Jai caressé ta douce poitrine
Contre la harpe posée en abandon.
Le silence, après ta musique, Méline,
Remplissait mon coeur de passion.
Tu croyais, par tes arpèges de liesse et de danse,
Adoucir mon coeur, calmer mes élans,
Éteindre le feu de ma concupiscence,
Apaiser mon sexe douloureux et lancinant.
Ta musique avait sur mon désir
Les mêmes effets que les cris de plaisir
Que poussait Mélanie lorsque je lai sodomisée.
Les chemins de lorgasme sont divers et variés.
Quand ta harpe se tut, et que tes doigts magiciens,
Que je rêvais arpéger mon sexe lascivement,
Sabandonnèrent à la volupté du repos,
Ton corps se fit plus beau et je sombrais dans le chaos.
Un doux rayon de soleil et de vie
Prenait la place de mon sexe délaissé
Dans ta paume de musicienne fatiguée.
Que Dyonisos ne sombre pas dans la folie !
Notre dieu connaît la fugue de ta langue,
La danse endiablée de nymphe perverse
Et de ta vulve la faim inassouvie.
Viens que je te prenne ! Et que nos corps tanguent !
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