Etais ce donc elle ?
Quand il lut son nom sur le mail du seul ordinateur dispo de lhôtel il nen crut pas ses yeux.
Aucun espoir de la revoir.
Mariée, elle était porté disparue, enfouie pour toujours sous le nom de son mari.
La dernière fois quil lavait vu cétait il y a vingt neufs ans.
Comme cest étrange ! Un éternel recommencement qui lui ressemble comme lui ressemblent celles qui ne loublient pas
..et quil noubliera jamais.
Déjà il arpentait les couloirs de la correspondance.
Cétait plutôt « by air mail » vous souvenez vous de ces enveloppes spécifiques pour correspondance avec létranger ?
Elle, elle habitait son prénom ; une ile au milieu de locéan indien.
Puis vint un jour ou elle rejoint Paris et ses proches.
Tous vivaient sous un toit accessible avec un ascenseur double porte classé monument historique.
Peu de place pour bouger ; juste assez pour danser en chantant, après chaque repas, sur les rythmes créoles de la bas
Le bonheur était dans les curs ; bonheur des retrouvailles familiales dans cet appartement exigu ou il se sentait comme dans un cocon de soie tout comme quand elle lamenait a un bal ou pourtant il aurait pu se sentir bien seul, le teint pale
.
Cétait en 1975 ; il était déjà « monté» a Paris une fois par obligation mais là cétait le désir de la voir qui lavait poussé vers laventure : une véritable expédition.
Point de rencontre : gare de Lyon ; quai darrivé du train, tête de train ; jusque la cétait facile à comprendre.
Elle lui avait dit quelle aurait un manteau « gris-bleu ».
Imaginez-vous ce quest « gris-bleu »? Gris vous savez, bleu aussi mais « gris-bleu » !
Des centaines de personnes ; autant chercher une aiguille dans une meule de paille.
Alors à la descente du wagon il restait un instant figé comme un glaçon
..
Attendre la dissipation de la foule serait très certainement la meilleure solution.
Lui ne se souvient plus des signes de reconnaissance quil lui avait donné : « plouk ?»
Il aurait bien pu lui dire quil en aurait la démarche car il aimait lautodérision ; mais non !, il navait quand même pas lair dun plouk !
Il naurait dailleurs pas fallu quon le lui dise car il aurait pu parler de la culture
. des pommes de terre
. ; il était même né dans les choux
..et tout le monde ne savait pas ce quétait un chou, un choux dans lequel on nait ; pas celui quon trouvait sur le marché a Panam
..oups !
Bon, revenons au sujet.
Il attendit donc que les passagers du train se dispersent et vit sous un manteau trois quart celle quil avait hâte de rejoindre.
Elle était accompagné par une femme mais ce fut elle quil vit en premier ; sa peau cuivrée parlait mieux que les quelques mots de français à peine apprivoisé sortant de sa bouche.
Cest ainsi que commença sa première histoire damour, quelque part a Paris, sous un toit ou ailleurs au rythme de musique venues de ce coin de paradis dont ils vont très surement parler sous peu
parler sega
Oui, cest elle qui le retrouva quelque part a l'etranger : magie des réseaux sociaux dont pourtant il nest pas friand.
Et alors ?
Alors a eux la suite; suite d'une très belle histoire; il a pu entendre sa voix ; elle parle désormais le français couramment et est belle comme a vingt ans ; comme lui
..à vingt ans.
Comment ! Mais non il ne se la péte pas : plouk et moche ca fait un peu beaucoup nanh mais oh , ca va pas !
Il eu la chance de se trouver au rendez vous avec le soleil de lamour ; les étoiles pleuvent encore de millier de paillettes dorées pour encenser sa vie
..alors pourquoi ne pas du soleil de Provence, ou il habite désormais, vous envoyer ces rayons qui réchauffent le corps
et le cur
http://www.wat.tv/video/joelle-ursull-white-and-black-1hbmx_2hqbf_.html
Cypou le 29/05/2014
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