Je ne pensais pas que je pourrais un jour exprimer un intérêt soutenu pour les élections sénatoriales. Mais je me fais vieux et je suis forcé de reconnaître que le président Sarkozy est bien le président de la rupture.
Il restera dans lhistoire de la Vè République comme le pilote du changement de majorité dans cette auguste assemblée. Deux jours après les résultats, il na pas hésité à déclarer :
"On perdra dans la dignité la présidence du Sénat".
Cétait lors dun petit déjeuner.
Mais il na pas dit :
"On perdra dans la dignité la présidence de la République".
Il conviendrait de ne pas enterrer trop vite ce grand stratège qui a sauvé la Libye et continue de se reproduire à un âge déjà avancé.
Sarkozy bouge encore et continue de faire bouger les lignes. Dans la dignité.
↧