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Chaipas vous,
Mais terminer un livre, roman sentend (lexposé de la vie des castors québécois, dans le genre « essai », ça me saoule assez vite), laisse souvent comme un vide.
Là, je viens de refermer cet ouvrage, et me sens « orphelin », envie de plus, envie dencore, envie de rester dans la vie des personnages.
Entre lentame « boucherie » sur les tranchées du front de 1917, et la poursuite « boucherie », cette fois au sens « propre », dun émigré allemand, ancien tireur délite dans les bourbiers de la Marne, vers le Dakota du Nord, avec dans ses bagages les meilleures saucisses confectionnées par son père, boucher bien sûr, et juste les meilleurs couteaux à dépecer, en acier de Soligen.
Ce récit m'a laissé coi, avec, chose peu fréquente, des paupières embuant mes lunettes au détour d'un paragraphe, d'une page...
Histoires entremêlées, destins entrecroisés, couteaux locaux et guerres internationales croisées, alcooliques notoires et thanatopractrice avérée, misère obsédante, prégnante autant que cette survie dans ce bled de barges dans ce pays « où tout est possible », surtout le chacun pour soi.
Références appuyées à des causes insignifiantes, respect de l'existence des Amérindiens, homosexualité, alcoolisme, individualisme... insignifiantes, disais-je...
Pas de « happy end » ; en revanche (clin dil à Janus), des chiens en abondance, à quatre et à deux pattes.
Mais
bon, jarrête, lisez-le (ya quelques pages quand même, pas possible en une nuit) et
vous regarderez peut-être la côtelette de porc dans lassiette avec un regard différent...
Et, peut-être, les relations entre humains, aussi
http://www.youtube.com/watch?v=w-8JmG8XqEY
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