... courte pause ... nud de lhistoire..... soyez zattentifs :
Célibataire négligeant, ne renouvelant que de mauvaise grâce ma maigre garde-robe, jai habituellement trois paires de pompes à ma disposition :
-Une belle paire pour bosser (rayée de la carte)
-Une vieille paire pour courir (totalement inadaptée pour les rencontres)
-Une paire pour aller faire un tour (celle-là même que je lace à mes pieds en vous causant)
et, quatrième mousquetaire, la paire de chaussures qui font couic.
Celle-ci fort comique.
Une aberration de la nature ; jamais ramenée au magasin
qui végète depuis un an sous lévier à côté de la poubelle, dans lincertitude du sort qui lui sera réservée.
Une hésitation par jour : « la-saloperie-qui-ma-coûté-69 » et « une-paire-toute-neuve-quand-même !».
Bref, les deux comparses sont là à leur place, bien sages, elles ne mouftent jamais.
Peut-être se sont-elles habituées à vivre ainsi dans le couloir de la mort ?
Fin de la courte pause - je reprends :
4. Mettre des chaussures propres.
4. Mettre des chaussures propres (cest le deuxième pied).
5. Redescendre à fond de train.
6. Marcher dans la merde.
7.
!
8. Sapercevoir que lon vient de marcher dans la merde.
"La vengeance du clebs de madame Garbure !"
De la texture je dirais quelle pourrait avoir le grain dun cake anglais aux fruits secs que lon aurait longuement travaillé à la fourchette pour lincorporer à de la faisselle.
Mais lodeur ? Comment exprimer avec de simples mots cet arôme funeste ?
Ô épouvante doutre-entraille !
Dans sa fosse Chateaubriand ne devait pas exhaler fumet plus effroyable lorsque parurent ses Mémoires.
Il aurait fallu trouver un large morceau de pluie, y flic-floquer plusieurs minutes, courir au parc, sessuyer minutieusement sur une touffe dherbe grasse, sans aucune garantie dailleurs que la fiente impure nabreuve plus nos sillons (et je me mets à siffloter la marseillaise).
Ah mes amis
Décidemment les éléments les plus enclins à nous faire méditer notre insignifiance conspirent à briser mon bel enthousiasme.
Colombin évinceras-tu ma colombe ? Colombine mattendras-tu encore quelques instants ?
Je lève le menton, à ce moment mon regard transpire langoisse, la désespérance.
Evidence à toi je vais me rendre puisque nulle autre solution ne soffre plus il faut brûler ma dernière cartouche : foncer disposer des chaussures qui font couic
(... je ne vous souhaite pas d'être à table lors de la lecture cet épisode )
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