Un matin persévère en tout ça
passagère allons aube où neuve tu vivras
pour un peu de la plante et du vivre d'ici
entouré de ton lierre en ton jardin de nuit
les auteurs du levant ne sont pas éphèméres
dans des rêves lucides en tes pauvres prières
raisonnables en questions et résonnant encore
un peu des pauvres dons qui te furent à l'aurore
des doutes et des délires des esprits à rituels
abandonne les montées vers le carton en pâte
laisse tout ça dans l'horreur des processions de sel
où s'abiment les statues qui simulacrent en mat
la folle du logis vers le nul et son or
si la raison de vivre reste encore la raison
et la saison de suivre n'être plus la question
laisse les suivre qui ils veulent ils ne veulent vrai plus rien
mais toi demeure à vivre où le verbe dit toi viens
Ad Te.
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