Tu es un petit animal tout malin
Qui mange des fourmis au creux de la main.
Tu n'a pas l'air toujours très fin,
Mais qui peut pour toi décider du bien ?
Voilà-t-il pas que j'apprends que tu es menacé.
C'est une bien triste nouvelle qui me gratte le nez.
Que faire ? Que dire ? Et même que penser ?
Je le dis haut et fort : il faut te sauver.
Oui, toi, pangolin des savanes, des forêts et des plaines,
Toi sans qui le monde ne serait qu'une fable un peu vaine,
Il ne faut pas que tu meures, il ne faut pas que l'on te perde.
Alors l'homme, souvent cruel mais aussi parfois grand,
Devra te chérir et ne plus te buter comme un gland.
Tous ensemble, nous t'aimons et nous te disons : « Merde ! »
A toi, ô divin pangolin.
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