Sélectionné dans la liste, un sac tombe dans le bac sourd du coin . Deux euros et vingt-trois centimes . Le chat regarde la télé, absent, dans le grand doute lacunaire des toits de Paris, carrefour des Gobelin, bientôt chercher le pain, le lait et des journaux .
Le coiffeur coupe mes cheveux auburn, blonds ou roux, tantôt frisés, tantôt lisses, tantôt crépus ou ronds .
Je me sens un petit univers parisien, avec ou sans petit jardin, avec ou sans métropolitain, tour Eiffel ou Zazi de petite nièce à chercher le jour de la Grève, ou dans mes rêves ( mon rêve à moi est de faire pousser des arbres et d'élever des abeilles loin de toute pollution ) .
Ma nièce me bipe, et je descends .
Une créature gothique avec des zombis tout autour, dont l'Un a des dents longues et une bière en attente .
Breeeeeeeeeeeeee !
Je ne suis pas désappointé ni des Lilas, de la Rose ou du Myosotis . Ce sont des fleurs qui disent quelque chose . Mais j'aime les coquelicots qui pleurent sur le balcon, entre des plans de Hollande et des courges rustiques qui encièlent le parterre de mon jour .
Si vous saviez comme tout est mieux, vu du ciel .
J'ai oublié de te le dire : les clichés ne trompent que comme les éléphants .
Et je fume l'herbe grasse et pleine de salade, à l'image de toutes les idoles, qui, bien sûr,
demain, viendront !
Une dame blanche est sur le toît de ma nuit obscurcie par le doute .
Sans aucun doute ....
Impro du matin, chagrin.
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