A UNE DEESSE VESUVIENNE
Anna, Nannina, Nanni,
Tout ton corps nous parle
De tes racines napolitaines
Mais tu es presque une fille
Des plages africaines.
Jallume des feux étranges
Aux pentes de ton Vésuve.
Les mains cherchant
La montagne de Venus.
Tes longues blanches jambes,
Tes cuisses, ton sein,
Ont les courbes
Du Golfe parthenopéen.
Ma langue entre tes rivages
Là où plus est sombre
La douceur de lombre vespérale.
Crie, Nanni
Crie.
Mélange le jour et la nuit.
Crie Nanni
Crie.
Unis le soleil aux étoiles diaphanes,
Les chevaliers orgueilleux aux pégases fatigués.
Crie Nanni
Crie
Abolis la vaine course des saisons,
Reste en celle de lorgasme éternel.
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