A little help from my friends par LedZepFriend

Vous ne le saviez peut-être pas mais Lilibeth était la fille ainée de Bertie. Et oui Elisabeth II a eu aussi un papa , Georges VI, Roi du Royaume-Uni de 1936 à 1952, dernier empereur des Indes, dernier roi d’Irlande et 1er chef du Commonwealth. Rien ne le destinait à être roi. D’ailleurs il ne voulait pas l’être, trop de poids sur les épaules, le poids de l’histoire, de la grandeur de sa famille et de ses aïeux. Son frère David, le Prince de Galles devint Édouard VIII à la mort de Georges V en 1936. Le dandy restera 11 mois à la tête de l’empire Britannique avant d’abdiquer pour épouser une roturière américaine, deux fois divorcées de surcroît, very choking isn’t it ? Mais Albert Frederick Arthur George, duc d’York, souffrait d’un sacré handicap pour un personnage public tel que lui, un problème d’élocution, un bégaiement qui l’empêchait de lire un discours normalement. Le pauvre s’en est pris des gamelles, avec en prime l’arrivée de la BBC qui permettait à chacun d’écouter son Altesse souffrir et s’empêtrer dans ses phrases pour finalement ne plus pouvoir émettre un son dans le micro, enfin si, des sons mais qui ne formaient pas de mots. On a tellement mal pour lui que l’on a envie d’articuler à sa place. Tom Hooper, réalisateur de série TV, en fait le sujet central de son film The King's Speech ou Le Discours d’un Roi. L’intérêt réside dans la rencontre du futur roi d’Angleterre avec un drôle d’orthophoniste, Lionel Logue, acteur australien shakespearien qui n’a pas connu le succès mais qui a un don merveilleux. C’est un psychologue capable de faire parler les soldats rendus muets par les horreurs de la première guerre mondiale ou les enfants qui n’osent rien dire de peur des moqueries de leurs camarades un peu plus normaux. Ce thérapeute, conseillé par une amie de la duchesse d’York, aux méthodes peu orthodoxes par rapport à celles employées par les professionnels de santé, commencera par demander à son Altesse de l’appeler Lionel et lui de l’appeler Bertie. Ca casse le mythe de la royauté aux pays des kangourous. Colin Firth (A single man, Bridget Jones…) s’est fondu dans la peau du futur roi, courageux et angoissé par rapport à sa fonction mais pénalisé par un énorme manque de confiance en soi… L’acteur Australien Goeffrey Rush (Barbossa dans Pirates des Caraïbes) qui va le coacher, essayer de le préparer à être un orateur (à cette période, un autre personnage apparaît dans les actualités du côté de Berlin et le fossé est grand entre les deux leaders dans leurs capacités à motiver les troupes)… Helena Bonham Carter (Bellatrix dans HP, la Reine Rouge dans Alice et compagne de Tim Burton dans la vie) dans le rôle de la duchesse, femme qui a aidé son mari à avoir confiance en lui et à devenir le nouveau souverain de la Grande-Bretagne et ses ex-colonies. A noter Derek Jacobbi, grand acteur britannique shakespearien, connu en France en tant que Cadfael le moine détective, dans le rôle de l’archevêque de Canterburry. Le film sort le 2 février prochain et est pressenti pour les Golden Globes et les Oscars. Le discours d'un roi est un superbe exemple qu'un handicap est certes difficile à surmonter seul mais que courage, ténacité et volonté sont des atouts indispensables pour surmonter une infirmité. Joe Cocker http://www.youtube.com/watch?v=uQYDvQ1HH-E Le plus grand festival de tous les temps Et la VO par les maitres http://www.youtube.com/watch?v=i24mkN0ybZ8 What would you think if I sang out of tune, Would you stand up and walk out on me. Lend me your ears and I'll sing you a song, And I'll try not to sing out of key. I get by with a little help from my friends, I get high with a little help from my friends, Going to try with a little help from my friends.