Des aubes passagères ainsi qu'un long sommeil
ruissellent sur ta vie, et la porte des jours
vers toi s'ouvre en silence ainsi qu'une demeure
pour la neuve naissance où tu sauras ton nom
un nom d'enfant perdue parmi des voiles d'or
des vapeurs de l'Orient dessinées pas à pas
par un soleil tardif qui voulût que l'on crût
au passage des souffles porteurs du même désir
au midi de ton jour qui en toi sera vrai
tu ne sauras que nier sinon un Oui devant
une table d'aubier où des papiers seront
emplis de cette course que tu sais noire et blanche
et demain, quand seront des langues mieux savantes
en plus humbles marcheurs nos rogations sous lui
diront au vieux soleil d'abolir le vieux temps
et à nous de chercher une halte en sa nuit
13/12/11, impro de la sainte Lucie
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