Chère mare au diable, l'autre soir, tu avais enlevé
la petite Marie. Tu l'a rendus serviable et pleine d'amour, à
chérir l'enfant du laboureur. Dans les cendres, tu as fait de la
petite Marie une maîtresse, et puis tu lui a cassé les dents, et
tu l'a soumise à la créature la plus infâme. La petite Marie,
elle ne voulait qu'aider sa pauvre mère, mais le loup à
rattrapé le chaperon. Tu sais le laboureur il ne voulais qu'elle,
il ne voulait pas de l' hypocrite figure, de la dame à qui on
fait la cour, il voulait le diable de Marie.
Chère Mare au Diable, ce n'est pas la brute qui viole
qui me fait peur, c'est Marie elle même. Celle qui possédé prend
la parole, celle qui sort des perdrix et du vin de sa robe, et qui
regarde manger les hommes sans un soupir.
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