A peine ouie-je des saillies du genre :
"Ah ! C'est qu'elles voient si bien, les femmes, en une seconde, la chose qu'on n'aurait pas dû laisser traîner !"
que des phosphènes passent de mes rétines à synapses en une étreinte molle.
Vraiment Guitry est au penseur, ce que Atchoum est au Latin Lover, un membre érectif de vingt cinq centimètres de conneries en barre
Guitry a le spleen cassant du mec qui oscille entre le mépris de la part féminine qu'il n'aura jamais et l'adoration de la part masculine qu'il aurait pu avoir s'il avait été plus souvent s'en jeter un p'tit avec des potes plutôt que de se pignoler seul devant la glace (Narcisse Death Trip).
Sa voix d'ailleurs est l'icône, l'incarnation de cette méprisitude incompréhensible et pathétique (je vous invite à revoir et ré écouter "Si Versailles m'était compté" ... un must ).
On en arrive très vite au coeur de la gnose (du pinaillage ?) Guitryenne : la mysogine en apanage de l'esprit
A ce stade, plus rien à ajouter. Tout est dit.
Juste un petit jeu rigolo pour clôturer le dossier : C'est quoi pour vous la misogynie (votez pour la mention de votre choix ou donnez votre propre définition) ?
1°) c'est quand un crétinisme larvé interbolise de sales désirs contrariés
2°) ce sont les pénates nauséeuses du pseudo nihiliste qui assimile grandeur d'âme et capacité à pisser debout (Nietsche versus Vespasien)
3°) c'est l'effroi occulte d"un coeur hanté par l'absence, exangue, tristement jamais nourri par l'autre
4°) c'est l'ultime bravitude de vieilles burnes rances et racornies de n'avoir connus la douceur du partage
pp ... le 20.01.2012
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