Cétait la Chandeleur,
Jai mangé une pizza.
Ce sera Mardi Gras,
Miam miam beignets au beurre.
Ensuite viendront les Cendres,
Utiles au barbecue
Pour consumer toute nue
La belle de mes méandres.
Car la Saint-Valentin
Va poindre élégamment
Son bout de nez calmant
Comme un miroir sans teint.
Vendredi Saint, légère,
Tu pourras donc jeûner
Sans prendre un seul soufflé,
Sortir de la galère.
Après, tu auras Pâques
Qui te rendra gigot
Cloches et ufs de bigots
Beau lapin dans son bac.
Tu nauras pas la trouille,
Même avec la lune rousse,
Inébranlable frimousse,
Joyeuse comme une citrouille.
Temps morose de Toussaint,
Sous les feuilles englouties,
Seras ensevelie
Par lespoir du divin.
Quand sera la Noël,
Lourde, tu tempiffreras ;
Dindes aux marrons, foie gras,
Et grenouilles à tir dailes.
Noublieras pas la bûche,
Avec le chocolat
Et son pouvoir ingrat,
Dans lenthousiasme dune ruche.
Manger les pissenlits,
Jamais par les racines,
Plutôt une galette fine
En pleine Épiphanie.
Cétait la Chandeleur,
Jai mangé une pizza.
Jirai.
Oui.
Quest-ce que tas dit ?
Je déchirais.
Ah, jai cru que tu disais chérie.
Jai digéré.
Burps !
Et les crêpes alors ?
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