Hanté par notre première rencontre, je ne pouvais oublier ses lèvres pulpeuses, ses seins au goût de mangue, ses cheveux inondant l'azur...Depuis des jours je ne pensais qu'à celle ayant réussi à porter à vingt-cinq centimètres la longueur de mon attirail domestique, sans que jamais cela fut un seul moment imaginable auparavant ( 24 cms oui mais 25 cms...) !
Avant elle, chacune de mes sorties avec une femme, se résumait à quelques étreintes
en toute bravitude, agrémentées de pinaillages, concernant une relation sans envergure, avec des échanges de circonstance, comme il y en a tant dans un couple lambda.
Mais avec Rebecca, j'ai tout de suite eu le coup de foudre...Elle m'hypnotisa par son jeu de jambes tennistique hors pair, ses hanches de panthère himalayenne, j'en perdais vite la balle ( enfin la boule ! ), et tombai régulièrement dans le filet de ses bras ouverts pour moi depuis belle lurette et chaque jour, chaque nuit, nous multipliions les services l'un envers l'autre, les smatchs ( les smacks...enfin les kisses....), les lifts, les lobes de l'oreille qu'on mordille avec art, les jeux décisifs qui n'en finissent pas...sous la couette ou ailleurs...dans nos pénates respectives !
Ah ! C'est qu'elles voient si bien, les femmes, en une seconde la chose qu'on n'aurait pas dû laisser traîner !" Hors, Rebecca avait l'habitude de fouiner non seulement dans mon coeur, mon corps, mon esprit par son emprise magnifique sur moi, de toutes les façons, mais qui plus est, elle se faisait fort ( la bougresse....oh, la chipie que j'adore....) de fouiner dans mes armoires où elle découvrit un jour des photos de femmes vêtues simplement de culottes en dentelles et d'escarpins de toutes les couleurs...
Or ma vie n'avait été tissée, jusqu'à la rencontrer, que de déclarations nihilistes à propos de l'amour ! Je considérais en effet la relation amoureuse comme un défi, une affaire occulte, une sorte d'Oeuvre au noir, dont la réalisation ne pouvait réellement aboutir qu'au bout de milliers d'années...
Cependant, devant Rebecca, j'étais pris si souvent de court ( de par ses initiatives osées et fructueuses en diable ), que la plupart du temps je ressentais les effets troubles de phosphènes, dont j'attribuais la cause à une trop longue solitude, vécue dans l'attente d'un amour torride.
Elle revenait aujourd'hui d'un voyage d'un mois en Amazonie, où des chamans lui avait enseigné l'art de l'amour total, loin des clichés réducteurs de l'amour occidental...
Lorsqu'elle frappa à ma porte, je restai interdit bancaire, bancal ( enfin tout ce que vous voulez ), car elle était vêtue d'une simple chemise transparente, orange, d'escarpins rouges et les cheveux auburns...A peine lui avais-je dit "bonjour", d'une voix ouatée de surprise, qu'elle prit dans sa main ma fougère scolopendre, pour l'amener rapidement à des proportions énormes, telle une plante retrouvant, après un long séjour dans la serre chaude de mon slip ( lorsqu'il m'arrive d'en porter ) l'oasis secrète, divine, de doigts canopéens, de lèvres aux rivages satinés !
Vous, vous doutez bien, chers lecteurs, que son geste m'interbolisa immédiatement, alors que je m'apprêtais évidemment à lui poser des questions sur son séjour passionnant parmi les indiens de la tribu d'Ivkojva.
Tandis qu'elle me caressait, je sentais sa main ( puis sa bouche...) semblable à une pluie chaude recouvrant mes forêts tropicales, malaxant l'argile tendre, ensoleillant mes fleuves intérieurs, puis je fermais les yeux ( me penchant en arrière, surplombé par l'Aconcagua de ses seins...) quand vrombit l'orage d'un été moite et capiteux, accompagné du chant originel d'une Pocahontas à la voix d'ange !
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