Natacha enfourneuse officielle de sexe XXL, condamnée à 20 ans de prison. Le titre faisait la une des journaux dans le quartier de strasbourg saint denis.
Natacha était une besogneuse, sur le trottoir rue blondel elle n'hésitait pas à faire des heures supplémentaires. Longtemps méprisée par ses colègues, elle faisait son métier par plaisir, et non par besoin d'argent. Fille de princesse polonaise, elle était née avec un don, son vagin était une aberrance orbitale, il mesurait plus de vingt cinq centimètres de profondeur. Elle aurait pu profiter oisivement du pécule amassé par sa famille, mais elle préféra s'initier au noble métier de péripatéticienne.
Elle débuta comme petite main, elle faisait patienter les clients dans l'arrière salle pendant que les confirmées en terminaient avec leur passe. Très rapidement elle comprit qu'il fallait être professionnelle, les amatrices n'avaient pas d'avenir.
Elle avait remarqué que pendant les passes, certain client étaient insultés et jetés dehors sans autre forme de procès, par les dames de petite vertu. Natacha comprit rapidement que certain Messieurs avaient recours à du personnel intérimaire car leur partenaire régulière ne pouvait accueillir des sexes de taille XXL. Mais dans la profession les vagins appariés n'étaient pas monnaie courante. Natacha qui avait fait des études commerciales se rappelait des cours de son prof de marketing qui évoquait les possibilités de faire de gros chiffres d'affaires en se spécialisant sur les marchés de "niche".
Elle créa sa carte de visite, un logo représentant un phallus dans un écrin avec cotation de la longueur 25 cm qu'elle distribuait aux hommes déçus qui restaient sur leur faim et qu'elle prit l'habitude de finir . Le bouche à oreille (on parle d'une expression de la langue française) marcha très fort, la clientèle était en augmentation, et très vite Natacha ne pouvait s'occuper des restes, c'est ainsi qu'elle devint une première main. C'est à ce moment là que les ennuis commencèrent.
Le marché à ses règles, et la concurrence est mal supportée surtout pour par les collecteurs de fonds, qui n'acceptaient pas l'artisanat et voulait franchiser la polonaise en lui estampillant le label "morue".
Un soir qu'elle était en prise avec un client assidu, le beau Serge est rentré avec pertes et fracas dans la piaule pour la corriger. Le client apeuré sortit de la dame et de son sexe massue assomma par inadvertance le maquereau qui ne s'attendait pas à un tel revers de la médaille. Natacha savait pertinemment que toute sa vie elle rencontrerait des "beaux Serge" et que seul l'exemple pouvait marquer les esprits. Elle prit donc un couteau, émascula le dandi, lui enfonça les parties dans la bouche, et le hissa péniblement sur le balcon et le jeta par dessus la fenêtre.
Natacha avait pris soin d'enfiler ses doigts dans des préservatifs pour éviter de laisser des traces sur le couteau. Le beau serge étant passé dans toutes les piaules pour relever les compteurs, les traces d'ADN relevées sur lui étaient plus fournies que le catalogue de la redoute.
Si ce métier est rude et dangereux, il possède pourtant ses codes d'honneurs, et l'omerta fut de rigueur.
Natacha laissa passer trois jours avant de reprendre position sur son carré de bitume. Elle vit revenir son client, celui là même qui avait assommé à l'insu de son plein gré le beau serge. Dans la chambre alors que Natacha commençait à dérouler le processus, son client lui proposa de lui passer une paire de menottes. Elle ne fut pas surprise, les clients venaient souvent avec leur tradition, mais resta bouche bée quand celui ci lui dit "au nom de la loi je vous arrête pour le meurtre de Serge Beau...........
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