. Il rehausse le goût des autres ingrédients présents dans le produit. Et par conséquent, il permet de réduire la proportion de sel dans la préparation. On contribue ainsi à élaborer une alimentation mieux équilibrée » Mais Thilo Bode, de l’Association de consommateurs Foodwatch, précise, lui : « Le glutamate est un additif controversé depuis longtemps. D’après certaines études, il est nocif pour le cerveau. Par ailleurs, il stimule l’appétit de façon excessive, comme on l’a constaté chez les rats. C’est pour cela qu’il est remis en question. » Depuis que le glutamate a mauvaise presse, les industriels misent sur l’extrait de levure... (à suivre) Rappel je continue ici le compte-rendu du documentaire « Poudres et potions de l'industrie alimentaire » de Eberhard Rühle (Durée : 01h00mn – 2011). Précédents « épisodes », les liens des précédents commentaires : Sur les additifs en général : http://www.pointscommuns.com/lcp-commentaire-medias-112028.html sur les alicaments : http://www.pointscommuns.com/lcp-commentaire-medias-112096.html sur les vitamines : http://www.pointscommuns.com/lcp-commentaire-medias-112154.html

Une pensée pour Monsieur Martin de La Roche Mabile par Jules Félix

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La course à la rapidité de l’information a créé une situation très ubuesque qui peut s’avérer très gênante parfois. Car rapidité de diffusion et fiabilité d’une information sont souvent incompatibles. Or, c’est ce qu’il s’est passé ce week-end pour le patron du géant du BTP : le samedi 28 février 2015 dans l’après-midi, Martin Bouygues, soixante-deux ans, deux milliards et demi de patrimoine, était annoncé retrouvé mort le matin même dans sa résidence secondaire de l’Orne. Communiqué de l’Agence France Presse (AFP) à quatorze heures trente avec la mention "officiel", repris par la radio Europe 1, Le Figaro, et même le site Internet de TF1 dont Bouygues est le principal propriétaire, ainsi que sur l’antenne de LCI, filiale de TF1. Un second communiqué apportait la source, pour le moins étonnante, c’était le maire d’une commune voisine : « Les pompiers ont indiqué être intervenus à La Roche Mabile pour un décès, sans identifier la victime. Le maire de la commune voisine a indiqué qu’il s’agissait de l’industriel. "Je le connaissais bien, la famille de son épouse était très engagée dans la vie de la commune", a-t-il dit ». Les premières émotions allaient pleuvoir quand soudain, quelques minutes après le communiqué, à quinze heures neuf, Catherine Nayl, cinquante-cinq ans (à ne pas confondre avec Catherine Nay, également journaliste, soixante et onze ans, toutes les deux nées un premier janvier), directrice générale adjointe du groupe TF1 chargée de l’information, a lâché sur Twitter, dans le genre "j’ai réveillé un mort" : « J’ai eu Martin Bouygues il y a dix minutes. Il va bien et est surpris par cette annonce ». Idem pour Bouygues Telecom : « Tout va bien pour Martin Bouygues, il s’agit d’une information erronée. Merci pour votre soutien, vraiment sympa à vous ! L’équipe Woobees ». Consternation dans les rédactions et probablement grand soulagement dans l’entourage proche du patron. La famille notamment. J’y pense toujours quand un malheur s’abat. À l’origine, une erreur de compréhension. La rumeur de la mort du patron ayant flirté au début de la matinée, un journaliste de l’AFP a tout simplement téléphoné au maire de la commune où se trouve la résidence secondaire, en fait, une commune voisine, Saint-Denis-sur-Sarthon, et le maire, chargé de l’état-civil et donc, de faire les actes de décès sur sa commune, avait confirmé le décès : « Il y a bien un monsieur Martin qui est mort ce matin, mais ce n’est pas Martin Bouygues. Le journaliste m’a parlé de cette mort et j’ai confirmé que monsieur Martin était décédé ». L’AFP a donc dû faire amende honorable : « Toutes les excuses de l’AFP pour cette terrible erreur ». Du coup, cela a même été l’occasion pour certains de s’afficher avec le patron, comme le locataire de Matignon Manu : « Content d’avoir eu Martin Bouygues au téléphone et de partager son étonnement, MV ». Cela me fait penser à un journal très populaire qui, en avril 1986, avait aussi annoncé un peu trop tôt la mort d’un autre grand patron, le vieux Marcel Dassault. Il était pourtant bien vivant malgré ses quatre-vingt-quatorze ans et avait réagi avec beaucoup de flegme et d’humour en disant qu’il avait été très heureux d’apprendre toutes les belles choses qu’on venait de dire sur lui. Il est cependant mort quelques jours plus tard. L’information était juste un peu en avance (tout comme pour Pascal Sevran). Bref, quand la principale agence de presse française, reprise sans ciller par des centaines de médias, balance une fausse information sans avoir vérifié un minimum (contacter le groupe ou la famille), cela ne peut que renforcer ceux qui pensent que l’information est pourrie. Imparfaite, certes. Améliorable, assurément. Mais pourrie, non, elle ne l’est pas, puisqu’elle est capable de se corriger très rapidement et de revenir sur ses erreurs. Reconnaître ses erreurs, même des grossières, rapidement et publiquement, vous en connaissez beaucoup dans votre milieu professionnel ? Cela n’empêche. Hoog, le patron de l’AFP (« Nous présentons à Martin Bouygues et à sa famille nos plus sincères excuses pour cette faute inacceptable »), était sur les rangs pour la présidence de France Télévisions qui changera de patron dans quelques semaines. Assurément, les chiens sont lâchés, ses chances sont maintenant très minces : Hoog dog !

Ma mémoire est une écumémoire cabossée et toute percée par Barioline

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nemours namure nantua C'est pas une ville ni un légume Arrêt. Arrêt brutal. Bruit sec du silence soudain Vertige. Vertige minéral au-dessus du vide. Rien. Rien du tout. respire respire bien long bien profond calme calme reprends nemours namure nouméa ne pas laisser tomber l'affaire foutaises a dit la neurologue foutaises que ça revient si tu laisses tomber l'affaire rien ne vient ni ne revient ni rien toujours rien rien du tout tu vas suivre gentiment le protocole aucun recours autorisé ni demander à quelqu'un ni un dico ni un calepin ni wiki ni rien rien du tout tu en es où tu en es à tu vas où Nemours Namure Nouméa essaie un végétal navet nigelle laisse venir la campagne un arbre bouleau bouseux bouse pourquoi b pourquoi o si ça se trouve c'est ni un arbre ni la campagne ni rien rien du tout tu vas où ne pas te reposer continuer pourquoi tu vas là où tu vas voilà ça va ça tu le sais tu vas chez ton frère ou chez ton père ton père n'est plus ton beau-père tu sais où il habite tu veux le nom de la ville tu troveras le nom de la ville Nemours Namur Nouméa tout ira bien tu en es où pas un légume un arbre un navet une langue un vêtement : Nouméa une odeur : nigelle tu as l'air d'un fou Namure arrête de faire des ronds pose tout et repars à zéro namure, nemours, nouméa c'est ni un légume ni rien rien du tout le téléphone sonne tu leur diras rien tu leur demanderas rien pourquoi tu ne décroches pas tu n'as pas décroché le bruit de la sonnerie s'est arrêté c'était une couleur Bordeaux.

Ambigüité : un paradoxe humain ? par Cypou

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Ambigüité : un paradoxe humain ? Histoire à deux solos. Ils marchaient tous deux, s’enfonçant dans la profondeur du sous bois. Le ciel était bleu. Arrivés en lisière de bois se découvrirent à leurs yeux l’empreinte du temps : profonde vallée bordée de falaises abruptes entre lesquelles, serpentant, coulait une rivière opaline…. paisible. Il avait accéléré le pas. Elle s’en étonnait, ne le connaissant pas. Il bifurqua pour, au plus court, se diriger vers ce sublime point de vue …… et se jetât dans le vide. ………. …………. …………. ………….. ………….. Elle le pressa de ralentir. Il y avait longtemps qu’elle n’avait marché accompagnée. Parenthèse d’une vie ou le voyage à deux s’était tu. Ils traversèrent la lisière jonchée de cailloux et s’assirent non loin du sillon de vie. Ils se mirent face à face, jambes croisées. Ses longs cheveux blonds virevoltant au fil du vent cachaient le visage d’yeux devenus innocents. Tandis qu’il lui parlait d’une voix calme elle décroisa ses frêles jambes et frôla d’un pied timide son genoux. Prétextant une assise inconfortable elle vint s’assoir à coté de lui. Il tourna la tête dans sa direction et posa sa main délicatement sur sa cuisse. Immobiles, ils se regardèrent un instant : instant fugace autant qu’inaccessible Leurs lèvres sublimèrent…….. ; le bout d’un chemin……. ……….. ………. …………. ……….. ……….. …………… ……… N’y a t’il qu’un pas ? …… Faire ….un mauvais pas … Incontrôlable destin….. Étrange impuissance : tomber en amour…. Nature humaine tu nous condamnes…. « Le poète a toujours raison »….. Sous sa plume se cache la passion…..un poison ? Attiré par le vide ; attirance…. Passion ou raison ? : Dissertation ! ….. PS : rassurez vous quant à ma santé mentale…… j’entraine mes neurones à me déchiffrer au travers de …….vous ; nous avons tellement de points communs de (et en) nous ignorés……. Ceux qui ne sortent pas des tréfonds sont tellement superficiels alors pourquoi les citer? raisonnement absurde parce que , comme tant d’entre nous, misérable humain, je veux avoir raison. La culture n’est qu’apparence souvent dans son expression (par trop souvent citations….) ; la mienne s’abreuve de discutions, d’attention, de réflexion et n’est (nait) d’évolution que grâce a vous…. Voila ! un moi, un parmi tant de moi : vous…..genre humain. Troublant, inquiétant, décapant, interpellant : oser le dire…. Je me nourri de vous ; osez dire cela vous (moi) qui prétendez (prétend)…..non, je ne vous connais pas…. Citation : Contradictions ? « Nous avons tous à nous persuader que nous sommes des pécheurs, des menteurs, des voleurs, des tricheurs, des cochons, des infidèles ….» Pierre Martel. J’aime naviguer dans le doute de mes certitudes…. Cypou le 22/02/2015

Suivi de l’épisode 2 « Et que ça saute » par Etenelle

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« Et que ça saute », notre roman écrit en commun, continue. Si le coeur vous en dit , vous pouvez participer à sa rédaction sous le commentaire tenu pas Sablaise : « Et que ça saute ! (Episode 2) » (un résumé de l’histoire en cours vous y attend) ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- CE COMMENTAIRE-CI étant exclusivement destiné à recueillir vos réactions à propos de l’histoire en cours. Nous avons été onze jusqu’ici à participer à la rédaction de ce premier épisode et nous espérons bien que d’autres nous rejoindront pour le second !

Et ce jour là nos âmes mortes par Sysy serenity

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Timide anonyme, Quand la nuit sur sa gorge glisse Ses doigts gantés de souveraine, Elle descend parfois de son trône de lys Dans l'écho des musiques mortes des langueurs De l'automne, demeure encore la douleur obscène D'une larme, qui roule sur vos reproches douleurs Ne la secouez pas, elle est remplie de larmes, Timide anonyme, Avec son seul pseudonyme comme rideau Qu'elle tire sur sa vie, elle combat la peine Qui a cassé ses envies depuis l'âge du préau Elle vit dans un désert et croise dans les livres D'autres regards tapis sur la plaine inhumaine, Ses larmes sont les mots qu'elle a besoin d'écrire Ne la secouez plus, elle est remplie de larmes.

Parle à ma bête, mon sac est balade par Juscaq

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Un vendredi soir, vers les 19 heures, je partais faire le ravitaillement ; pour ce faire je décidais de ne pas m’encombrer de mon sac à dos, habituelle carapace de tortue que je trimballe par tous les temps ; mais à la place je prenais un sac en toile rouge que je pliais et coinçais dans la poche arrière de mon jeans. De cette façon, j’avais les mains libres, ce d’autant que je conduisais une trottinette. Et donc, je partais léger, et le coeur aussi pesant qu’un chœur d’église un jour de Carême prenant... En ce moment de ma vie, dans mes cinquantième rugissant je pensais avoir reniflé la fleur de la tige ; je pouvais me dire heureux comme un coton dans l’oreille d’un muet avec les désagréments du sourdingue; bien entendu je pouvais être heureux, le temps qu’un parfum perdure dans la mémoire fraîche au senteur vague des lèvres dans lesquelles il ne faut pas essayer de mettre les doigts dedans… Faut il des phrases pour être heureux comme une araignée dans sa toile ? les mains libres ? Les mains libres : « je n’ai jamais tenu sa tête dans mes mains » ( un dessin de Man ray l’illustre par une toile d’araignée prise aux deux mains ) des phrases toujours des phrases dans l’écran dirait le modo… des phasmes, toujours des phasmes dans l’étang dirait l’ entomo… des fantasmes des fantasmes dans l’écrin dirait l’ éroto… Tout bonheur quel qu’il soit est un passager du vent qui passe en habit de fortune pour des airs d’importance, qu’il se donne, ne valant pas un clou sur la potence de vivre à point nommé du désir immanent dans l’armoire à tringle de l’existence...et avec Marcel c'est pas du Polo au crocodile alors…et oui des phrases et des mains qui les écrivent ... Voila donc que je descendais tout le long du ru, mais ce ru là n’était pas un mince cours d’eau dévalant de la colline ! Dommage ! Je le descendis, passant des barrières en chicane, ralentissant au niveau de quelques piquets se fixant à mon approche : humains se mouvant avec précaution sur le trottoir, et pour lesquels humains je m’interdis toujours le slalom ( et voire même le shalom) jusqu’au feu tricolore où je pouvais passer sur l’autre rive, car là se trouvait le magasin alimentaire avec un grand C comme Chemins Croisés ; situé juste à coté de quelques commerces, avec un bar qui faisait le coin de rue, dans lequel des gens se mêlaient les uns aux autres, qui pour regarder le match de foot sur grand écran-que je voyais au passage dans un angle - , qui pour acheter des tickets du gratte- perd, qui pour boire un verre d’opaque liqueur… Il y avait aussi un magasin de vêtement coincé entre le bar et le magasin d’alimentation, je ne l’aurais eu deviné si ce n’est le mannequin en vitrine assez visible et stupéfiant de réalisme qui en faisait la proposition de s’habiller dans la convenance...d'une certaine conviction de la pudeur . ( hahum, avec un voile sur la tête et un gilet-mais pas pare-choc- sur le corps, le tout dans les tons gris noirs beige…hahum ) J’entrai dans l’hyper et pris l’option panier avec anse plutôt qu’avec roulette. Je me rendis d’abord aux fruits, pris quatre pommes golden au jaune pâle de peau flashé de roses ; j’hésitai ensuite assez longuement sur les plats préparés, hélas, je n’avais pas le temps de me faire la popote, je fis le choix fourré des tortellinis, et complétai avec un cantal et du pesto. J’hésitai devant les nems, tout de même il y en avait trop dans un même paquet et fallait faire le riz avec ; et j’y pensai trop à ce que je n’aime et que je me mis bêtement dans la tête et de chantonner que je n’aime que je n’aime … Aussi, je pris un pot de compote aux fruits rouges auquel je vérifiai la teneur en sucre et j’avais tout de ma liste en tête, toutefois j’avais envie de me rendre aux livres et magazines… ci fait, l’on y voyait les sempiternelles auteurs débités en haute fréquence et dont je ne m’autoriserais pas ici d’en faire une énième publicité, là où moi même piètre écrivailleur –dans l’écriture à haute tension herméneutique- je me sens pris dans un remous de l’écriture hermétiste par l’inspiration des mots retors qui me tourbillonnent en tête alors que théoriquement tout devrait coulait de source- cependant, je lisais un morceau de Tartt , mon écrivain au long cours préféré du moment : « Je passais un temps considérable à détailler deux minuscules peintures à l’huile dans des cadres dorés accrochées au-dessus du bureau, l’une représentant des paysans patinant sur un étang gelé près d’une église, l’autre des bateaux à voile fendant une mer hivernale houleuse : il s’agissait de reproductions décoratives, rien de spécial, même si je les étudiais comme si elles contenaient, de manière cryptée, la clé… » Je me disais que je le lirais un jour ( il m'en faudrait même une bonne semaine de vacance) ce roman de 800 pages au chardonneret de couverture comme aussi bien j’avais lu « le petit copain » sise dans la petit chambre bleue ma chère et tendre enfance, chez ma mère où j’avais passé le dernier Noël… Je me rendis aux magazines et journaux, dans l’intention illusoire de me donner de la source fraîche à l’actualité sacerdotale et chargés de bien des résonnances à ressasser et pour en mieux comprendre les enjeux, les buts les finalités dans le bain mouvant des idées bêtement accrochés aux hommes... les rosses... car finalement j’étais encore assez marqué par les événements du début d’année et me souviendrais pour toujours de l’endroit où j’étais le sept janvier à m’acheter deux pantalons neufs. Et ce jour là j’avais pas piscine comme un 11 septembre. Les Journaux et magazines se trouvaient sur tout un pan de mur en continuité avec les caisses ; De la droite, où se trouvait le rayon féminin jusqu’à la gauche- il y avait bien 10 pas à faire- où se trouvaient les magazines de science, histoire, société ... et aussi un présentoir porte revue tournant sur lui même qu’il fallait contourner pour accéder à la caisse toute proche ; je n’arrivais pas à me décider faisant les cents pas devant ce gros amas de papier, et faisant tourner plusieurs trois fois le présentoir, tout ça pour me rendre enfin à la caisse que je voyais libre pour l’espace du client suivant, et d'un seul client précédent, et d’y poser les courses ; ce faisant j’avais été surpris de repérer le Charlie toujours vert et bien rangé, caché par d’autre revues remisés par dessus…et aucun Charlie du « c’est reparti ». Alors que je posais mes courses sur le tapis, un coup d’œil me fit voir que toute les caissières étaient du genre bien typée, maghrébines ou asiatiques, et en attendant que la caissière en ait fini avec les deux dames –ce devait être une mère et sa fille-et je replongeais mon inquiétude sur le présentoir, et relevant la tête, soudain je vis le regard de la jeune fille posait sur le mien... cependant que je continuais de mon intérêt à fouiller le présentoir, subrepticement je vis qu’elle me fixait encore, alors je la regardais aussi, et alors ses yeux calmes et inexpressifs ne s’échappaient pas des miens, inquiets pour un rien, et c’était moi le plus gêné qui finissait par regarder ailleurs ; j’eus le temps de les apercevoir, la fille et sa mère, s’occuper à ranger les courses, mais elle, la jeune, dans le dos de sa mère, n’était pas gêné de me fixer et on aurait dit un félin qui contemplait le trou d’une souris prêt à sortir …Elle me connaît ? Me reconnaît ? Je me posais la question, son regard me gênait car elle était bien trop jeune pour susciter quelques désirs… elle était assez jolie, le teint clair les cheveux blond clairs et frisés; dans les 16,17,18,19 ans, je n’aurais su dire; sa mère ne faisait pas tant sa mère en représentante de la méditerranée que sa fille avec sa tignasse blonde ressemblait à une irlandaise; après tout, ce n’était peut-être pas sa fille, peut-être une nièce… la mère portait un foulard et pas la jeune fille qui, elle, de par sa coiffure exubérante me faisant penser à l’héroïne de « rebelle » ( dessin animée); un assez beau visage, sans tâche de rousseur, et de beaux et gracieux traits … Me voila donc une bonne fois pour toute au caisse, et elle, la jeune frisée, ne manque pas de partir avec sa maman du magasin tout en me lâchant un dernier missile oculaire sans même un clignement d’œil… Touché mais pas coulé ! Et la caissière, une assez forte femme à forte poitrine n’eut, en revanche, aucun regard quant à mon clientélisme discret et quand elle me rendit la monnaie ; et je finis par sortir du magasin à mon tour, me doutant bien que je ne la reverrais pas de sitôt, la fille au regard étrange et statique … je fis porter au guidon de la trottinette mon sac en toile rouge chargé et je roulai tout en remontant tranquillement la pente ; je voyais la nuit peu à peu descendre d'u ciel se portant aux étoiles et des rectangles de lumière oranges apparaissaient dans les immeubles qui me faisaient levé la tête, et cette femme à sa fenêtre, dans l’ombre, se penchait un peu trop qu’on aurait dit qu’elle voulait attraper le sol… Je repensais au regard captivant de la jeune fille, et regardais sur moi si je n’avais la brayette laissée ouverte : tous les boutons n’étaient pas accrochés. Peut-être elle m’aura vu comme un homme célibataire faisant ses course de célibataires et à l’instar de sa mère… peut-être il y aurait le manque d’un père dans une situation familiale complexe… peut-être, par le printemps en ligne d’horizon, elle exerçait son charme juvénile sur un homme mûr pour voir l’effet que cela fait, peut être elle m’aura trouvé papivore inquiet de recherche vaine...un tas de peut-être ! Et je regardais machinalement mon sac …soudain une révélation soudaine ! Sur mon sac, des inscriptions était apposées, mais une seule phrase, une simple phrase, un sujet, un pronom, un verbe, la même phrase traduite en dix langues différentes, reproduite du haut jusqu’en bas du sac, à commencer par la phrase en français, en dessous l’allemand, puis l’italien, l’espagnol…chaque phrase sur un fond de nuance différentes, du rouge au rose… le sac, qui était dans ma poche arrière…qui dépassait de ma poche... Non ce ne peut pas être ça ! Mais si c’était ça, ce serait trop beau, et trop sot ! Trop beau et trop stupide de croire qu’un vulgaire sac de course puisse s’éprendre d’ une jeune femme en devenir.

Coup de cœur… par Roisin

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Récemment, je zappais, je cherchais un truc à regarder, l’émission qui fait passer le temps quand on est d’humeur zombie après le travail. Je tombe sur une émission musicale et j’entends une voix incroyable…un chant un peu déjanté…une fantaisie…et je suis happée par l’image d’une jeune femme aux cheveux blancs ébouriffés aux yeux très clairs…un grain de folie dans l’œil. Je ne touche plus à la télécommande et mes oreilles se laissent bercer par ce chant de sirène. C’est ainsi que j’ai découvert le groupe St Vincent et surtout sa chanteuse énigmatique Annie Clark. En l’écoutant, j’ai pensé à PJ Harvey mais aussi à David Byrne (Talking Heads) et je viens d’apprendre qu’ils ont travaillé ensemble en 2012. Très enthousiasmée par ces deux artistes, je vous propose de découvrir St Vincent et sa collaboration avec David Byrne… Bonne écoute… http://www.lastfm.fr/music/St.+Vincent/_/Digital+Witness http://www.youtube.com/watch?v=hpPYKJAnwUo (Attention ! Vos jambes vont se mettre à danser toutes seules !!! Magie !!!!)

HOLLYWOOD CINE par Minos36

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Hollywood ciné Est un terril noir noir Que même Vincent refuse de peindre Hollywood est une montagne De matière fécale, De scories sentimentales, Un corbeau en birdman Dans le cul de N. Kidman, Hollywood nous suce Notre matière cérébrale, Nous laisse tête de mort vidée Comme celle d'Hamlet Et la voilà la question : To fuck or not to fuck Ce cinéma animal?

tranquille comme baptiste par Syllabique

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Quand on se promène en soi, tranquille comme baptiste, avec l'envers et l'endroit, je marche dans la rue imaginaire où mes pas me portent. Je suis sorti d'un concert, la tête pleine de douceurs et d'épices, à l'angle de la salle de concert , les yeux des rares passants étaient couleurs de paix. Ce concert éclatant d'un chanteur à la voix cassé qui se laisse à dire ce qu'il ressent avec des mots qui s’enchaînent sur la musique qui soulignent. « Pour que on s'use au fil de l'eau, je passerais la main comme ça... » Dans cette bataille de la vie, on est aidé par la poète et leurs musiciens. « J'ai pleuré pour l'enterrement de la lune » Les poètes pleurent pour l'enterrement de la lune et passe la main comme ça dans les cheveux des femmes. La poésie c'est d'imaginer que tout est lié dans l'espace, que tout est une harmonie qui nous fait croire que la fureur qui est en nous peut s'apaiser un instant. Quand les poètes font descendre en nous cette paix qui nous met les larmes aux yeux en nous obligeant à revenir aux doux sentiments, cet instant fugace est une joie qui nous réconcilie avec les autres. En ce moment où l'insouciance est le cadet de nos soucis « Permettez moi Madame, je vous laisse mon âme et je reprends mes nuits » Ce qui est formidable avec la vie, c'est qu'elle produit ceux qui nous permettent de la supporter.

Le chat de Gaza par Jules Félix

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Le dessinateur de rue Banksy s’est "amusé" à dessiner un chat sur un mur de la bande de Gaza. Au milieu des ruines de l’été dernier. Et le chat est très mignon. Un chaton même. Pas un cochon. Et les ruines, à Gaza, elles risquent de rester longtemps ainsi, car la reconstruction se fait très très lentement. Certains disent qu’au rythme où les camions pour acheminer les matériaux de construction sont fouillés et vérifiés pour passer la frontière, il faudrait au moins cent ans pour tout reconstruire. Mais tout le monde s’en tape dans les médias, car il y a pas mal d’autres sujets encore plus brûlants. Gaza ne refera parler que lorsqu’il y aura de nouveau des bombardements. D’où le chaton qui a l’avantage de faire parler un peu de Gaza même si ce n’est plus trop d’actualité. Le chaton est à cette adresse : http://minilien.fr/a0nqh6 En quelques sortes, le chat de Gaza est un leurre pour amener les médias et ceux qui les utilisent vers Gaza. Mais alors, quel rapport avec la charmante actrice Marion Cotillard ? C’est Daniel Schneidermann qui a fait le curieux rapprochement dans son édito du 27 février 2015 : Marion Cotillard est en quelques sortes la chatte de Big Guimauve. Oups, je ne voulait pas mettre chat pour une femme, mais je crois que la phrase tourne au vinaigre. Disons que pour attirer la sympathie des médias, le Président de la France a voulu se faire accompagner de deux charmantes actrices, Marion Cotillard et Mélanie Laurent, dans son voyage aux Philippines pour professer les vertus écologiques à l’ensemble de la planète si ce n’est à l’ensemble de l’univers. Certes, il y avait aussi dans ses bagages Mère Ségo et Monsieur Hulot, mais nul doute que Marion et Mélanie furent les véritables fées du séjour. J’ai même cru voir qu’une troisième actrice avait fait le trajet auprès de Gros Doudou. Schneidermann se gausse même un petit peu (et il a raison) quand Marion Cotillard soutient aux micros à Manille, à la suite de ses conversations dans l’avion (j’imagine que c’est plus sympa de voyager à l’autre bout du monde avec elle qu’avec Fafa), que notre représentant, à propos du réchauffement climatique, tient « un discours très intelligent et réfléchi » : « Nous voici rassurés. Si elle lui donne un brevet d’intelligence, tout va bien ». Elle devrait aussi proposer ses services pour inverser la courbure de l’espace du Pôle Emploi. Tout ça pour montrer que l’attention ne peut être attirée que par des trucs qui attirent. C’est bête, dit comme ça, mais ce n’est pas nouveau. Turner n’hésitait pas à rajouter, pour concurrencer un autre peintre rival dont les tableaux côtoyaient les siens dans une exposition, à rajouter in extremis une petite bouée rouge dans son port un peu terne pour en incarner toute la splendeur. La bouée est ici : http://minilien.fr/a0nqmy Marion Cotillard, c’est la bouée rouge de la splendeur de Guimauve. Nous voilà donc effectivement bien rassurés !

La brume n’a jamais fini de se lever par Jules Félix

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C’était comme ça. Tu as oublié les rames. Et ce fut le départ. L’analogie est assez bête. Pourtant, c’était cela, dans ma tête. Le petit bateau vide. L’embarcation qui a juste servi. Pour la traversée. Et qui attend, stationnée. Pour une autre. Pour un autre. Un petit matin frisquet. L’âme encore recouverte. Du voile de petit réveil. L’horreur est douce. Les mots sonnent harmonieusement. Les phrases sont sous le ronronnement rassurant. Des chargés de dire, des chargés de parler. Je l’ai su. Avec ce petit décalage d’une journée. Une nuit de gagnée. Le pied emmailloté. L’esprit dans l’angoisse. Cette image qui revient. Sans cesse. Ce bateau. Comme s’il avait été au bord de la Gartempe. Dans l’oubli des martins-pêcheurs. Et des petits chevreuils. La brume matinale. N’a jamais fini de se lever. Avant la tombée de la nuit. Je rame. Tu embarques. Je rampe. Tu débarques. Silencieusement. Mais la présence toujours vivante. Tu m’attends.

3 - Le temps de la séduction... par Luigi Manata

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Il y a toujours un état de grâce dans toute rencontre amoureuse. C'est cet instant ou tout l'être est tendu dans la conquête de l'autre... du moins si « l’étincelle » est réciproque ; ce que l’on sait assez vite en général, sans même que l’autre ait à dire quoi que ce soit. À cet instant, je me crois capable de me transcender, de me dépasser et même de changer. D'ailleurs, nous sommes tous pareils, c'est avec notre meilleur visage qu'on se présente à l'autre ; même si parfois cela peut prendre la forme du « jeu de la vérité », dans une surenchère d’aveux de « défauts » qui au final a souvent pour effet de rendre l’autre encore plus attrayant par sa sincérité. Quand ça se passe bien, l’autre entre en nous et nous rentrons dans l’autre... seulement mentalement bien entendu, avant de matérialiser cet état plus concrètement... et ce n’est en principe que du plaisir. Quels instants délicieux que ceux où nos pensées vont vers l’autre, sont avec l’autre, partout et toujours... Même si le trac peut parfois s’immiscer dans les moments d’attente de l’autre, n'avez-vous jamais remarqué à quel point les yeux irradient lors des premières rencontres ? Comme nous sommes beaux. Et c'est vrai à cet instant, nous sommes bien les meilleurs hommes et femmes du monde. Nous n'en doutons pas et nous ne voulons pas que l'autre en doute. Et parfois ça marche…, je n'ai jamais autant évolué que mû par mon désir de plaire à l'autre ; « pour qu'elle m'aime autant que je l'aime ». Je ne sais pas combien d'années d'analyse cela m'a fait économiser (du moins dans un premier temps…), mais ce qui est sûr c'est que l'urgence du désir de plaire, le choc de la réalité, valent bien toutes les questions que l’on peut ressasser à l’infini sans jamais trouver d’issue ; parce que l’autre devient LA seule réponse à toutes les questions. Même si au fond de nous, nous savons que ce n’est pas vrai, nous voulons y croire et après tout qui pourrait nous en empêcher ?... Qu'est-ce qui m’anime ? Qu'est-ce qui me motive, au point d'avoir la certitude que je peux être autre chose que ce que je suis ? Au fond, peut-être que je suis comme ces petits garçons ou filles qui gonflent le torse en tenant la main de leur parent et qui dans leur imaginaire se sentent investis d'une espèce de toute-puissance qui leur permettrait d'être leur égal. Le problème c'est qu'être quelqu'un d'autre par « amour » ça ne dure pas ; pas plus pour moi que pour d'autres d'ailleurs. Je crois même savoir que c'est une des « plaintes » principales des femmes ; qu'elle arrive après quelques jours ou 7 ans, presque toutes évoquent la perte d'identité que constitue pour elles le fait d'aimer. Comme si aimer impliquait pour elles, d'abandonner toute revendication à l'individualité et, plus grave, à savoir qui elles sont. Comme je les comprends ces femmes, moi qui ai trop souvent eu le sentiment qu'aimer me perdait ; avant de ressentir à quel point, je me faisais finalement totalement chier… C'est à cause de sentiments comme ceux-ci, que je n'ai jamais réussi à m'assimiler à la grande majorité des stéréotypes véhiculés sur les hommes ; ceux qui continuent à vivre comme s'ils étaient seuls et pour lesquels c'est une évidence que leur femme doit s'adapter à ce qu'ils sont… et même que c'est ça qui constitue leur charme à ces hommes avec leur certitude qu'ils ne peuvent qu’être aimés… enfin, jusqu'à ce que leur femme les quitte. Mais aujourd'hui les femmes quittent tout le monde, moi « si différent » inclus, alors ce n'est même plus une explication à leur rupture. Cela me rappelle cette énième blague sexiste : « Une femme épouse un homme en espérant qu'il changera, mais il ne change pas. Un homme épouse une femme en espérant qu'elle ne changera pas, mais elle change. »… Et si on s'autorisait tous à vivre ce qu'on est et même à changer, ça serait pas mieux que bien ? Avec l’expérience, j’ai appris à ne plus confondre séduction et emprise, besoin et amour, mais à ma grande honte, j'ai oublié qu'il ne suffit pas de dire les mots et d'être attentif à l'absence d'ambiguïté ; l'autre vit sa vie intérieure et peut s'égarer dans les méandres de sa psyché et de ses sentiments, au moins autant que moi... Pourquoi suis-je toujours en attente de celle qui n’est pas à côté de moi ? Pourquoi dois-je être quelqu’un d’autre pour que celle que je désire puisse m’aimer ? Quelle misère, … je me demande si je ne devrais pas assigner mes psys en justice pour m’avoir vendu les questions sans les réponses…. Rendez-moi les années 80... On s’aimait, on s’aimait plus ; c’était rarement un drame et jamais compliqué... Au pire, on se bourrait la gueule et on pleurait dans les bras d’un ami ou d’une amie ; et le lendemain on passait à autre chose... Je me demande où est passée cette insouciance... Nota bene : je rappelle que ce texte est une « création littéraire », pas une « tranche de vie »...
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