J'aurais bien aimé écrire sur cette rencontre là, oui celle là, où il est, voyons, il est.....
- auréolé de soleil,
- avec des dents à décroisser la lune,
- sentant bon le sable chaud,
- beau, comme Bowie
- un qui fraternise
- de ceux qui dansent la comparsita (si, si, y'en a...) tu connais ? c'était beau
- un qui reviendrait
- avec un regard plein de chaleur
- rencontré dans un champ de coquelicots (encore que, ça ne présage rien de bon pour la suite)
- de ceux qui déshabillent
- capable d'offrir des perles de pluie en évoquant un roi qui serait mort de ne pas m'avoir rencontrée
- avec du talent pour être vieux (un jour...) sans jamais devenir adulte
- ce ceux qui offrent l'amour en partage
- il ne râle pas surtout, comme papa
- il offre des fleurs pour l'appartement, il emmène dans les plus beaux pays du monde
- il n'hésite pas à hisser la grand voile, en quête de Manureva
- il n'emmène jamais dans les Corons, même si les gens du nord ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors
- on danse des slows serrés dans le noir, parce qu'amoureusement on est resté les mêmes
- Il dit "femmes, je vous aime"... encore que... non, y dit pas ça...
- il me laisse jouer à la Diva du dancing, ou le faire genre "Eve, lève toi..."
- il sait que je suis une femme libérée et que ce n'est pas facile ! grand Dieu, non... bordel !
- Pour jouer il m'appelle "mâitresse, oh ma maîtresse"
- et mes cheveux s'étalent sur l'oreiller et mon regard n'est plus pur.. et qu'il maime, qu'il m'aime !
- moi je lui crie, Etienne, Etienne, oh, tiens le bien...
baisers salés salis, tombés le long tu lit... au goût de l'after eight ou heat..
- et moi , sur un air des Moody blues, je tangue et je chavire, et je viens ...
J'aurais vraiment bien aimé... Mais
dis, quand reviendras tu ? au moins le sais tu ? que tout le temps qui passe ne se rattrape guère, que tout le temps passé ne se rattrape plus. Tu m'avais dit au printemps je serai de retour, le printemps c'est joli pour se parler d'amour... l'automne est là... et je n'ai pas la vertu des femmes de marins... dis, quand reviendras tu ?
Si je porte à mon cou en souvenir de toi, ce souvenir de soie, qui se souvient de nous... ce n'est pas qu'il fasse froid, non, le fond de l'air est doux...
Le temps passe si vite..mais
Un jour tu verras, on se rencontrera, quelque part, n'importe où, guidés par le hasard... on se sourira.. et puis main dans la main par les rues nous irons...
-
↧