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attraction lunaire par Coucou c est ginou

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Tes fesses… je sais bien que tu ne les aimes pas. Tes jolies fesses. Que tu trouves moches. Que n'ai-je su te dire leur charme, un certain après-midi d'été, dans la pénombre tiède de la chambre bleue, leur éclat ivoirin offert sans façon aux caresses à l'orée de tes reins bronzés, ta lune en clair obscur, mon chéri, que c'était joli… ta double lune ses rondeurs et sa fente ombreuse, bah, n'ayons pas de regrets : si j'ai préféré y poser ma bouche, qui sait, le souvenir de mes baisers muets les fait encore un peu frémir, parfois, aussi sûrement que quelque verbeux hommage… Pourtant, pourtant… que n'ai-je osé, soudain distante et un peu froide (tout absorbée par quelque réglages, et nonobstant mouillant en douce) en pixéliser la beauté claire obscure, sans égards pour ta pudeur — tu te serais retourné, joueur un peu, un peu inquiet, on aurait bataillé, un peu, moi le bras levé bien haut l'appareil hors de ta portée toi enserré entre mes cuisses, empoignant un sein au passage, et donnant force coups de reins pour tenter de te libérer… plus tard, bien plus tard, dans le demi sommeil d'après, tu m'aurais laissée te prendre en photo, en guise de dessert : jolie cassate, tranche de rein caramel, tranche de fesses vanille, puis cuisses pain d'épice, et la blancheur du lin en crème fouettée. J'en salive. Je n'aurais pas manqué d'y glisser à nouveau ma langue, d'y presser mes lèvres, et pourquoi pas mes dents. Et toi, derechef cambré, sous la morsure, sous la caresse. Un jour alors j'aurais cédé peut-être à l'impérieuse force d'attraction qu'exercèrent, parfois, sur ma main amoureuse, tes fesses sans défenses, occupées devant moi à vaincre un raidillon, ou surgissant nues de ton slip, ou mieux, prêtes à s'y engouffrer dans la hâte des petits matins, et là, hop, une claque, franche, nette, au bon bruit de bise joyeuse, aussitôt suivie d'une douce caresse — puis d'une jolie trace, rougissante, émue. Et, de m'autoriser cet impromptu, sans craindre de froisser ton quantàsoi un brin puritain, j'aurais peut-être bouleversé, pour le meilleur ou pour le pire, ton sentiment à l'égard de tes fesses, et le cours de nos jeux sensuels. Ou pas.

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