Bonjour
que n'ai je caressé de mon regard ces douces vallées ,
ces crêtes préardennaises où s'esquivaient au détour d'une sente cahoteuse,
ces deux compères , au détour de Roche , au lavoir , on les retrouvait, puis
l'esprit vagabond emboîtant le pas sur les chimères d'un passé jamais défait,
telles les sangles d'une valise, celle-là même qui épouse la quiétude de ce moulin
sur la Meuse, et qui nous fait apprivoiser les douces mains d'enfant espiègle qui
l'épousait encore...
Les poches trouées , par ces journées où la chaleur imprimait de son souffle inassouvi
de tendresse, de quiétude les antres reclus de ces contrées, emplies de chimères au
regard vague, ils s'en étaient à l'estaminet qui recèle encore cette odeur de terre et d'ondée,
cette odeur d'absinthe qui vous prend à la gorge et vous ensorcelle , les mots sont cette
conjugaison des lieux, maintes fois embrassés par toutes ces sentinelles d'un monde dont
le témoignage restera vivant...
Un délice, à la table, Verlaine sied, respire, consomme, s'éprend de l'intensité silencieuse
et nous confie ses envies, ses désirs, ses rêves les plus fous...
jps
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