Comme il faisait beau, hier à la fraîche jai chaussé mes semelles de crêpe et sur la pointe des pieds je suis arrivée jusque chez vous.
Une sorte de bourdonnement foisonnant mattirait.
Jai tourné un moment autour de la maison, puis me faufilant, je me suis décidée à entrer : je voulais visiter chacune des pièces.
Je crois que jai laissé échapper quelque exclamation devant la porte de certaines dentre elles. Jétais un peu démunie, je ne savais pas trop comment sans faire de bruit, mintroduire dans cette architecture en mouvement.
Je nallais tout de même pas frapper !
Et puis jai atteint un drôle de patio résonnant dune multitude daccents et de tonalités : une agora en somme ! Jy ai mêlé un peu ma voix
Mais voilà, depuis je suis restée au milieu de cette abondance de bavardages et de vibrations
au risque de ne jamais retrouver le chemin par lequel jétais entrée.
Au risque de ne plus jamais pouvoir m'en échapper !
Jy demeure parfois un long moment jusquà ce que la lumière décline puis quelle séteigne et que le jardin sendorme.
Le matin je me réveille bien sûr.
Mais voyez comme je nai pas encore trouvé la sortie
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