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En réponse à votre courrier d'hier, chère amie par Chachashire

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( Après ce titre il faut immédiatement préciser qu'il ne s'agit aucunement d'une seule amie particulière, mais plutot d'une synthèse de plusieurs caractères tous diffèrents, mais avec lesquels mes relations, personnelles et attentives, ont suivies le mème paradigme )(*)(*-*)(-_-) Ce que tu me dis je ne peux l'accepter. Non. Tes compliments reflète l'estiment que tu me portes et dont je te remercie. Naturellement si j'abaisse les défenses de ma, fausse, modestie je devrais admettre que tu n'ais pas tout à fait tort. Tu lis ce que j'écris, tu as soif de tout lire, mème quand c'est emmerdant, (ici un "et" que je viens de supprimer, cette manie !) ça l'est plus souvent que je ne le souhaiterais. Par plusieurs chemins qui peuvent aller de la vanité d'avoir pour ami quelqu'un qui n'écrirait pas trop mal, ou des reflets de ce que tu aurais lu ailleurs, et moi aussi, ou parce que, c'est vrai, je réponds, je m'inspire de ce que toi-mème écris, mes écrits parviennent à t'émouvoir. Tant mieux ils ne sont pas publiés pour une autre raison que celle là...c'est la principale, la première les autres en découlent. Il fut un temps où je disais, "mais moi c'est pas pareil, j'écris pour séduire". Inutile de se le cacher ce temps là fut comme une manne pour moi ; mon pain blanc je l'ai mangé avec tous les délices du martyr au paradis des 70 vierges. Des vagues de miel m'ont baigné, puis m'ont jeté sur des plages de diamants, ou êtait-ce des quartzs je n'ai pas trop fait attention, il y eut des deux et surement mème du verre pilé aussi. Le repos me déchirait. La vague qui passait, s'enfuyait avec un lambeau de peau, fruit d'une blessure que le miel cautérisait alors que la suivante se dressait déjà pour déferler sur moi. Et alors ? Et alors, c'est fini. Aujourd'hui je n'écris plus que pour me retrouver. A commencer par extraire de mes blessures tous ces petits cailloux brillants dont je ne sais s'ils sont diamant, quartz ou verre pilé. Cependant que bien sur me ils rappellent, douloureusement la compagne que j'avais lors de la blessure, chaque caillou reflète un visage, une brise parfumée. (-_-) Comprends-tu déjà, combien tes compliments tombes sur mes blessures ? Et mème pire, elle me ramène à cette fanfaronnade idiote, dont j'ai du en plus alimenter la thèse, pour ne pas devenir en plus menteur. En réalité j'ai fui, la réalité de ma personne dans cette écriture qui, "pourquoi comment" s'est trouvée un écho, toute seule, ou si peu de ma part, dans ce public, dont mon amie, ou presque, tu fais partie. (*-*) Tu me dis, ou me fait comprendre nettement, ton ambition pour moi, ou ta prétention me concernant, ou bien mème l'injonction morale que tu souhaiterais me voir suivre. Là nous touchons quelque chose de juste entre nous. Cet homme, moi, (-_-), a peur, profondément il est terrifié. Pas par les tàches à accomplir mais par la vie sociale, par le devoir, par le temps compté, décompté, le jugement, le regard d'autrui, la sélection pas si nécessaire et toujours dévastatrice. Plus encore il a intériorisé des règles de comportement, de passivité, des défaites, des fuites, des victoires amères, Ô combien amères les victoires dans une sélection pas si nécessaire et toujours dévastatrice. Cet homme ne trouve sa liberté qu'en se recroquevillant. Il n'aime pas l'acteur social qu'il devrait être. Chaque brillant que tu lui vois, sont comme des grains de sable dans une plaie. Il se sent pourrir quand il ne sèche pas au soleil, quand en sèchant il déteste la perspective d'être au menu.(*) Comme les sirènes merveilleuses avec qui il s'est roulé sur les plages, qui s'écorchaient aussi, qui sont parties au reflux, et, dont il ne sait plus s'il aurait du les aimer plus ou les aimer moins, les repousser d'emblée ou leur donner une autre chance. (*-*) Voila. Tes pensées t'honorent, les sentiments qui les soutendent, ou qui sont soutendus pas elles, sont nobles. Songe mon amie, comme il est difficile de faire correctement son métier de femme, amie, confidente, soeur, mère, ennemie jurée, emmerdeuses patentée, (*-*), quand on a en face de soi un homme qui ne connait pas son métier, d'ami, amant, confident, p... si père ça il ne confond pas, mais père putatif ? pas toujours, enfant, de mari, (-_-), Notre époque est troublée. Elle est merveilleuse, elle est comme la naissance de l'imprimerie, la domestication du cheval, le feu, l'écriture. Nous ne sommes qu'au début d'un chapitre d'une humanité nouvelle qui pour ne pas dire son nom braille déjà bien fort sur les ondes. Alors admet que ton ami, moi, puisse s'égarer, s'être égaré. Qu'il ait fait des étincelles sans chaleur, (-_-) , n'ait pas le talent que tu lui prètes, ou qu'il l'ait mais inutilisable par la sociètè qui l'a formé. Enfin, s'il te plait ne conçoit pas de rancoeur contre moi que tu laisserais aller contre d'autres. Je te laisse, merci encore de ton petit mot. (*) je rappelle que je cherche un homme, moi. Il ne s'agit donc aucunement d'analyser mon interlocutrice ou de généraliser. C'est une autre façon de parler de soi. (*-*) Naturellement restera toujours à savoir si, c'est une, 2 ou 3 voire toutes.... (-_-) hélas

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