En la prunelle de ses yeux,
Quand lombre gagne sur le jour,
Tant de marins se sont noyés.
Happés par le vide sombre,
Aveugles, maudissant le sort,
Cherchant un port où soublier.
Nostalgie de la lumière,
Ils cherchent parmi les étoiles,
Celle qui saura les délivrer.
Ses lèvres exhalent un chant,
Qui dans lâme trouve un écho,
Vaincu, saccrochant à lancre.
Les galions glissent naufragés,
Sur sa peau mêlée aux senteurs,
Des passions longtemps réprimées.
Belle, Lolita de Valence,
Bracelets aux chevilles, dansait.
Piétinant sous ses pas, les curs.
Et la foule démoniaque,
De lenfer mugit sa rage,
Envoûtée hurle sa haine.
Cétait au temps des hidalgos,
De lAlcazar et ses trésors,
Sur la place dun village.
Le doux parfum des orangers,
Sous un soleil implacable,
Répond au miel et à lambre.
Les rues bruissantes de couleurs,
Sinclinent sous le poids du vent,
Entre les pages dun livre.
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