Ce jour, ayant abdiqué toute mauvaise déraison, je me suis promené devant certaines images. En elles sont des voies et des cours pour ce rêve qui encore m'émeut et captive ma songerie d'enfant mauvaisement élevé par les ans et les doutes . Quelques oiseaux y dansent pour quelques oiselles, sous le soleil du juste aussi un chant de peur et d'ironie argue ses mots entre les uns et les autres, et tout ça monte pour redescendre quelque pauvre temps après .
Ainsi ...
Je me suis quitté pour une vie tranquile, et sans histoire aucune. Point n'était de place pour vous qui me faisiez un peu peur . Les jours suivaient les jours, ainsi que les corbeaux suivent les morts sur des champs de bataille : rien d'autre en ce lieu, au grand cadran de ma vie !
Ayant fait résolution de ne vivre que pour du papier, estampillé par l'état, l'université ou de bonnes maisons, j'avais juré au grand tribunal de moi seul de radier toute prétention à accomplir cela qui meut pour beaucoups la marche des humains .
Et nous voilà impassibles, perdus en nos univers téléscopés du jour, il est de cela un bon moment, si je m'en souviens . Et vous, pauvre âme ?
Et le jour s'est réveillé dans mon reste de songe, comme cette mémoire toute triste et cheminante qui occupe mon penser, ma petite gourde d'imagination, et quelques désirs potentiels d'accomplir pour un peu cela que je voulus ignorer .
Est-ce bête ...?
Et ainsi, n'ayant pas goûté aux déceptions de la condition humaine, me voilà, car ceci est mon diable, dans le grand silence du Midi de vivre, prélude aux cercles infernaux de la marche éternelle, accusant réception du retour de Béatrix elle-même ( grave ! sage ! surprenante ! ), laquelle me fait oublier les lois de la ponctuation la plus civile .
Mon dieu, mon démon, mon petit ange, ma chère inconnue, vous, le miroir de ma nuit et de mon échec en la carrière humaine, je dépose à vos pieds l'appareil de mon terrestre véhicule et vous prie d'en absolver la grâce par de suprêmes adieux claquants et mérités .
Oui !
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