La détrousseuse détroussée :D par Marie-Constance

Comme je suis AUSSI fleur bleue, une petite réédition de février 2009 (même cause, même inspiration). A ces instants partagés, fabrique de petits plaisirs (qui comme les petits ruisseaux, font de grandes choses ... :) et de souvenirs, engrais pour faire pousser de nouveaux jours ensoleillés .... (pouêt à mes heures, mais pas maudite ...) La détrousseuse Vous ne savez pas, parce que pas vu, pas pris … Mais je vous ai volé, sans que vous le sachiez. Je me suis emparée de ces pierres posées, Et dans un coffre tendre, les ai mises à l’abri. Un petit peu de vous, parsemé dans moi, Moi qui sans vous serais à claire-voie. Et ces éclats de vous, comme des confettis Habillent de couleurs mes jours vert de gris. Le savez-vous ? Le savez vraiment ? Et si vous le savez, savez-vous comment ? Savez-vous que j’ai recomposé ma chair et mon âme Dans une mosaïque où vous êtes la trame ? Mais non, vous l’ignorez, vous passez Et je vous aime dans cette légèreté. Vous vivez, vous jouez, vous dansez, vous chantez, En ajoutant quelques larmes pour les notes salées. Poussière d’étoiles dites vous, Tout ce qui vit en nous ? Est-ce le souvenir de l’incandescence, Qui laisse cette empreinte d’absence ? Cette avidité à ramasser ce qui brille et fait sens, Pour s’en parer, s’en lester dans une quête intense. Œuvre d’une détrousseuse éperdue, D’une amoureuse en recherche d’absolu ? Je ramasse les rires et les sourires, Les moues que le regard vient adoucir, Les expressions délicieuses ou généreuses, Cette indicible pulsion de vie, contagieuse …