"C'est l'heure où tu dors encore et moi pas encore.
L'heure des baisers tièdes qui seront cueillis froids."
4h du mat'
A l'heure où tu dors encore et où j'en ai pour l'instant fini
je jette un regard torve sur tes "baisers tièdes",
baisers donnés et donc condamnés à rester tels
puisqu'à l'instant de les cueillir
ils interdisent de les ressusciter
en imaginant qu'ils aient pu n'être pas si pâles...
Reste à savoir si ce sont des baisers bien compris
car leur tiédeur peut m'abuser et me conduire à les ressentir
comme les prémices de l'oubli...
L'oubli, là est cette mort
où l'abandon nous conduit inexorablement...
" Il déposa sur mon con de tièdes baisers
qui sitôt le frappèrent de mort lente"....
Tu imagines?
Quelle horreur!!
Mais, l'amie, que me fais-tu écrire là??!!
J'ai l'envie de te mordre pour que ça rugisse et gueule
jusqu'au fou rire!
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