(attention les yeux: un de mes préférés)
LES FEUX DE LAMOUR
Avec sa gueule de bois assassine,
Ce bûcheron ne payait pas de mine.
Elle, tête de bois et légèrement échauffée,
Elle irradiait, bien que mal fagotée.
Cette coquine lui semblait divine.
Le coup de foudre se devine.
Ils décident dun dîner aux chandelles.
A brûle-pourpoint elle joue les rebelles.
Lançant des regards incendiaires,
Avec elle, il croise le fer.
Dabord très chaleureuse,
Elle joue les allumeuses,
Et se montre sulfureuse.
Cette torride furieuse
Ravive une liaison dangereuse.
Ses yeux de braise dénudant la belle,
Le Casanova à la mèche rebelle,
Avec fièvre lui ôte ses dentelles,
Très avide dune étreinte charnelle.
Ils entament une véritable escapade.
Multipliant les embrassades,
Ne se limitant plus à quelques passades,
Ils prolongent leurs effusions.
Ces caresses déclenchent leur fusion.
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Usant de quelques maléfices,
Le gars provoque le feu dartifice.
Réagissant en parfaite symbiose,
Atteignant lextase, le couple explose.
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Ruisselant de sueur après tant defforts,
Ils sendorment avec les rayons de laurore.
Blottie dans ses bras, cherchant le réconfort.
Elle profite de la chaleur de son corps.
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Le voici, le chéri capable de la choyer,
Ce bellâtre qui peut lui fonder un foyer.
Au matin, il lui déclare sa flamme.
Elle devient sa bouillante femme.
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