Les châteaux d'illusion
s'égrènent au fil du temps
sous les marées d'ecchymoses
Et les vagues à larmes
brouillant le cap d'espérance
rejettent sur l'étal l'écume des vers
A l'heure des jusants
l'entame érodé des souvenirs
reflue dans les embruns décillés
Rappés par les flows
les coquillages en berne
dénoncent le bruit de l'amer
Mais les effluves de vie
en vagues irisées ondinent
de nouveau vers les sables émouvants
Les marées du temps
cartographient ainsi à destin
les courants de nos mers intérieures
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