Mon regard se balade à la recherche de la « bonne affaire », quel bouquin va me séduire ce soir ?
Je viens de terminer « le cercle littéraire des amateurs dépluchures de patates » qui restera peut-être attaché à mes vacances 2010. Jen ai quelques-uns de bouquins associés à des souvenirs de vacances tel « le procès » millésime 1979 !
Mon regard va et vient sur les piles de livres, un étranger ? la Rhodésienne Yvonne Vera, le Belge Henry Bauchan ou le Congolais In Coli Jean Bofane ou bien vais-je aller à la découverte de la prose de Claudie Gallay ?
Il y en a un peu dans tous les coins, bouquins offerts, achetés sur un coup de cur, qui mont appâtée par un titre ou une illustration, accrochée par le résumé, ou bien prêtés et qui attendent mon bon vouloir.
Quest ce que jaime ça, savoir quil suffit que je tende la main pour entrer dans un univers nouveau même si parfois mon cerveau devient réfractaire à se laisser capter par les petits signes.
Soudain, ma pupille sallume, mon regard devient jubilatoire, je viens dapercevoir une revue abandonnée par un visiteur, qui me fait de lil
« La vie du tracteur ».
En plus, cest nouveau, cest marqué dessus !
A moi la littérature agricole, je découvre que pour 1600 euros, je peux moffrir un vrai tracteur, un Massey Ferguson 865 ds. Culasse HS ( ?) mais moteur en état de marche. Ça donne à réfléchir, non ?
Finalement après la lecture de lépopée de John Deere, jattrape la Française du terroir Claudie Gallay : les premières lignes me mettent leau à la bouche : « je buvais mon café. Les coudes sur la table. Contre la porte du frigo, les derniers dessins des filles. Les fleurs de la tapisserie. Des marguerites à pétales blancs. Huit pétales par fleurs. Le motif répété. A linfini. »
Pas si terroir que ça finalement ; lhistoire « Dans lor du temps » me ramène chez John Deere, aux States, chez les Indiens hopi dArizona.
Waouh, ça le fait, bon pour le service !
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