L'amour bègue par Abicyclette

"sétémoi sétémoi sétémoi nou nou an an nou lnou voné-é voné né nè sepa sepa sé sè situ situ cher cher ma ma ji ji èr èr os oz an an té té lo lo sa sa liv liv bi bi frou frou tan tam amelle, (l)am-elle elle mafè mafé miaou miaou - assé assé dron ron tu tu tut tè tè tu tu sè sè zir sir conspè sconspè bé bé lè lè lè ché ché man man sétassé sétassé oudécalot oudécalot mè mè né né salé salé las las-suit suis tout toutou ouaf ouaf sal sal as as tic tic okin okin jo jo fissa fissa inssi inssi-ste ste plè plè il il ico ico soui sui tan tan du du ki ki avan avan ce ce dou dou dou teta teta po po lisson lisson mon mon devenu(s) devenu bon bon suis suis (i) ému ému tin tintamar tintamar la la pe pe ti ti gre gre din din dono dono con-con-trassepsion con-trasep(ta)sion…npreservatif lpreservatif takaporté takapoté-tiré étiré" ---------- C’est lors d’un voyage où je louais une nuitée dans un mauvais hôtel aux cloisons fines que je découvris l’amour bègue. Les hoquets saccadés s’échappant de la chambre d’à côté me firent d’abord tendre une oreille étonnée puis l’accoler à la paroi comme une ventouse. D’abord je ne perçus rien d’autre que d’ incompréhensibles borborygmes . Mais très vite je compris assister en direct aux ébats d’un couple hétéro dont les meilleurs orthophonistes n’ont pu vaincre les handicaps. J’ouï que pour lui, poète proustien, l’essentiel du désir se cueillait dans la saveur de madeleines d’un temps perdu/retrouvé sur la poitrine de sa compagne et de sa nourrice. Elle, hédoniste autoritaire, femme de caractère portant la culotte, savait quel était son plaisir: ici et maintenant. En voici la transcription : Lui- Cet émoi c’était moi ; c’est « aime-moi !»: nounou nouant en nous l’nouveau-né et vos nénés, n’est-ce pas ?. Ce passé c’est, si tu situes, chercher ma magie. J’y erre : Eros osant hanter tes lolos ça salive live. Bibi froufroutant tant ta mamelle ! : l’âme elle m’a fait, ma fée, miaow- miaow. Elle- Ah c’est assez dronron ! tu tututes, t’es têtu… tu sais saisir circonspect squ’on spaie bébé : les laits léchés chez manman. C’est assez cétacé : ou décalottes ou des calottes mais mes nénés salés ça les lasse. La suite ! Lui suis tout toutou ouaf ouaf Elle …. Sale salace astique ti coquin… aucun jojo nfit ça fissa ainsi !... Insiste ste plaît…. Lui Plait-il ? illico! Hic ? Os ? oui, suis tant tendu du kiki ! Elle … Avant avance ce doux doudou … te tâte ta peau, polisson !… lissons mon mont de vénus devenu bonbon suisse Lui- Suis si ému et mutin ! Elle- Tinte! Amarre ! tintamarre !....... là …. là…..là……lape petit tigre, gredin ! dindonneau ! donne au con contraception contre accep(ta)tion… n’préserve hatif l’préservatif : t’as qu’à porter ta capote étirée et tirer ! Finalement les laissant à leurs jeux aimables je me recroquevillais seul sur ma couche. J’enfournais alors boules quies en pavillons et (ne sachant que sucer) pouce dans la bouche, me promettant de vous faire part de ma découverte, encore une fois convaincu par un adage qui peut (las !) s’appliquer à tous mes commentaires: « c’est ceux qui en parlent le plus qui en font le moins »