SIL EST PLUS INJURIEUX ET INSULTANT DE SE FAIRE TRAITER DE « SALE MEC » QUE DE « CONSULTANT ».
Bien sûr, Nadine excusé des exiges. Cest son rôle. Mais le Président est resté dans le sien. Il préfèrera toujours les excès de la caricature à labsence de caricature.
Mais quelques jours après la parodie à quoi sétait livré le candidat Hollande, le 3 janvier, dans Ce soir ou jamais, le Président a dû tomber à la renverse en entendant le compliment que lui faisait un rallié de fraîche date à sa propre candidature.
Taddéi recevait ce soir là lancien trotskiste Edwy Plenel, le toujours libéral Guy Sorman et un poseur qui fait sa niche et se nomme Eric Brunet.
Sa posture, cest celle du réactionnaire, né dans une famille de gauche, encore traumatisé par la victoire de Mitterrand en 81 et qui voit la gauche partout.
Là, il venait pour faire au monde deux révélations : il a rendu sa carte de presse (il ne supportait plus tous ces journalistes de gauche : Zemmour, Elkabach, Aphatie) et il a reçu pour la première fois une carte délecteur afin de voter Sarkozy.
Accessoirement, il venait pour un livre : POURQUOI SARKO VA GAGNER
Quelle familiarité. Si le Président est réélu, il passera pour un visionnaire et passera encore plus souvent à la télé.
Après les polémiques dusage, ce 3 janvier, la conversation est « tombée » sur laffaire SEAFRANCE. Cétait quand le Président venait de se rallier à la solution dune coopérative ouvrière, deux jours après les propos du ministre de tutelle qui estimait que cette solution était celle du « fanatisme » (avant quune troisième solution ne soit trouvée, impliquant la SNCF).
http://www.dailymotion.com/video/xnco4f_seafrance-mariani-accuse-la-cdft-de-fanatisme_news
Plenel a persévéré dans un antisarkozysme forcément primaire. Sorman sest montré indulgent avec cette mesure de gauche. Brunet na pas voulu en rester là. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Il avait passé une demi heure à défendre le bilan de son héros. Il allait quil y avait dans cette affaire un léger cafouillage. Mais cétait pour rebondir sur lénergie de son héros, toujours en mouvement, nhésitant pas se contredire car le monde est très changeant, savez-vous
Bref il a fini par dire que le Président se comportait comme un
consultant.
Cétait un compliment, dans la bouche du cuistre. Sorman semblait effaré. Le Président a dû se dire quon nest jamais mieux trahi que par les siens. Mais il préfèrera toujours les excès de la caricature
http://www.dailymotion.com/video/xb4zj9_sarkozy-je-prefererai-toujours-les_news
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