Si tu pouvais un peu plus me coller, voler à son passage ses effluves empreints de sa peau à la mienne, me souvenant de désirs anciens. Respirer à nouveau larôme de lamour qui flotte dans lair dans pareilles envies.
Jaime tant sentir encore ce désir dêtre prise du feu de mon antre quand la délicate et violente pensée de lui en moi vient me caresser. Les yeux mi-clos, je songe à ce futur dessin de nos corps mêlés, les lèvres pincées, je tais un sourire dentre mes jambes.
Subtil jeu de lamour que je joue en mise en scène orchestrées pour le gagner sans le faire perdre, croisant son regard autant que je lévite, je deviens lAriane au bout de ses doigts, le fil ondule et se tend, il glisse telle ma crinière sur une épaule nue.
Il a le goût de lamour. Mes souvenirs de foudroyants plaisirs sestompent avec le temps, « je te veux mon interdit ». Gardienne de mes secrets je me bride par un je ne sais quel sursaut de pudibonderie, je frustre mon corps jusquau fond de mon âme.
Est-ce la timidité qui agace mon audace ou est-ce une forme de romantisme que de conjuguer patience et désir ?
Il est mon réveil matin, chaque jour, je livre bataille entre séduction et indifférence. Je me sais en danger, entre mes doigts il pourrait filer, il ne doit pas oublier ma présence. Il est de ces hommes libres à perpétuité, ces amants autant aimés que détestés.
Il nest ni lamoureux attendu, ni lamant quon attend. Il est juste un homme désirable, courtois, amusant, excitant et par je ne sais quel opération des dieux son visage sent lamour quand dans un éclair nos paupières face à face simmobilisent.
Un jour, un jour, je linviterai dans mon lit pour une heure, une nuit
plus tardive sera léchéance plus longtemps je jouirai de ces instants présents et plus heureuse sera sa virilité, sculptée à la force de sa persuasion. Ah le pouvoir des hommes !
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