Parfois, jentends en moi, lécho dune voix frêle,
Dun visage chéri dont limage se grêle.
Petits, quand nous quittons les genoux doux et ronds,
Les jours glissent sans fin, indolents et profonds.
Lodeur des tendres mots, Proust et sa madeleine,
Mon âme, cest lenfant cherchant à perdre haleine,
Sur le sable, les pas, que le temps a chassé
Et qui suspend sa main aux jupes du passé.
«Jétais seul, oh ma mère et jai vu sur la dune,
Lombre fragile et chaud de votre souvenir !»
Mais, les songes sen vont, sans jamais revenir.
Ma maison est aux ciels des longues nuits, oh lune !
Mes voyages aux culs des rêves, lumignons.
Mon cur est ce ballon où je souffle, ton nom.
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