Entre le temps des deux étés
un nuage sur la Seine
calme matin, aube indivise
ici mémoire est entrée
des souffles y viennent
nul besoin de l'empire
parquoi l'arbre est né Voyage
suffit au voyageur
chante l'écorce
archipel des histoires dessinez vos fruits fleurs
un pannier de semblance
poignée de corde
devant toi matin calme et haut
devant la ville
un printemps te voit
pardon des reviens-t'en
souvenir de Paris
passage éveil
marches des lumineux au dessus
saison mentale
sans attendre au retour
nuage rose et deux traits ivresse étoile
des voisins viennent
quarante années de jour
voisinage étonnant qui saura bien nous dire
vraies histoires sans les vivre
marche du temps
moisson d'humanité sans prière
autre phare
demain m'attend
je et toi ma semblance a visage inhumain
mais pensée vive
demain serons
je goûte de ces fruits du verger des hauteurs
marches des fleurs
jardins étranges
abdique ma saison trop humaine trop nuit
demain viendra
j'attends ta voix
Dimanche est un beau jour
matin se clôt
s'ouvrent deux mains
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