Réédition d'un texte retravaillé
Tu me parlais de Baalbeck et j'entendais Fairouz
Beyrouth m'entrainait dans sa clinquante symphonie
Près des Cèdres, tes pas se sont rapprochés de velours
De ces rivages en doux voyage
le temps nous fit alors sillage
A Palmyre, nous avions arpenté les souvenirs
des baisers enpistachés près des norias d'Alep
Damas, Mosquée des Omeyyades, accolés nous étions
De ces rivages en paysage
le temps nous fit dès lors partage
Notre avenir s'offrait, à Samarcande, du haut d'une medersa
A Boukhara, Nasreddin Hodja souriait, témoin de nos serments
Vers Khiva, le vent nous mena à lunisson vers un concert impromptu
Mais de ces rivages en mirages
le temps nous fit soudain ombrage
Pour Ispahan je t'aurais suivi les yeux fermés
pourtant Persepolis nous fis perdre plus que de raison
La citadelle de Bam reflétait nos méandres ravagés
De rivages en sombres ravages
le temps nous fit ainsi outrage
Dans les souks cairotes pleure Oum Khalsoum
A Assouan je m'illusionne au Old Winter Palace
Abou Simbel et comme un manque lancinant de toi
↧