Frôlements vicieux,
Ce souffle dans mon dos,
Lespace dun instant,
Jaurais pu tépouser,
Dragueuse invétérée.
Salope jusquau bout de mes forces,
Jesquive tes avances,
Par petits bonds,
Telle une chatte méfiante,
Mes humeurs ondulent mais ne cèdent pas.
Tu tincrustes,
Rampant dans ma coquille,
Sournoise, tu occupes mes lieux,
Le parasite me gratte mais jamais ne matteint,
Je naime pas tes cruelles pensées.
Déployer tes charmes,
Pour tenfouir en moi,
Un duel à armes inégales,
Mes larmes et mes plumes jaurais pu en laisser,
Perdre ce quil reste de mon innocence.
Tes bras maccueillent,
Je regarde les brèches de la falaise,
Tels des chemins glissant vers mes faiblesses,
Je ne te laisserai pas memporter,
Tu flirtes avec mon blues.
Laisse-moi reprendre une apnée,
Mimprimer dans mon propre silence,
Je vois clair quand enfin je me tais,
Le vide est en moi,
Place nette pour tout imaginer.
Sur mon visage, ce matin,
Jy ai vu la couleur du sourire,
Une gaîté naïve, délicieuse et gourmande,
Dun coup les jours sécoulent sans amertume,
A bout de souffle Ma Déprime sen est allée.
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