Le vert des arbres, mord, tranche les tabliers.
Lherbe paisiblement se détrempe, arrosée.
Aux flancs des verres blancs, des gouttes de rosée.
Solitudes, ruisseaux, perles blanches, colliers.
Fébrilement, les mains cueillent les fleurs des robes,
Quand sur les toits des feux sallument. Sur les champs,
Lombre gagne sur lombre et lon entend les chants
Frileux, lointains du vent que les songes dérobent.
Aux branches des vergers, des fruits dorment, lampions,
Que les doigts impatients tâtonnent aux croupions,
Soleils, lunes, sanglots, avalanches dor, gerbes.
Blés à peine mûris, tendres bouquets mouillés,
Aux visages rubis de gosses barbouillés,
Sous le ciel, vos reflets se roulent dans les herbes.
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