Le coup de foudre dOlympe pour Carole Bouquet lorsquelle vît « Cet obscur objet du désir » de Bunuel avait été impulsif. Sa classe, son port de tête unique, sa beauté lisse, sa froideur contenue lavait subjuguée. Subconsciemment ou consciemment elle fît tout pour lui ressembler.
A latelier des petites mains de la rue Saint-Augustin où elle travaillait en équipe et où son savoir faire était reconnu, elle faisait perruque (après les heures réglementaires pour être en règle vis-à-vis de ses collègues) afin de se confectionner des tenues identiques à celles de Carole. Mais voilà, elle navait pas ses cachets pour acquérir les accessoires assortis et ad hoc et se payer esthéticienne, coiffeur et tout le tralala. Alors elle bascula dans lillégalité. Incognito elle prit des photos des modèles de « sa » maison de haute couture pour les revendre à des concurrents moyennant finances sonnantes et trébuchantes.
Son petit ami la sermonna pour tenter de la protéger contre déventuelles représailles et poursuites. Aussi, pour lui, cétait prendre des risques sans fondement, Carole Bouquet ne le faisait pas particulièrement fantasmer, il préférait comme pas mal de mâles de ma connaissance- Monica Bellucci !
Olympe continua et se fit prendre. En prison elle mourut de chagrin. Son petit ami lavait laissé tomber et nétait jamais venu la voir. De plus, elle ne pouvait plus contempler son idole dans les magazines de mode, à la télévision ou au cinéma.
Moralité, ceci nest pas un cas unique, jeunes filles et femmes ne tombez pas dans le narcissisme des magazines dits féminins. Vous perdrez votre vie (au figuré comme parfois au propre) à essayer de ressembler aux photos sur papier glacé de nymphettes et autres peoples, vous ny arriverez pas et vos hommes sen balanceront. Ils préféreront fantasmer (eux aussi) sur loriginal plutôt que sur la copie. Allez savoir à qui ils pensent quand ils nous font zag-zag et nous mettent la praline en délire ?!
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