Pas qui heurtent ton jour, défunt dedans toi-même
des caprices de l'an des vestres des futurs
un chant sans autre peine qu'un oubli où l'épure
de ce qui sera vrai est improbable encore
à bas les litanies les rituels et saisons
les oeuvres de mémoire et les histoires selon
des mains trahies perdues qui se perdent en lenteur
désaltérer leur terre d'un peu de ciel en vain
oublie pour oublier mais vis de vie de vrai
ce qu'importe le lieu ce qu'éprouve la joie
le sceau de l'éternel jetté dedans le feu
d'un petit démon ange qui a peur de lui-même
au loin des soleils fuit un chant oui bien étrange
que des vaisseaux parfois entendent au repos
avant les naufragés du gouffre de langueurs
que commande l'esprit l'univers et le rien
bienheureux les oublis de ta mémoire trop grosse
d'avoir vu trop de mortes et de morts de leur vie
le dieu errant va boire l'eau des sources trahies
avec en toi ce sel qui te fera demeure
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