En chien de fusil recroquevillé, mon corps en délicieuse détente
Asymptote branche infinie ... A toi en pensée, je me relie
Telle une liane ,je déroule ma mélopée dinvocation à létreinte
Par une douce plainte je tévoque
Afin que tu surgisses du bois dont on fait les éros
et me raméne aux sources de l'Orénoque
Et la dérive doucement samorce, convexe je flotte, telle une branche morte sur lamazone
Je te convoque
Tu me rejoins et épouse noueusement toutes les parcelles de mon corps devenues aires ogènes
En douce mêlée sans faute semboite ton plant de vigne vermeil
à la bouture de mon bois devenu très tendre
Suavement nous nous greffons
Ta sève minonde et me féconde au monde
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