On était si bien voila une semaine et maintenant une semaine de plus et cest la galère.
Et pourquoi donc ? Pas parce que le pisco nest plus là, jai de quoi le remplacer, pas plus tard quà midi, je me suis fait flamber des bananes au grand marnier, et quelle flambée, ça léchait presque le plafond, à cela je rajoute une lichette de chocolat fondu, ah que cétait bon !
Pas une histoire dA6 non plus car ça fait aussi plus dune semaine que je lai laissée faire des nuds autour de Savigny, je la reprends en fin de semaine mais on ne my reprendra plus à me laisser embobiner comme ça, encore un truc technologique pour nous faciliter la vie, cest plutôt la bilirubine que ça développe sans vergogne ces grands machins, et hélas on a jamais vu une bignone grimper sur les bas côté, encore moins une vigogne baguenauder sur le terre plain, par contre des lapins heureusement ça arrive encore.
Jai pas mangé non plus le fruit du plaqueminier, il a pourtant une superbe couleur orange, ce coquin de kaki pas du tout vert. Cest le fruit citrouille dautomne, en apparence tout sympa, tellement alléchant, viens, viens me manger et si par malheur vous croquez dedans, vous tombez pas dans les pommes comme celle que vous savez, mais vous sentez vos dents pousser et devenez un vampire au rictus atroce, parce que ça tire vraiment les dents ce fruit diabolique.
On a donc décidé quand on sest retrouvé voila une semaine de se lancer dans la rédaction des 10 mots. Ma foi, le défi semblait pas trop difficile, plus de 7 jours de réflexion, ça laissait le temps et bien sûr cest toujours au dernier moment quon se dit ah mais oui, cest aujourdhui !
Et oui sauf que merveille de la technique ou sortilège, on en ait pas à un près, linternet a décidé de fausser compagnie à mon vieil ordinateur tout pourri, reviens Léon ce nest pas un kaki !
Et Dieu sait si jai bidouillé, jai farfouillé, jai déconnecté, rebranché, enlevé le parefeu, appelé abricot (jen suis encore à ne pas citer des marques, il parait que maintenant faut en citer au moins 3 et ça passe, quelle hypocrisie, le capital est partout) qui ne ma point aidé, et donc TOUJOURS pas dinternet.
Or le pacte tout amical, rassurez vous, pisco on était bien, était celui-ci: diffusion simultanée des textes à 8h le lundi 5 novembre sur PCC.
Ah mais comment diffuser sans internet ? Dautant plus que mon texte nest même pas fini.
Cest vrai ça, il me reste encore 4 mots à placer, bon le 1er est franchement simple ; cest pas ce froid polaire qui sinsinue sous les portes et les fenêtres qui tarira mon inspiration, youpi plus que 3...
Adieu buddleia et ses grappes odorantes autour desquelles volètent bourdons et papillons, lété est bien fini et novembre nous tire sa triste mine, bien sûr il reste la possibilité pour oublier cette saison revêche et parfois carrément mortifère de se gaver de pâtisserie et de crumble mais comme nous le dit pas lautre princesse si fine et si blonde, le tour de taille peut être extensible à linfini ; la balance risque de ne pas le pardonner (à moins que ce ne soit moi qui ne pardonnera pas à la balance). Et dun coup de sabre, voir carrément plusieurs, le chipotage nest plus de mise, réduire en fines lamelles tchac tchac tchac (Edouard à moi !) balance, ordinateur, machine à laver qui tressaute, souffleuse de feuilles qui déchire les oreilles, voitures qui bloquent le passage, et tout ce qui peut empêcher le monde de tourner rond, pour filer, quelle heure est-il au fait ? 19h45, ouf cest encore possible chez mon amie K diffuser ce texte avant quil soit lui aussi ensorcelé.
PS : le SAV suivra cest certain mais ... quand internet reviendra
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